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Emmanuel Adely

    Face à Sebald
    La très bouleversante confession de l'homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la Terre ait porté
    Mad about the boy
    • Mad about the boy est un élan amoureux, c'est une chanson et un élan amoureux, un élan vers l'autre qu'on ne voit pas, vers l'autre qui échappe ou est déjà parti. C'est comme une chanson, comme dans la chanson de Dinah Washington, Mad about the boy, on répète des phrases, des couplets, on crée l'élan en répétant l'absence et c'est une chanson d'amour.

      Mad about the boy
    • Mai 2011. Deux escouades des forces spéciales américaines réalisent un raid héliporté sur Abbottabad. C'est dans cette ville du Nord du Pakistan qu'ils comptent débusquer l'ennemi public n°1 du monde libre : Oussama Ben Laden. Vingt-trois GI participent à l'opération, guerriers des temps modernes élevés aux jeux vidéo et à la pizza, enfants gâtés d'une Amérique fantasmée surpuissante, frères d'armes abrutis par les harangues martiales. Ce récit est le leur : la geste d'une épopée dont les dieux seraient des hélicoptères. La Très Bouleversante Confession... ne raconte pas la traque de Ben Laden telle qu'elle a eu lieu, mais telle qu'on se l'imagine. En manipulant et détournant les clichés dont nos cerveaux occidentaux sont encombrés, Emmanuel Adely invente une langue à la poésie qui mitraille, aussi magistrale que glaçante.

      La très bouleversante confession de l'homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la Terre ait porté
    • Face à Sebald

      • 395pages
      • 14 heures de lecture

      A l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de W.G. Sebald, cet ouvrage monographique rend hommage à son oeuvre. Né en 1944, il est incontestablement l’un des auteurs européens les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Allemand, fils d’un sous-officier de la Wehrmacht, et révolté par le silence de son père et de sa génération sur la deuxième guerre mondiale, il a vécu la plus grande partie de sa vie en Angleterre, où il mena une brillante carrière universitaire. Arpenteur infatigable de l’Histoire européenne, de ses lieux, de sa mémoire, il cherche à recueillir les signes et les indices de ce qui a existé, et que la destruction ou les falsifications historiques ont occulté et dévoyé. Avec une attention particulière pour les migrants, pour les ruines, les friches, les marges, il a tâché, mieux que quiconque, de sauver de l’effacement les traces de notre civilisation. « Les traces laissées par la littérature de Sebald, écrit Enrique Vila-Matas, composent un genre de poétique de l’extinction qui pose au premier plan la consternation de l’écrivain lorsqu’il comprend que tout à ses côtés se déshumanise ou disparaît, que l’Histoire elle-même disparaît. »

      Face à Sebald