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Johann Chapoutot

    30 juillet 1978

    Johann Chapoutot est professeur d'histoire contemporaine à l'université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Spécialiste de l'histoire de la culture nazie et d'histoire politique et culturelle contemporaine, ses travaux explorent en profondeur la pensée et l'action des nazis. Il analyse de manière critique leur idéologie et son profond impact culturel.

    The Law of Blood
    Le meurtre de Weimar
    Des soldats noirs face au Reich
    Zeichnen als Bildungschance im Kindergarten
    Hitler
    Histoire de l'Allemagne
    • De l'histoire de l'Allemagne, nous avons surtout retenu ce qui nous concerne : 1870, deux guerres mondiales, les horreurs du nazisme, le mur et sa chute, la puissance économique retrouvée depuis la réunification. Nous savons aussi l'apport littéraire et philosophique des Allemands. Raconter l'Allemagne contemporaine, c'est évidemment revenir sur ces faits. C'est peut-être aussi, de 1806 à nos jours, suivre le fil de la lente construction d'une démocratie libérale. « Unité, droit et liberté » sont les trois premiers mots de l'hymne choisi par les Allemands en 1949. Ils disent le dessein ancien, proclamé dès 1813 et qui s'est réalisé pendant la seconde moitié du XXe siècle, de faire nation dans la liberté et le droit. Pour donner à comprendre cette histoire complexe et souvent mal connue, Johann Chapoutot a composé un récit historique aussi riche que vivant, où se mèlent événements politiques, vie culturelle et paroles d'Allemands.

      Histoire de l'Allemagne
    • Deux grands noms de l'histoire de l'Allemagne contemporaine dressent une biographie renouvelée du personnage le plus fantasmé du XXe siècle. D'où venait Hitler, quel était son véritable buit et l'a-t-il atteint ? Plus qu'un portrait, c'est un parcours, entre échecs personnels et succès politiques, entre folles obsessions et pragmatisme froid, que retracent Johann Chapoutot et Christian Ingrao. L'une de ses prophéties était :"Il n'y aura plus jamais de novembre 1918 dans l'histoire allemande" ; lui et le peuple allemand ne survivraient pas à la défaite. En déconstruisant méthodiquement le mythe – cette ambition ultime d'Hitler et de Goebbels –, le travail de l'historien peut aider à vaincre une dernière fois le nazisme : Hitler n'était pas un personnage particulièrement remarquable, et pourtant il a su séduire et convaincre ; son projet promettait le bonheur et le règne aux Allemand, et l'ampleur de ses crimes est inédite et documentée. Comment a-t-il pu entraîner toute une population aussi loin dans le meurtre et, in fine, l'autodestruction ? -- 4ème de couverture.

      Hitler
    • Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'État au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital". Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. -- Provided by publisher

      Zeichnen als Bildungschance im Kindergarten
    • Des soldats noirs face au Reich

      • 175pages
      • 7 heures de lecture

      Une "guerre pour la civilisation" germanique et pour l'Europe blanche : c'est ainsi que les nazis présentaient leur entreprise, qui avait également une dimension de revanche, à la fois sur la Première Guerre mondiale et sur la "honte noire" infligée par les Français. En effet, depuis les années 1920, racistes et xénophobes allemands ne décoléraient pas : la France avait osé faire occuper le territoire de l'Allemagne par des soldats de couleur, issus des troupes coloniales. Lors de la campagne de France, en mai-juin 1940, environ trois mille de ces soldats coloniaux ont été assassinés, en-dehors de toute action de combat, par des unités militaires allemandes issues de la Wehrmacht et de la Waffen-SS. Ce livre revient sur ces événements, sur leur contexte historique et idéologique, sur le mépris du droit international affiché par l'Allemagne nazie, et sur le sort des soldats coloniaux qui échappèrent à la mort et partirent en captivité.

      Des soldats noirs face au Reich
    • Le meurtre de Weimar

      • 128pages
      • 5 heures de lecture

      Quand la République de Weimar est-elle morte ? On retient généralement un événement central : l'appel à la chancellerie, à Berlin, d'Adolf Hitler. On ne prête guère d'attention à un autre fait, provincial, obscur : l'assassinat violent, dans un bourg reculé de Silésie, d'un ouvrier communiste par cinq SA ivres et brutaux. Débordé par une base impatiente et altérée de pouvoir, Hitler fait une entorse à son légalisme proclamé et prend fait et cause pour les assassins. Devant la menace, le gouvernement commue la peine des meurtriers. L'Etat de droit prend fin : les nazis revendiquent une nouvelle légalité, qui fait des meurtriers des soldats et d'un crime un acte de guerre ou de justice. Ce fait divers invite à une histoire politique et culturelle de la République de Weimar, mais aussi du parti nazi : le contentieux entre la base SA et la hiérarchie du parti devait être réglé plus tard, lors de la nuit des longs couteaux.

      Le meurtre de Weimar
    • The Law of Blood

      • 512pages
      • 18 heures de lecture
      4,1(70)Évaluer

      The scale and depth of Nazi brutality seem to defy understanding. What could drive people to fight, kill, and destroy with such ruthless ambition? Johann Chapoutot says we need to understand better how the Nazis explained it themselves, and in particular how steeped they were in the idea that history gave them no choice: it was either kill or die.

      The Law of Blood
    • Greeks, Romans, Germans

      • 514pages
      • 18 heures de lecture
      3,9(26)Évaluer

      Much has been written about the conditions that made possible Hitler's rise and the Nazi takeover of Germany, but when we tell the story of the National Socialist Party, should we not also speak of Julius Caesar and Pericles? Greeks, Romans, Germans argues that to fully understand the racist, violent end of the Nazi regime, we must examine its appropriation of the heroes and lessons of the ancient world. When Hitler told the assembled masses that they were a people with no past, he meant that they had no past following their humiliation in World War I of which to be proud. The Nazis' constant use of classical antiquity—in official speeches, film, state architecture, the press, and state-sponsored festivities—conferred on them the prestige and heritage of Greece and Rome that the modern German people so desperately needed. At the same time, the lessons of antiquity served as a warning: Greece and Rome fell because they were incapable of protecting the purity of their blood against mixing and infiltration. To regain their rightful place in the world, the Nazis had to make all-out war on Germany's enemies, within and without.

      Greeks, Romans, Germans
    • What if the rules of modern capitalism were written during the Third Reich? Reinhard Höhn (1904-2000) was a commander of the SS, one of Nazi Germany's most brilliant legal minds, and an archetype of the fervid technocrats and intellectuals that built the Third Reich. Following Germany's defeat, after a few years in hiding, he emerged in the early 1950s as the founder and director of a renowned management school in Lower Saxony. Höhn's story wouldn't be very different from that of many other prominent Nazis if not for the fact that a vast number of Germany's postwar business leaders--more than 600,000 executives--were educated at his management school. In this fascinating book, Johann Chapoutot, one of France's most brilliant historians, traces the profound links between Nazism and the principles of modern corporate management, our definitions of success, and a concept of personal freedom that masks rigid hierarchical structures of power and control. "One of the most gifted European historians of his generation."--Timothy Snyder, New York Times best-selling author of On Tyranny

      Free to Obey: How the Nazis Invented Modern Management
    • Zákon krve: myslet a jednat jako nacista

      • 536pages
      • 19 heures de lecture
      4,8(4)Évaluer

      Hluboká analýza nacistického myšlení odhaluje, co znamená „myslet a jednat jako nacista“, a zkoumá, jak se to mohlo stát. Zatímco víme o zvěrstvech, která nacisté spáchali, a o plánech, které se naštěstí neuskutečnily, otázka, jak k tomu došlo, zůstává otevřená. Francouzský historik Johann Chapoutot ukazuje, že nacisté nebyli šílenci, ale jednali racionálně, považovali své činy za svatou povinnost. Věřili, že příroda a její zákony jim přikazují plodit, bojovat a vládnout, a že germánská rasa potřebuje dobýt životní prostor, aby mohla vládnout. Nacisté si idealizovali staré Germány, kteří žili v harmonii s přírodou, a obviňovali cizorodé myšlenky, jako židovství a křesťanství, z narušení této harmonie. Vnímali moderní ideologie jako hrozbu, přičemž za nimi viděli Židy jako hlavní nepřátele. Chapoutot se opírá o rozsáhlý materiál, včetně nacistických knih, článků a právních předpisů, aby ukázal, jak nacistické myšlení ovlivnilo všechny oblasti života. Zkoumá široké spektrum témat, od ochrany zvířat po pracovní právo, a ukazuje, jak mocně proměnilo tehdejší společnost.

      Zákon krve: myslet a jednat jako nacista
    • Gehorsam macht frei

      Eine kurze Geschichte des Managements – von Hitler bis heute

      5,0(1)Évaluer

      Über 600 000 Führungskader – von BMW über Aldi bis Thyssen-Krupp – durchliefen die Akademie für Führungskräfte, die der fanatische NS-Jurist Reinhard Höhn 1956 in Bad Harzburg begründete und über Jahrzehnte hinweg leitete. Höhns beispielhafter Aufstieg zum Marketing-Guru wirft die beunruhigende Frage auf: Wie stark ist unsere Arbeitswelt noch heute vom Geist der NS-Zeit geprägt? Die NS-Kriegswirtschaft zielte konsequent auf Leistungsfähigkeit: Der Mensch wurde zum Produktionsfaktor, die „Volksgemeinschaft“ gehorchte dem „Führer“. Dieses Menschenbild setzte sich in der Bundesrepublik fort: Aus „Menschenführung“ wurde „Management“, auf die NS-Kriegsmaschinerie folgte die Massenproduktion der Konsumgesellschaft. Am Beispiel des Unternehmensberaters Reinhard Höhn legt Johann Chapoutot eine erschreckende Kontinuität im ökonomischen Denken vor und nach 1945 offen: Das Ziel unbedingter Leistungsbereitschaft zieht sich von den Vordenkern der NS-Kriegswirtschaft bis in die Handbücher der Unternehmensführung von heute.

      Gehorsam macht frei