Dans ce passage, Madame de Chaville appelle son serviteur Placide pour qu'il desserve. Resté seul, Placide exprime son impatience face à la durée du service et hésite entre deux boissons, choisissant finalement la chartreuse, qu'il apprécie visiblement.
Alphonse Allais Ordre des livres
Alphonse Allais fut un journaliste, écrivain et humoriste français, célèbre pour sa plume acérée et son humour absurde. Il est reconnu pour ses jeux de mots et ses formes poétiques originales qui caractérisent son œuvre. Souvent considéré comme l'un des plus grands conteurs français, l'écriture d'Allais, bien qu'apparemment légère, porte souvent une sous-couche de désillusion. Son humour, tout en étant ludique, a servi de véhicule à une critique sociale incisive.






- 2015
- 2015
Ce livre en gros caractères explore la nécessité de respecter les traditions et la foi du peuple russe. Il souligne l'importance de ne pas imposer nos croyances, car l'âme russe, bien que souple extérieurement, est profondément rigide et unie.
- 2015
Dans cette œuvre en gros caractères, nous suivons Mme de Chaville et son fidèle serviteur Placide. Alors qu'elle rejoint ses invités, Placide exprime son impatience et hésite entre le champagne et la chartreuse, choisissant finalement cette dernière avec satisfaction. Une scène qui illustre la vie quotidienne et les choix simples.
- 2015
Dans ce roman, Madeleine Bastye est dépeinte comme une jeune femme séduisante, mais sa tendance à tromper ses amants complique sa vie amoureuse. L'œuvre explore les relations et les désirs dans un contexte où l'infidélité devient un motif récurrent.
- 2015
Dans ce roman, Madeleine Bastye se distingue par sa beauté, mais sa propension à tromper ses amants ternit son image. Son comportement imprévisible et ses infidélités soulèvent des questions sur l'amour et la fidélité dans les relations.
- 2015
Ce livre en gros caractères présente un personnage attachant, Pascal, représentant une douane contemplative et tranquille. L'extrait évoque une sympathie profonde pour son caractère flâneur, contrastant avec l'idée d'une douane stricte. Une invitation à apprécier la douceur de la vie.
- 2001
- 1994
À l'oeil
- 125pages
- 5 heures de lecture
Ce soir-là, j’étais rentré fort las et très énervé. Depuis un an qu’Ellen n’était plus, j’avais manqué pour la première fois à sa mémoire. Sur son lit de mort, elle m’avait fait jurer de lui rester éternellement fidèle. Moi, fou de douleur à l’idée de l’effroyable séparation, sentant bien, qu’elle morte, tout serait fini pour moi, je lui avais promis ce qu’elle demandait avec un pauvre sourire d’agonisante. Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais manqué à mon serment, mon culte pour le souvenir d’Ellen était resté religieux et exclusif. Et puis voilà qu’un jour, dans un coup de noce, entraîné par de joyeux camarades et de belles filles, j’avais tout oublié. Mes amis, voulant chasser ce qu’ils appelaient mes idées noires, avaient comploté de me griser et de me jeter dans les bras d’une drôlesse quelconque. Leur plan réussit. La fille était superbe, très forte quoique toute jeune, avec une bouche rouge et charnue et des yeux à fleur de tête, des grands yeux de vache à l’herbage.
- 1989
« On s’amuse à dire que c’était un grand chimiste. Mais non ! C’était un grand écrivain. Il créait à chaque instant. » Jules Renard.« Une imagination poétique qui se situe entre celle de Zénon d’Élée et celle des enfants. » André Breton.« C’était un homme extraordinaire par son intelligence, par son esprit, par son talent – auquel il faudra bien rendre justice un jour. » Sacha Guitry.Depuis sa mort en 1905, Allais n’a jamais été oublié et son oeuvre n’a pas vieilli. Il est aussi l’un de nos rares conteurs à connaître toutes les ficelles narratives et tous les jeux de mots. Alfred Jarry lui avait répondu d’avance par une boutade prophétique : « Allais (Alphonse), celui qui ira. »Avec lui, le lecteur n’est jamais seul ; il est son complice et se surprend d’avoir ri de bon coeur d’un humour aussi noir. Mais Alphonse Allais n’était pas un humoriste pessimiste : si optimiste au contraire que, de son vivant, il avait donné à ses livres le titre d’OEuvres anthumes.François Caradec