À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie - literatura francuskojęzyczna. Idealna książka do nauki francuskiego dla miłośników języka i pasjonatów czytelnictwa. « J'ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'étais condamné par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d'idées, j'étais réellement atteint, le test qui s'était avéré positif en témoignait, ainsi que des analyses qui avaient démontré que mon sang amorçait un processus de faillite. Mais, au bout de trois mois, un hasard extraordinaire me fit croire, et me donna quasiment l'assurance que je pourrais échapper à cette maladie que tout le monde donnait encore pour incurable. De même que je n'avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d'une main, que j'étais condamné, je n'avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j'allais m'en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable. »
Hervé Guibert Livres
Hervé Guibert était un écrivain et journaliste français dont l'œuvre puisait essentiellement dans l'autobiographie et l'autofiction. Son style, nourri par des auteurs tels que Roland Barthes et Thomas Bernhard, se caractérisait par une recherche de simplicité et de dépouillement, recourant souvent à un vocabulaire sophistiqué et à des descriptions crues. Les romans courts de Guibert, souvent construits sur des faits biographiques mêlés de fiction, happent le lecteur dans des récits brutalement exposés. Dans ses œuvres ultérieures, reflétant son expérience de la maladie, il a documenté la progression quotidienne de sa pathologie et exploré de manière artistique son propre corps et sa souffrance.







La Mort propagande
- 315pages
- 12 heures de lecture
Étude du corps jouissant, souffrant, agonisant, puis mort, La mort propagande trace en douze brefs chapitres un troublant autoportrait de son auteur. D'une violence et d'une force de provocation inouïes, La mort propagande fut le premier livre publié d'Hervé Guibert, alors âgé de vingt et un ans.
Le protocole compassionnel
- 260pages
- 10 heures de lecture
"C'est tout bonnement la suite de À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie : exactement ce que j'avais dit que je ne ferais jamais. Un an et demi a séparé ces deux livres. Le temps de la renonciation à l'écriture, celui de l'expérience. On retrouve les mêmes personnages : Hervé Guibert, écrivain malade du sida, ses proches, la communauté des malades et de leurs soignants. Claudette Dumouchel, jeune médecin de vingt-huit ans, entre en scène. Une étrange relation va s'inventer à chaque examen entre cette femme très belle et le narrateur. Une relation peut-être proche de l'amour, on ne sait jamais. Un nouveau médicament, aussi, est apparu, très difficile à obtenir et incertain, encore au stade de l'expérimentation, le DDI. Aux États-Unis, il a déjà tué trois cents personnes qui se l'étaient procuré au marché noir et l'avaient utilisé sans connaître les doses, sans surveillance médicale, aveuglément, désespérément. En France, pour l'instant, on le délivre aux malades qui sont à la dernière extrémité, dans un protocole qualifié de "compassionnel" par les médecins. C'est ce nouveau médicament qui m'a permis de surmonter mon épuisement, et d'écrire." Hervé Guibert.
Mes parents
- 168pages
- 6 heures de lecture
Pourquoi la grand-tante Louise saccage-t-elle l'appartement de sa sœur Suzanne ? Quels sont ces documents qu'elle cherche, et que contiennent ces liasses de papiers qu'elle brûle finalement dans la cuisinière ? Concernent-ils vraiment, comme le prétend Suzanne, une infamie qu'aurait commise la mère, trente ans plus tôt ? Comment se fait-il qu'au même moment le père ait dû précipitamment quitter Nice, abandonnant un cabinet de vétérinaire, un voilier, une Ford verte, une fiancée et deux chevaux, pour se retrouver à Paris sans chaussettes de rechange ? Quel est ce chantage que mettent en train les parents du petit Hervé pour extorquer l'argent de la famille ? Et où est caché cet or qu'on n'en finit pas d'enterrer et de déterrer, dont on n'a jamais pu se servir, sinon pour se plaindre qu'il soit encrassé ? D'ailleurs ce trésor trop tard obtenu n'a-t-il pas un rapport avec le cancer de la mère, qui suit de peu l'héritage ? N'y a-t-il donc rien de pire au monde, pour des parents, que d'avoir un fils soucieux de la vérité ?
Des Aveugles
- 126pages
- 5 heures de lecture
Trois aveugles : la femme, le mari, l'amant. Comment ils se rencontrent, comment ils s'aiment, comment ils s'entre-tuent. Un récit d'épouvante, puisque c'est le mode de lecture préféré des aveugles. Dans ce livre sans pitié, à la fois documentaire et fantasmagorique, les visions de l'obscurité définissent un nouveau système de voluptés et de frayeurs.
Zouc par Zouc a vu le jour grâce au hasard d'une rencontre entre Hervé Guibert et Claude Michel Cluny, à la terrasse d'un café d'Avignon. Avertie du projet de livre qu'ils veulent lui consacrer, Zouc retrouve Hervé - pas encore Guibert - dans un café de Montparnasse pour un premier entretien. Elle a tenu absolument à ce que ce soit lui, Hervé, qui s'en charge. Hervé a vingt-deux ans, elle à peine plus. Ils éprouvent l'un pour l'autre une attirance et une fascination très fortes qui conduisent Zouc à laisser Hervé fouiller avec délectation dans son histoire. Paru dans un livre illustré à la rentrée 1978, ce texte était devenu, aujourd'hui, introuvable.
La Mort propagande et autres textes de jeunesse
- 338pages
- 12 heures de lecture
Étude du corps jouissant, souffrant, agonisant, puis mort, La mort propagande trace en douze brefs chapitres un troublant autoportrait de son auteur. D'une violence et d'une force de provocation inouïes, La mort propagande fut le premier livre publié d'Hervé Guibert, alors âgé de vingt et un ans.
Cruel, impudique, précis et poignant, élégant et indiscret, ce roman proche du journal intime, a pour sujet central le SIDA (la progression de la maladie). La critique en a souligné l'intérêt littéraire. L'oeuvre comporte un nombre important d'indiscrétions à propos du philosophe Michel Foucault (mort du SIDA), de la comédienne Isabelle Adjani. Selon J.-F. Josselin, il s'agirait d'un chef d'oeuvre. A notre sens, c'est beaucoup dire. SDM
"Guibert is perhaps France's best known author of AIDS narratives. This brief, literary rumination of photography was written in response to Barthes's Camera Lucida. Guibert combines explorations of the artistic process with memoir, revealing his particular experience and vision of the world as he tries to express what he would have caught in photographs he attempted to take but missed through technical mistakes."--Publisher info
Letters to Eugene
- 144pages
- 6 heures de lecture
Hervé Guibert's incandescent correspondence with Belgian poet Eugène Savitzkaya.In 1977, Hervé Guibert discovered the first novel written by Eugène Savitzkaya, Mentir, and sent him his La mort propagande, which had just been published. In the following years, they exchanged the books they had written, read each other, appreciated each other. They saw each other rarely, however: one lived in Liège, the other Paris.A turning point occurred in 1982, when Hervé published "Lettre à un frère d'écriture," in which he declared to Eugène, "I love you through your writing." The tone had changed; Hervé, obsessed with his correspondent, wrote him increasingly incandescent letters. 1984 would, however, see the sudden extinguishing of that passion. A deep friendship replaced it, which found itself with new areas to explore: the adventure of publishing L'Autre Journal and at the Villa Medicis, where they were both fellows. These nearly eighty letters, exchanged between 1977 and 1987, form a correspondence that is all the more unique for being the only one whose publication was authorized by Guibert. An intersection of life and writing, self and other, reality and fiction, their release is a renewal of Guibert's oeuvre.


