Pendant des annees, de maison en maison, Peter schneider a transporte un carton contenant la correspondance de sa mere. A l'age ou l'on se rend compte qu'on a vecu plus de temps qu'il ne nous en reste a vivre, il se decide a l'ouvrir. Une lecture ahurissante: l'image traditionnelle de l'epouse qui s'est sacrifiee pour ses enfants, decedee alors qu'il avait moins d'une dizaine d'annees, vole en eclats. Cette femme qu'il a peu connu n'a pas seulement aime ses quatre enfants et son mari, mais aussi, eperdument, le meilleur ami de celui-ci, un celebre metteur en scene d'operas.
Peter K. Schneider Ordre des livres
Peter Schneider est un romancier allemand dont l'œuvre examine fréquemment les destins de sa génération et la situation de Berlin avant et après la réunification allemande. Ses premiers écrits, tels que le roman Lenz, sont devenus des textes cultes pour la Gauche, capturant les sentiments de déception face à l'échec des révoltes utopiques. Schneider est également un essayiste majeur ; ayant pris ses distances avec le radicalisme des années 1960, son travail apparaît aujourd'hui principalement dans des publications bourgeoises. À travers ses romans, nouvelles et scénarios, il explore des transformations sociales et personnelles complexes.







- 2015
- 2002
Encore une heure de gagnée
- 234pages
- 9 heures de lecture
A travers l'étonnante histoire de Konrad Latte, un musicien juif qui survécut aux années du nazisme en Allemagne, Peter Schneider dresse le portrait des justes allemands, ces citoyens ordinaires qui ont décidé un jour qu'ils devaient aider à sauver les juifs. Un récit pudique, simple, qui retrace des années d'angoisse et d'horreur...
- 1991
Le 9 novembre 1989, le monde saluait dans l'émotion la chute du mur de Berlin et les Allemands en liesse bénéficiaient pour la première fois de la sympathie que l'on accorde aux opprimés qui se libèrent. Mais à ceux de ses compatriotes qui espéreraient profiter des événements pour s'installer dans le confort bienfaisant de l'autosatisfaction ou de l'amnésie, Peter Schneider, le sceptique, tend ici un miroir sans complaisance : non, le mur n'était pas uniquement le symbole de la guerre froide, il était avant tout une conséquence de la guerre tout court ; non, le 9 novembre 1989 ne peut effacer la "nuit de cristal" du 9 novembre 1938 ; oui, xénophobie et dogmatisme continuent de hanter la société et la pensée allemandes. Avec une ironie lucide, au fil d'anecdotes éclairantes et d'analyses pertinentes, Peter Schneider nous guide à travers la réalité confuse et parfois drolatique d'un pays qui se cherche, d'un pays qui nous est proche et que nous avons tout intérêt à connaître pour ce qu'il est.