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Peter Trawny

    17 décembre 1964
    Peter Trawny
    Krize pravdy
    Freedom to Fail
    Heidegger & the myth of a Jewish world conspiracy
    La liberté d'errer, avec Heidegger
    Heidegger et l'antisémitisme
    Heidegger
    • "La pensée de Heidegger est plus contestée que jamais depuis la publication des Cahiers noirs. La controverse a pris une ampleur qui déborde l'université, ses recherches et ses enseignements. L'interprétation des Cahiers noirs, écrits entre 1932 et 1948, est devenue politique et a même pris l'allure d'un Kulturkampf. Ceux qui ont pris position contre Heidegger et qui exigent qu'on interdise la diffusion de sa pensée sont du côté des Lumières et du progrès ; ceux qui se déclarent pour lui et qui ne mettent pas en doute son importance pour le XXe et sans doute le XXIe siècles soutiennent l'obscurantisme, voire pire. La partition anti-ennemi recoupe la division politique de l'Europe qui se dessine toujours plus nettement. Que la pensée de Heidegger puisse être entraînée dans pareille querelle tient au fait qu'elle confine parfois à l'idéologie. La publication de mon Introduction critique à la pensée de Heidegger ne pourra se soustraire à ces débats. Peter Trawny"--Page 4 de la couverture

      Heidegger
    • La publication des " Cahiers noirs " de Heidegger en Allemagne a mis au jour plusieurs passages, écrits dans les années 1938-1941, au contenu antisémite incontestable. Peter Trawny, spécialiste de Heidegger et éditeur de ces " Cahiers ", affronte ici le choc de ces pages mettant en question la thèse prédominante jusqu'à aujourd'hui qui voudrait que l'engagement de Heidegger dans le national-socialisme n'ait pas impliqué de sa part une adhésion à l'antisémitisme. Selon Peter Trawny, si Heidegger s'écarte de l'antisémitisme "vulgaire" des nazis, il en donne bien une reformulation en termes d'" histoire de l'être ". Autrement dit, il intègre l'antisémitisme à son interprétation philosophique de l'Histoire mondiale. Comment penser ce désastre du jugement de la part d'un des plus grands philosophes du XXe siècle, qui a exercé une profonde influence sur Hannah Arendt, Leo Strauss, Jean-Paul Sartre, Emmanuel Levinas, Jacques Derrida, Michel Foucault et tant d'autres ? Avec tout le sérieux scientifique, le sens historique et philosophique qui s'imposent à l'interprète, l'auteur cherche à répondre aux questions que soulève cette découverte.

      Heidegger et l'antisémitisme
    • The world-historical antagonist of this narrative, however, has remained hitherto undisclosed: the Jews, or more specifically "world Judaism." As Trawny shows, world Judaism emerges for Heidegger as a racialized, destructive, technological threat to the German homeland, indeed to any homeland. Trawny pinpoints recurrent anti-Semitic themes in the Notebooks, including Heidegger's adoption of crude cultural stereotypes, his assigning of racial reasons to philsophical decisions (even undermining his Jewish teacher, Edmund Husserl), his especially damning endorsement of a Jewish "world conspiracy" (such as that proposed by the Protocols of the Elders of Zion), and his first published remarks on the extermination camps and gas chambers under the troubling aegis of a Jewish "self-annihilation." Trawny concludes with a thoughtful meditation on how Heidegger's achievements might still be valued despite these horrifying facets of his thought.

      Heidegger & the myth of a Jewish world conspiracy
    • Freedom to Fail

      • 101pages
      • 4 heures de lecture
      3,5(21)Évaluer

      Peter Trawny explores Martin Heidegger's controversial Black Notebooks, revealing how they reflect his personal Nazism as integral to his philosophy. This study examines Heidegger's concept of freedom, truth, and ethics, arguing that his decision to publish these notebooks was an expression of his philosophical beliefs, despite their troubling content.

      Freedom to Fail
    • Krize pravdy

      • 176pages
      • 7 heures de lecture
      4,7(3)Évaluer

      Jak vážná je současná krize pravdy? Trawnyho stejnojmenná kniha nepřizvukuje hlasům varujícím před alternativními pravdami, nepanikaří a nemoralizuje, nýbrž věcně analyzuje, jak se to s pravdou má. S oporou hlavních postav filosofické tradice (Sókratés, Kant, Nietzsche, Arendtová) ukazuje, že to s pravdou dnes není o nic horší než v minulosti: pravda byla problémem vždy, lidé se o ni přeli a vždy také měla své svědky a mučedníky. Pravda je v krizi vlastně neustále, protože krize patří k její bytnosti: pravda sama je krizí, a to ve smyslu původního řeckého výrazu — v krizi se tříbí názory a vyjevuje se silnější argument, a s ním i pravda sama. Tím nám autor poskytuje mnohem lepší vodítko pro orientaci v aktuální debatě než soudobá klišé – přijetí pravdy jako krize umožňuje dát pravdě ve veřejném prostoru znovu přiměřený smysl.

      Krize pravdy
    • Hitler, die Philosophie und der Hass

      Anmerkungen zum identitätspolitischen Diskurs

      • 172pages
      • 7 heures de lecture
      4,4(3)Évaluer

      Zu glauben, der europäische Diskurs könne den Nationalsozialismus wie ein Objekt auf Distanz halten, ist im besten Fall eine naive Hypothese, im schlimmsten Fall aber ein politischer Fehler. Man tut dann so, als hätte der Nationalsozialismus mit dem Rest von Europa, mit den anderen Philosophen, mit anderen politischen und religiösen Sprachen keinen Kontakt gehabt, betont Jacques Derrida in einem Gespräch mit Didier Eribon. Und doch haben Philosophinnen und Philosophen seit dem Zweiten Weltkrieg bis heute die wichtigsten Selbstdarstellungen des Nationalsozialismus ignoriert. Adolf Hitlers »Mein Kampf« gilt noch immer als ein Buch, das einer philosophischen Auseinandersetzung nicht würdig ist. Diese Haltung wirft ein Licht auf die Philosophie selbst. Findet sie in »Mein Kampf« womöglich zu viel von sich selbst? Und was ist es genau, was sie dort findet? Trawnys Lektüre von Hitlers Buch geht der Möglichkeit einer Kontinuität von Philosophie und Nationalsozialismus nicht aus dem Weg. Es ist die Begegnung mit einem Hass, der uns allein schon deshalb bedroht, weil er einmal die Macht ergriffen und das Leben der Gesellschaft beherrscht hat. Es gibt keinen Grund zu meinen, der Hass wäre vergangen.

      Hitler, die Philosophie und der Hass