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George L. Mosse

    20 septembre 1918 – 22 janvier 1999

    Historien social et culturel germano-américain, dont les travaux prolifiques ont couvert divers domaines, influençant profondément les interprétations du nazisme et du fascisme. Il s'est penché sur les forces historiques qui façonnent l'identité moderne, de la théologie à l'évolution de la masculinité. Ses analyses critiques de l'histoire ont redéfini le discours académique, offrant de profondes perspectives sur les structures sociales et les mouvements culturels. Par son œuvre, il a éclairé les complexités du passé, laissant un héritage durable dans la compréhension historique.

    The crisis of German ideology
    The Fascist Revolution
    Confronting History: A Memoir
    German Jews beyond Judaism
    The Culture of Western Europe
    De la Grande Guerre au totalitarisme
    • 1999

      De la Grande Guerre au totalitarisme

      • 291pages
      • 11 heures de lecture
      3,5(2)Évaluer

      La 4e de couverture indique : "En 1914, une génération s'engagea dans la guerre pour ce qu'elle croyait être une cause juste. Quatre ans de conflit entraînèrent la mort de dix millions d'hommes et ébranlèrent, en profondeur, les sociétés et les régimes européens. Une fois la paix retrouvée, les formes de la commémoration occultèrent le souvenir de ce carnage ; en Allemagne, en Italie comme dans les pays vainqueurs, afin d'exorciser le traumatisme de la violence, on préféra exalter le martyre des soldats, en sacralisant leur combat. C'est une telle sanctification que George Mosse étudie dans ce livre, à travers ce qu'il nomme le " mythe de la guerre " : la mémoire déformée du combat, le culte quasi religieux du soldat qu'évoquent les monuments aux morts ou les cartes postales. L'auteur montre aussi comment, par un étrange processus destiné à apprivoiser la mort, la guerre devint un objet de commerce : jeux pour enfants, bibelots, souvenirs humoristiques ne traduisaient-ils pas ce besoin de banaliser l'horreur ? Mais exorcisée ou banalisée, l'expérience de la mort massive ne fut pas sans entamer la valeur de l'existence humaine, rendant alors concevable la violence totalitaire. Le mythe de la guerre fut exploité par les partis extrémistes ; il nourrit le nationalisme de revanche. De ce processus de " brutalisation ", le nazisme est directement issu."

      De la Grande Guerre au totalitarisme