Avant que la mémoire s'efface
Quelques propos maritimes ...






Quelques propos maritimes ...
"Le navigateur évoque le monde qui l'entoure, son enfance, ses désirs, la nature et les hommes dans un texte entre poésie, critique et humour."--BANQ
Ce livre est un récit d'un genre neuf, celui du style de vie d'un marin considérable doublé d'un poète. " Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde ". Vous l'ouvrirez à n'importe quelle page, il n'y a pas d'ordre dans les plaisirs, pas de classement dans les enchantements. C'est de ceux-là dont Olivier de Kersauson nous entretient. Voici donc le catalogue original d'un esthète singulier amoureux de la mer. " Il y a des artistes qui peignent des tableaux. Moi, je peins le sillage blanc sur le bleu des mers ".
« Je suis un nomade exalté par la découverte. Voilà, découvrir sans cesse... C’est le seul moment où l’on peut supposer que va surgir le "merveilleux". Fouiller le monde de tous les côtés, c’est exaltant. Je suis comme un chercheur d’or. Ce n’est pas tant l’or que je cherche que le moment magique quand je vais le découvrir. C’est toujours, au vrai, l’émotion que je cherche. Le nomadisme, c’est ça. Tous les jours, un chercheur d’or est tenu par sa capacité d’émerveillement. La magie. Le "merveilleux" est la raison de tout ce que je fais. L’émerveillement, c’est de la pluie d’or morale qui vous tombe dessus. Le tout, c’est de se trouver dans les bons endroits, là où il pleut de l’or. » O. de K.
" La connerie, c'est comme le judo, il faut utiliser la force de l'adversaire. " Toute sa vie, Jean Yanne a été captivé par la connerie. Plus fascinante encore que l'intelligence, parce que sans limites, elle a été sa grande passion. Doué d'un véritable génie pour la débusquer dans ses manifestations les plus variées, les plus discrètes comme les plus éclatantes, il remarquait : " J'ai la faculté d'assimiler la connerie ambiante comme les abeilles butinent les fleurs et prennent le pollen pour en faire leur miel. " Cette intégrale des textes, répliques et pensées de Jean Yanne, agrémentée de nombreux inédits, représente quelques-uns des grands moments de la lutte incessante et nécessaire contre la connerie menée par l'un de ses opposants les plus fidèles et les plus spirituels. Un ouvrage " ruisselant de cette intelligence du rire " qui caractérisait Jean Yanne, comme le note fort justement Olivier de Kersauson dans sa préface.
Partant du principe que l'homme libre part pour apprendre et revient pour rendre compte, Olivier de Kersauson a décidé de raconter sa géographie maritime. Il fait le portrait de ses mers comme il pourrait dresser le portrait d'une femme. Il nous révèle, surtout, son destin singulier de skipper d'exception. Pour la première fois peut-être, dans Ocean's Songs, il se dévoile.
77 jours, 5 heures, 3 minutes, 5 secondes, c'est le temps que mettront Olivier de Kersauson et son équipage de " fous furieux fabuleux ", à bord du trimaran " Lyonnaise des eaux-Dumez ", pour réaliser une extraordianire course autour du monde. Une expérience retranscrite en quelque deux cents pages de bonheur absolu pour tous les amoureux de la voile, et tous les fous d'aventure extrême. On entre dans ce récit pour ne plus le quitter, recevant de plein fouet toutes les avaries, les contretemps, les coups de gueule, les défis insensés, la lutte forcenée contre les éléments déchaînés, et ce magnifique désir inentamé de gagner !