La Garenne, c'est une belle propriété au bord du Loir ; pour Françoise - huit ans et demi en 1930 - c'est l'endroit magique où elle passe des étés merveilleux. Il faut dire qu'à la Garenne, les vacances sont un véritable enchantement ! Un tourbillon de plaisirs et de divertissements : promenades en bateau, courses folles en automobile, baignades, pique-niques dansants en forêt, bonheur de se gorger de fruits et de soleil... C'est aussi l'occasion d'observer les grandes personnes, de surprendre leurs querelles, de voir naître et grandir leurs amours ; de découvrir un monde plein d'interrogations et de promesses...
Jeanne Bourin Livres
Romancière et historienne, Jeanne Bourin a connu un immense succès grâce à ses romans historiques, nourris par une profonde passion pour le Moyen Âge. Elle a consacré une grande partie de son œuvre à cette période, créant des récits captivants qui transportent le lecteur dans le passé. Ses romans sont célébrés pour leur représentation méticuleuse des décors historiques et la profondeur de leurs personnages. Bourin a marié avec brio la rigueur académique à un style narratif captivant, s'imposant comme une auteure appréciée pour son attrait intemporel.






A bâtons rompus, elles dévoilent l'intimité de leur vie, évoquent leurs passions et leurs combats, confrontent leurs points de vue. La première, Jeanne Bourin, grande connaisseuse du Moyen Age qui a renoué avec la foi catholique, est une femme pleine de tempérance et de mesure. La seconde, Régine Deforges, impétueuse et rebelle aux dogmes de tous ordres, provoque et bouscule volontiers. Leur discussion, faite de confidences et de colères partagées, s'engage autour de tous les thèmes qui intéressent leur vie et la nôtre : l'enfance, le statut de la femme, l'éducation, la violence, la sexualité. Et, au cœur de ce dialogue, l'écriture et la passion du livre.
Le jeu de la tentation
- 445pages
- 16 heures de lecture
Après La chambre des dames, Le jeu de la tentation est le second volet de la chronique familiale des Brunel. Nous sommes en juin 1266, le dernier bel été du règne de Saint Louis. Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve depuis deux ans et mère attentionnée de deux enfants, Vivien et Aude. Elle a vingt-sept ans, un métier qu’elle adore, enlumineresse, et un amant fougueux, Côme Perrin, maître mercier. Mais trois truands lombards font peser sur sa famille une terrible menace. Commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, violence, désespoir, mort, jusqu’à la sainteté et au martyre.
Juillet 1099 : les Français s'emparent de Jérusalem qu'ils assiégaient. Emportées par le vent de l'Histoire, Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles de Garin le parcheminier de Chartres, vont vivre dans leur coeur et dans leur chair l'affrontement de la Chrétienté et de l'Islam. Pendant que Godefroi de Bouillon fonde le royaume franc de Jérusalemn les trois soeurs, au fil des jours, traverseront heurs et malheurs en Terre sainte. À l'image du destin tourmenté du royaume naissant, leur sort sera semé de pièges. L'une songera à repartir pour Chartres, les autres à demeurer à Jérusalem.La suite des Pérégrines.
Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens. Elle s'identifia si parfaitement au siècle charnière qui a été le sien qu'elle en reflète le double aspect. Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels. Fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, duchesse d'Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu'elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans. La beauté d'Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d'allant, habile. Avec ce talent reconnu par tous, ce sont des amours rayonnantes que nous fait vivre ici Jeanne Bourin, l'auteur de La chambre des dames. Des amours qui sont aussi de l'Histoire. Agnès Sorel fut appelée "damoiselle de Beauté" tant parce qu'elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.
Tres Sage Heloise
- 222pages
- 8 heures de lecture
Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps ! On a pu l'appeler "la femme qui inventa l'amour" car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d'une découverte superbe mais sulfureuse. Elle allait bouleverser l'ordre de l'amour humain. Emportés dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de moeurs qui s'est produite à l'aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance. Autour d'Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi.Très sage Héloïse, un livre brûlant, où l'auteur de La chambre des dames ne nous "raconte" pas la passion d'Héloïse pour Abélard mais nous la fait réellement vivre avec une intensité prodigieuse.Librarian's note: See alternate cover edition of ISBN 2253040622 here.
Les amours blessées
- 415pages
- 15 heures de lecture
"Te souviens-tu, Guillemine, du printemps de nos quinze ans ? C'était au temps du roi François, premier du nom." Ainsi parle Cassandre Salviati, à qui l'on vient d'annoncer la mort de Pierre de Ronsard. Ils se sont rencontrés un jour d'avril 1545, à la Cour. Jeune poète alors inconnu, il écrira : "Je la vis, j'en fus fou." Il est clerc tonsuré et ne peut se marier. Elle épousera Jean de Bray, un seigneur du voisinage. Mais Cassandre et Ronsard ne cesseront de s'aimer, de rompre, de s'aimer encore. Toujours. C'est quarante ans de sa vie que Cassandre évoque ici. Inspiratrice de Ronsard, parente de Catherine de Médicis, elle est surtout une femme de la Renaissance, cette époque contrastée où les arts et la littérature florissent, tandis que les femmes perdent leurs droits acquis au Moyen Age et que les guerres ravagent le pays.
La Chambre des Dames
- 573pages
- 21 heures de lecture
Voici non pas un "roman historique", mais un roman dans l'Histoire comme jamais le Moyen Age n'en avait encore inspiré. Voici la chronique fidèle, simple et vraie d'une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, des femmes de la maisonnée, de Mathilde, la mère, trente-quatre ans, de Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Et de la tragédie qui menace lorsque Guillaume Dubourg, un cousin venu d'Angers assister aux noces, s'éprend, au premier coup d'œil, de la jeune épousée... La naissance, l'amour, la mort, la foi, la fête, la violence et le miracle, tels que vécus au Moyen Age, tissent la trame de ce livre vibrant d'événements et de personnages si proches de nous que nous les aimons comme s'ils étaient nôtres
De Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, Nicée, Antioche et Tripoli, Les Pérégrines nous entraînent à la suite de Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles d'un parcheminier chartrain. Par leurs yeux, nous découvrons les splendeurs de ces villes mais aussi les terribles épreuves rencontrées en route : la mort qui décime leur famille, les longues marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, les combats, les rivalités qui opposent les seigneurs francs. Soutenues par leur foi et les événements miraculeux qui sauvent les pèlerins du désastre, les trois sœurs nous font également vivre les amours passionnées et contradictoires qui vont diviser leurs cœurs et bouleverser leurs vies. Jeanne Bourin nous restitue avec éclat l'existence quotidienne des croisés. Elle nous replace dans cette époque de foi et de violence, en mêlant l'histoire à la fiction, et nous rappelle que les femmes, elles aussi, ont participé activement aux croisades. Elles furent les aventurières de Dieu.



