Avec sa parabole touchante et bouleversante, Atiq Rahimi crée une œuvre d'une pertinence intemporelle. Le destin d'un grand-père afghan voyageant avec son petit-fils pour annoncer la mort de leurs proches reflète la douleur de ceux qui souffrent de violence et de persécution. Une grande découverte littéraire.
" Cette pierre que tu poses devant toi... devant laquelle tu te lamentes sur tous tes malheurs, toutes tes misères... à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n'oses pas révéler aux autres... Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines... Comment appelle-t-on cette pierre ? " En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissent pas. Les heures et les jours passent tandis que la guerre approche. Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d'une vie d'humiliations, dans l'espoir d'une possible rédemption.
En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissent pas. Les heures et les jours passent tandis que la guerre approche. Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d'une vie d'humiliations, dans l'espoir d'une possible rédemption.Syngué sabour est le premier livre d'Atiq Rahimi directement écrit en français. A la question pourquoi il repond: «Il me fallait une autre langue que la mienne pour parler des tabous.»
La 4ème de couv. indique : "Confinés séparément en 2020, le père et la fille se sont écrit. Leur correspondance s'engage dans le récit d'une famille bouleversée par la politique, l'exil et l'art. @tiq Alice, Tous ces mots pour te dire – avec le dessein de justifier mes maladresses envers toi et ton frère –, que nous, tes parents, sommes venus ici en France avec les codes et les normes de notre culture d'origine ; et vous, les enfants, vous êtes nés ici, vous avez grandi ici, avec les repères d'ici. Comment nous rapprocher ? @lice Mon père, mon ami, Je porte vos angoisses et vos souffrances comme tu portes celles de tes parents. Mais serai-je capable de me débarrasser des angoisses de mes aïeux pour ne garder que les miennes ? Celles qui rempliront déjà lourdement le sac de mes enfants, les rendant bossus bien trop tôt. Parce que je ne peux pas guérir mes ancêtres, Bâba !".
As he waits for an answer to his plight he learns the tragic story of the
woman who has saved him, endangering her own life in the process, and begins
to feel an impossible and forbidden love for her - a love that embodies an
angry compassion for the suffering of Afghanistan's women, and the yearning
for a lost home.
Was bleibt, wenn das Band zur Kindheit zerreißt 1973 gerät das Leben des elfjährigen Atiq Rahimi aus den Fugen: Sein Vater, Richter am Obersten Gerichtshof in Kabul, wird nach einem Staatsstreich ohne Angabe von Gründen verhaftet. Als man ihn endlich freilässt, geht er ins Exil nach Indien, wohin ihm der Sohn folgt. Ein Kulturschock für den muslimisch erzogenen Jungen, der plötzlich mit einer anderen Zivilisation konfrontiert ist, vor allem mit einer anderen Religion und ihren nur allzu menschlichen Göttern. Einige Jahre später verschlägt es Atiq Rahimi nach Frankreich, wo er seitdem lebt. Dreißig Jahre nach seiner Flucht aus Afghanistan schreibt Atiq Rahimi erstmals über sein Exil und sein Verhältnis zu Heimat und Muttersprache. Entstanden ist ein poetisches Journal intime , das den besonderen Lebensweg des Goncourt-Preisträgers nachzeichnet.
In Kabul tötet ein verarmter junger Mann eine alte Frau. Der ehemalige Jurastudent Rassul hat es auf Schmuck und Geld der Wucherin abgesehen, denn er weiß nicht mehr, wovon er seine Familie ernähren soll. Doch während derTat kommt ihm plötzlich sein Gewissen in die Quere und erinnert ihn an das Schicksal des Mörders Raskolnikow aus Dostojewskis berühmtem Roman Verbrechen und Strafe. In Panik flieht er und lässt die Beute am Ort des Geschehens zurück. Da niemand die Frau vermisst, ist Rassul fortan allein mit seiner Schuld und wird, wie Dostojewskis Figur, nur von seinem Gewissen verfolgt. Im Afghanistan der Taliban findet sich jedoch kein Richter mehr, der ihn für den Mord an einer Frau zur Rechenschaft zieht. Rassul irrt durch die Stadt - bis eine burkaverhüllte Gestalt ihn in das zerstörte Gerichtsgebäude lockt.