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Karl Otto Apel

    15 mars 1922 – 15 mai 2017

    Karl-Otto Apel fut un philosophe allemand dont l'œuvre a considérablement contribué à la théorie critique et au tournant linguistique en philosophie. Sa pensée s'est concentrée sur l'éthique et les possibilités de l'argumentation rationnelle dans le discours moral. Il a également exploré le potentiel de la réflexion philosophique dans le contexte de la connaissance scientifique et de ses ramifications sociales. Les idées d'Apel ont influencé de nombreux philosophes et scientifiques sociaux ultérieurs.

    Ethique de la discussion
    La controverse expliquer-comprendre
    Discussion et responsabilité 1
    Discussion et responsabilité 2
    L' "a priori" du corps dans le problème de la connaissance suivi de Technognomie et de postface trente-huit ans après
    Transformation de la philosophie
    • 2007

      L'une des tâches essentielles de la philosophie, au moment où Karl Otto Apel publiait son ouvrage, en 1973, devait consister à fonder, en un sens critique, l'abstraction des théories appartenant aux sciences particulières, et ce plus précisément en rapport avec les intérêts de connaissance de l'homme. Ce qui voulait dire simultanément : dans le sens d'une médiation entre la théorie et la praxis. Apel établit donc ici le programme d'une théorie de la science et de la connaissance, à la fois fondé en termes anthropologiques et en termes de philosophie sociale. Mais aussi, à partir de la réflexion sur les horizons de sens possibles de la médiation entre la connaissance et la praxis existentielle, il érige les principes régulateurs en vue d'un progrès méthodique de l'orientation de l'homme dans le monde, tout en mettant ces principes à l'épreuve de la reconstruction historique. Par " Transformation de la philosophie ", il faut donc entendre une transformation de la philosophie transcendantale du sujet privé en une philosophie transcendantale de l'intersubjectivité.

      Transformation de la philosophie
    • 2005

      Rien n'est dans l'entendement qui n'ait d'abord été dans le sens, à l'exception de l'entendement lui-même. Par cette disjonction de l'empirique et de l'apriorique, Leibniz inaugure l'une des distinctions fondamentales de la théorie de la connaissance jusqu'au XXe siècle. Mais qu'en est-il au juste de ces sens et, plus généralement, du corps dans la connaissance ? Font-ils partie du donné empirique ou des conditions aprioriques de la connaissance ? Par un détour qui relie les spécificités de la théorie des quanta à la perception quotidienne du monde, Karl Otto Apel décrit comment la distinction épistémologique classique escamote la question du corps. S'appuyant sur la biologie de von Uexküll et la pensée de Heidegger, Apel entame une transformation de la philosophie kantienne en vue d'une anthropologie de la connaissance où le corps tient une place centrale.

      L' "a priori" du corps dans le problème de la connaissance suivi de Technognomie et de postface trente-huit ans après
    • 2000
    • 1998

      Initiateur avec Habermas de ce que l'on appelle l'éthique de la discussion, Apel propose dans son dernier recueil, Discussion et responsabilité (2 tomes), un examen systématique des problèmes éthiques, tant du point de vue de l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine que de celui des réalités contemporaines. Alors que les études réunies dans L'Éthique après Kant avaient pour objet de confronter l'éthique de la discussion aux problèmes soulevés par la philosophie pratique postkantienne, celles qui sont rassemblées ici affrontent directement les questions que pose la réalité contemporaine : écologie, démographie, rapport au tiers-monde, les " normalités " allemandes. L'originalité de la position apélienne réside dans le fait que son éthique, quoique d'inspiration kantienne, ne se cantonne pas à une éthique de la conviction, mais s'impose tout au contraire comme une éthique libérale de la responsabilité qui, à cet égard, fait pièce à celle de Hans Jonas dont il fait son interlocuteur privilégié.

      Discussion et responsabilité 2
    • 1996

      Discussion et responsabilité 1

      • 185pages
      • 7 heures de lecture

      Initiateur avec Habermas de ce que l'on appelle l'éthique de la discussion, Apel a réuni dans son dernier recueil " Discussion et responsabilité ", qui paraîtra en deux tomes, une somme d'études qui représente sans doute la tentative la plus poussée d'un examen systématique des problèmes éthiques, tant du point de vue de l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine, que de celui des réalités contemporaines. Le premier de ces deux tomes – " L'Éthique après Kant " – réunit donc les études qui font le point sur les conditions de possibilité d'une éthique universaliste moderne. De Kant à Rawls, de Hegel aux éthiques contemporaines de la " vie bonne ", la difficulté a continuellement résidé dans la possibilité de construire un lien légitime entre le sujet moral et sa communauté d'appartenance comme si celle-ci faisait écran entre lui et son humanité. Liant les présupposés de la pragmatique transcendantale et les travaux de Lawrence Kohlberg sur les stades de la conscience morale, Apel parvient à élaborer une éthique dont les principes et les procédures formels – ceux de la discussion argumentée – dessinent un universel postconventionnel qui permet de fonder les conditions normatives d'une vie en commun équitable, associant les diverses formes de vie socioculturelles et individuelles – et donc les conditions d'un pluralisme de la réalisation du bonheur, limité par l'universel.

      Discussion et responsabilité 1
    • 1994
    • 1994