"Dans ce Cocktail de saison, on emprunte la Nzo et des longs courriers. On trinque avec Fitzgerald et Hemingway. On s'échappe à Cadaques, Venise ou New York. On se remémeere les années Giscard et un incroyable réveillon au Meurice. On célèbre les 5o ans du Parrain. Des ombres de disparus passent, s'attardent. Tel un antidote à la mélancolie, les mots buissonniers d'Éric Neuhoff sont à consommer sans modération, à la manière d'Avec mon meilleur souvenir de Françoise Sagan ou de Ma vie entre les lignes d'Antoine Blondin. Des croquis de mémoire où se mêlent portraits, voyages, choses vues, flâneries cinématographiques, esquisses de journal. Comme des photos dans un album souvenir. Comme une quête du temps enfui. Comme les pages arrachées, et offertes, d'un carnet."--Page 4 of cover
Éric Neuhoff Livres


La petite Française
- 248pages
- 9 heures de lecture
« Elle s'appelait Bébé et ne faisait que des bêtises. Du moins, ce fut la façon qu'elle eut de se présenter. Elle me tendit une main aux ongles peints en rose. Je serrai entre mes doigts vingt-cinq centimètres carrés de peau très lisse.On dit que je suis un peu folle. D'ailleurs, je suis assez d'accord là-dessus. » La petite Française n'a pas son permis, mais elle sait se conduire dans la vie. Elle a vingt ans, n'a jamais vu Le Mépris , confond les Beatles et les Rolling Stones. Elle se dispute avec sa mère, ne se remet pas de la mort de son père, disparaît sans laisser d'adresse. Personne ne connaît son vrai prénom. Du reste, personne ne connaît Bébé. Tout le monde est amoureux d'elle. Enfin, surtout le narrateur.