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Nicole Avril

    15 août 1939
    Le roman d'un inconnu
    Monsieur de Lyon
    Taisez-vous, Elkabbach!
    La disgrâce
    Sur la peau du diable
    L'impératrice
    • De toutes les héroïnes imaginées par l'Histoire, Élisabeth d'Autriche fut, et reste, l'une des plus romanesques. Belle, mélancolique, rebelle, impératrice à seize ans, elle régna ainsi, jusqu'à son assassinat en 1898, sur des peuples aussi nombreux que ses songes. Or, de cette femme singulière, la légende n'a retenu, le plus souvent, que le profil mièvre de « Sissi », et il fallait qu'une romancière telle que Nicole Avril proposât enfin sa véritable résurrection. D'où ce récit, tout de passion et d'érudition. « L'Impératrice », réanimée par le style d'un écrivain complice, retrouve les frémissements, les emportements qui firent son destin. Élisabeth : impériale et royale, poète, républicaine, éprise d'absolu, subjuguant l'Autriche-Hongrie par son charme sans pareil... Mais, par-delà ce destin sublime et douloureux, c'est toute une Europe défunte qui est ici convoquée. Avec l'effervescence de ses nations. Avec ses drames. Avec son horizon assombri par la violence et la guerre. Élisabeth sut traverser les tumultes de ce monde d'hier qui préfigure le nôtre. Sa lucidité serait-elle, avec sa grâce, le plus précieux des trésors qu'elle nous lègue?

      L'impératrice
    • Elvire dirige le French Movie Office, une enclave française en plein coeur de New York. Mais c'est dans sa limousine aux verres fumés, à la fois bureau et boudoir, qu'elle accueille ses illustres visiteurs. Elle engage un chauffeur noir, arrivé depuis peu du Sénégal, Alassane. Aussitôt l'Africain et la Française se lient d'amitié à travers ce Manhattan que l'un et l'autre ont tant souhaité connaître. Alassane est intrigué par la conduite d'Elvire. Insatiable, elle multiplie les aventures amoureuses et, d'un homme l'autre, passe de l'enthousiasme au désespoir. Elle lui confie son secret : Marie, sa soeur, son immobile, son unique amour, est infirme de naissance et ne s'exprime que par le regard. Alassane trouve spontanément les mots, les gestes qui mettent sur les lèvres de Marie un sourire, dans ses yeux un éclat de bonheur. Et sans doute est-ce parce qu'il insuffle la vie à Marie qu'Alassane trouve l'amour d'Elvire. L'amour ou la passion, avec ses exigences, ses ruptures et ses saisons. New York flambe autour d'eux. Elvire et Alassane pourront-ils longtemps danser sur la peau du diable ?

      Sur la peau du diable
    • La disgrâce

      • 253pages
      • 9 heures de lecture

      in8. 1981. Cartonné jaquette. 216 pages. Elle n'est pas seulement laide ma pauvre petite fille elle est sans grâce c'est pire . En surprenant cette phrase dans la bouche de sa mère Isabelle a cru mourir. Hier encore c'était une enfant heureuse qui n'avait que tendresse pour tout ce que la vie lui donnait : un père bon et doux une mère si belle la grande maison face à l'océan son ami... A son bonheur détruit à la vérité qui frappe comme une malédiction Isabelle survivra métamorphosée méconnaissable adulte soudain. Impitoyablement lucide elle découvre les secrets et les tares de ceux qu'elle aimait ; durement hostile elle n'est plus que volonté de vengeance et de domination. Est-elle à jamais enfermée dans sa disgrâce

      La disgrâce
    • Le roman d'un inconnu

      • 157pages
      • 6 heures de lecture

      Pourquoi l'a-t-il abordée dès le premier soir ? Pourquoi, la sachant romancière, prétend-il lui raconter sa vie ? N'est-il qu'un don juan d'occasion ou un mythomane ? Pourtant, elle se laisse prendre au charme et au mystère de ce quadragénaire dont les souvenirs remontent... A la guerre de 14. Il s'appelle Théo. Il a déserté. Il est devenu l'amant de Lorraine, qui a accepté de le cacher dans sa propriété. Les années ont passé. Il y a eu d'autres amours. Des drames. On dirait qu'il a puisé son éternelle jeunesse dans la perte de celles qui l'ont aimé. D'une guerre à l'autre, de la région lyonnaise à l'île de Ré, le siècle défile. Et les lecteurs des " Gens de Misar " ou d'" Une personne déplacée " retrouvent les thèmes de la romancière, les tourmentes de l'Histoire, les jeux étranges et fascinants du temps et de la mémoire.

      Le roman d'un inconnu
    • Dans les jardins de mon père

      • 187pages
      • 7 heures de lecture

      La plage de Nieul-sur-Mer, près de La Rochelle. Une maison à Rambouillet. Un quartier pauvre de Lyon. Autour de ces lieux de mémoire, Nicole Avril se raconte pour la première fois. Elle découvre, les parfums d'algues et d'iode, le goût du sel, et l'appel de l'horizon. Elle explore les jardins de son père, dignes des " jardins d'Allah ", qui mélangent les fleurs, le maïs, les fruits juteux et tendres. La douleur surgit dès la cinquième année, quand la petite fille est soignée pour un " joubi " (" joue-bis ") qui lui déforme le visage. Elle connaît l'hôpital, l'odeur de l'éther, le froid et la peur. La douleur se manifeste aussi plus tard, lors de l'adolescence, à Lyon, avec un premier amour. Chaque vie est unique et, en même temps, ressemble à n'importe quelle vie. Le récit de Nicole Avril ne dit pas autre chose. Il évoque en quelques touches une France presque oubliée, celle de l'après-guerre, et, avec des mots justes, la figure d'un père régnant sur des jardins qui ne flétriront jamais.

      Dans les jardins de mon père
    • Personne déplacée

      Roman

      • 304pages
      • 11 heures de lecture

      Janvier 1969. Un train de nuit roule entre Prague et Paris. Eva a vingt ans. Elle est belle. Elle fuit son pays que les armées soviétiques ont privé de printemps. Elle arrive gare de l'Est, seule, pauvre, perdue dans l'ivresse vague d'une vie qui commence enfin. Le roman se déploie entre ces deux dates significatives : 1968 et 1989. Troublantes années avec leurs défis, leurs amours, leurs solitudes. Et ces interrogations, celles d'Eva, celles des femmes de sa génération : que faire de cette liberté si durement acquise ? La passion serait-elle une autre prison ? Mais il y a pour Eva la force de ses désirs, une vitalité toujours intacte et le pouvoir des mots. Elle deviendra écrivain. La meilleure manière d'épouser la France est encore d'épouser sa langue.

      Personne déplacée