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Gustave Doré

    6 janvier 1832 – 23 janvier 1883

    Gustave Doré fut l'illustrateur français le plus populaire et le plus prospère du milieu du XIXe siècle. Il acquit une large renommée grâce à ses illustrations d'œuvres majeures, contribuant à établir le livre illustré grand format à travers l'Europe. Son art se caractérise par un goût plein d'entrain, quoique quelque peu naïf, pour le grotesque, commercialisant la fascination romantique pour le bizarre. Plus tard, ses études plus sobres des quartiers pauvres de Londres retinrent l'attention de van Gogh, marquant une orientation vers une observation plus terre à terre.

    Fables de La Fontaine
    Le coureur des bois
    Histoire de Sindbad le marin
    Les fables
    Gustave Doré. Album du Centenaire
    Fables de La Fontaine
    • Parmi la kyrielle des artistes qui ont illustré les Fables de La Fontaine, de Jean-Baptiste Oudry et Fragonard jusqu'à Marc Chagall, en passant par Grandville et Gustave Doré, la version de Benjamin Rabier acquiert dès sa publication en 1906 une pérennité sans faille. Car cet artiste animalier sait en l'occurrence utiliser en le réinterprétant un style grandement et génialement inspiré des estampes japonaises. Il adopte un cadrage extrêmement diversifié, variant les motifs, les coloris, les plans et le format des vignettes, tout en permettant une lisibilité et une parfaite symbiose entre textes et images. L'anthropomorphisme qu'il applique tant au monde animal que végétal insuffle un supplément d'humour à l'oeuvre du poète. Sa liberté de dessin, sa fantaisie alliée à une maîtrise formelle préfigurent la bande dessinée dans l'esprit de la " ligne claire " chère à Hergé, mais également les tout premiers dessins animés qu'il réalisera peu après avec Émile Cohl. Le florilège présenté dans cette édition illustre parfaitement le mot du grand fabuliste : Si la vérité vous offense, La fable au moins se peut souffrir.

      Fables de La Fontaine
    • Gustave Doré. Album du Centenaire

      Texte d'introduction à chaque œuvre 395 illustrations

      3,0(1)Évaluer

      Anthologie de l'œuvre du dessinateur, peintre, sculpteur Gustave Doré (1832-1883) pour le centenaire de son décès

      Gustave Doré. Album du Centenaire
    • Les fables

      • 448pages
      • 16 heures de lecture

      En 1867, les éditions Hachette publiaient les Fables de La Fontaine illustrées par Gustave Doré en deux volumes. Plus de huit cents pages parmi lesquelles ont été choisies, pour le présent ouvrage, les plus belles gravures de l'artiste. Ces quarante-trois oeuvres, mises en couleurs, sont l'occasion de redécouvrir avec émerveillement le travail unique de Gustave Doré et les textes de La Fontaine, monument de la littérature française.

      Les fables
    • "Vous n'avez peut-être entendu parler que confusément de mes étranges aventures, et des dangers que j'ai courus sur mer dans les sept voyages que j'ai faits; et puisque l'occasion s'en présente, je vais vous en faire un rapport fidèle..." Ainsi parle Sindbad le marin, ainsi commence l'un des contes les plus célèbres des Mille et Une Nuits...

      Histoire de Sindbad le marin
    • Le coureur des bois

      • 119pages
      • 5 heures de lecture

      Extrait: ... autour de lui, quand un Indien leva sa carabine pour faire feu sur l'intrepide chasseur. Une détonation le prévint et l'Indien laissa tomber son arme sur le sable en tombant lui-même sur la face.--À vous, don Fabian, dit Pepe en se jetant à terre pour recharger son rifle, couché sur le dos, suivant l'habitude americaine en pareil cas. Fabian lâcha la gâchette à son tour; mais son coup était moins sur, et la portée moins longue de son fusil n'arracha à l'Indien qu'il visait qu'un cri de rage, et ne le renversa pas. Quelques flèches volèrent en tournoyant vers le Canadien; mais Bois-Rose, avec un sangfroid a toute épreuve, se baissait ou les écartait de la main, et au moment où il prit pied sur la rive, Pepe avait rechargé sa carabine et se tenait prêt à faire feu une seconde fois. Il y eut chez les Indiens un moment d'hésitation dont le chasseur profita pour ramasser le corps de Gayferos. Le malheureux, cramponné à ses épaules, eut la présence d'esprit de laisser les bras de son sauveur libres de leurs mouvements, et le Canadien, chargé de son fardeau, entra de nouveau dans l'eau, mais à reculons. Une seule fois, la carabine de Bois-Rose se fit entendre, et un Indien répondit à l'explosion par un cri d'agonie. Enfin, cette retraite du lion, soutenue par le feu de Fabian et de Pepe, imposa à leurs ennemis, et, quelques minutes après, Bois-Rose, victorieux, déposait sur le terrain de l'îlot le pauvre Gayferos presque évanoui.--En voilà trois hors de combat, dit le géant. Nous allons avoir...

      Le coureur des bois
    • This authoritative retrospective of Doré’s prints and paintings showcases over 10,000 works in a spectacularly ornate package that reflects the artist’s dramatic style. If you were a literature consumer in the nineteenth century, your library likely featured his illustrations. From the Bible to Shakespeare, Balzac to Poe, Doré’s intricate and exuberant drawings brought great works to life, making them as cherished as the stories they illustrated. This magnificent volume also reveals his talents as a sculptor, painter, and cartoonist. It spans Doré’s entire career, with chapters dedicated to specific works such as The Divine Comedy, Don Quixote, Tennyson’s Idylls of the King, and medieval fairy tales, each accompanied by exquisite full-page reproductions that highlight his genius in line, shading, and texture. The authors provide insights into the techniques Doré used to create his masterpieces. Fans will appreciate the book's stunning production, featuring quarter binding, gold foil stamping, embossing, a belly band, and silkscreen printing on three edges. Filled with incisive analysis and expert historical perspectives, this volume is a consummate collector’s item—expansive and sensational, just like the artist himself.

      The fantastic Gustave Doré
    • 'London: A Pilgrimage' was conceived in 1868 by the journalist and playwright Blanchard Jerrold. Accompanied by the famous artist Gustave Dore, Jerrold prowled every corner of the heaving metropolis, sometimes with plain-clothes police for protection. 'London: A Pilgrimage' is a forgotten classic of social journalism, a frank and brutal look at the poverty striken, gin-swilling London of the nineteenth century, written in a perceptive, bold and gripping style.180 incredible etchings by Dore escort Jerrold on his odyssey through the pulsating city, into the Lambeth gas works, seedy opium dens and grubby bathing houses; peering curiously into the desperate lives of the flower sellers, lavender girls and organ grinders. 'London: A Pilgrimage' is an enlightening work that brings to life the chaotic and gloomy past of a great city on the cusp of modern times.Peter Ackroyd's excellent introduction sheds further light on the period and the context in which Jerrold and Dore felt compelled to reveal to the world the squalor into which London was slowly sinking.

      London a pilgrimage
    • Don Quichotte de la Manche, tome 1

      • 634pages
      • 23 heures de lecture
      3,9(18638)Évaluer

      Là-dessus ils découvrirent trente ou quarante moulins à vent, et, dès que don Quichotte les vit, il dit à son écuyer : "La fortune conduit nos affaires mieux que nous n'eussions su désirer, car voilà, ami Sancho Pança, où se découvrent trente ou quelque peu plus de démesurés géants, avec lesquels je pense avoir combat et leur ôter la vie à tous. - Quels géants ? dit Sancho. - Ceux que tu vois là, répondit son maître, aux longs bras, et d'aucuns les ont quelquefois de deux lieues. - Regardez, monsieur, répondit Sancho, que ceux qui paraissent là ne sont pas des géants, mais des moulins à vent et ce qui semble des bras sont les ailes, lesquelles, tournées par le vent, font mouvoir la pierre du moulin. - Il paraît bien, répondit don Quichotte, que tu n'es pas fort versé en ce qui est des aventures : ce sont des géants, et, si tu as peur, ôte-toi de là et te mets en oraison, tandis que je vais entrer avec eux en une furieuse et inégale bataille." Et, disant cela, il donna des éperons à son cheval Rossinante. [Source : 4e de couv.]

      Don Quichotte de la Manche, tome 1