Marie-Adélaïde, née sous X, a la rage au ventre; elle a un destin, mais ne sait pas encore lequel. Pas celui de caissière à La Miche Dorée. Pas non plus celui de ses rares copines, certaines connues en prison, d’autres camarades de galère et d’errance. Serait-ce celui de nounou des enfants impeccables de la Sublime? Ou celui de retrouver sa mère coûte que coûte? Son destin, elle va le chercher avec les moyens dont elle dispose: le culot, la parole qui frappe, l’humour cinglant, l’insoumission à son milieu, la révolte contre toutes les conventions. C’est une héroïne de notre temps.
Saphia Azzeddine Livres






Vous priez encore Dieu? - Bien sur. Pourquoi ne le ferais-je pas? - Eh bien, il me semble qu'Il vous a abandonnée ces derniers temps. - Allah ne m'a jamais abandonnée, c'est nous qui L'avons semé. Bilqiss est l’héroïne de ce roman : c'est une femme indocile dans un pays ou il vaut mieux être n'importe quoi d'autre et si possible un volatile. On l'a jugée, on l'a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l'histoire d'une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah."
Paul, dit Polo, a tous les complexes d'un adolescent de son âge. Entre une mère alitée et une soeur qui ne rêve que de devenir reine de beauté, le seul qui s'en sorte à ses yeux, c'est son père. Hélas, il est femme de ménage. Une honte de plus à ajouter à ses amours inexistantes et à sa cité parisienne lugubre. Son seul refuge : les mots.
En bonnes filles vertueuses, Fairouz et sa soeur Kalsoum économisent l'argent de leurs petits boulots pour réaliser le rêve de leurs parents : un pèlerinage à La Mecque. Mais, pour une fois, la jeune Fairouz, un brin rebelle, a bien envie de s'affranchir des traditions familiales et religieuses pour succomber aux tentations occidentales modernes...et acheter, plutôt, des billets pour Phuket.
Eine Kindheit im Ziegenlederzelt, umgeben von Bergen und Wüste. Schafe als Gefährten. Nicht hinterfragte Gesetze als Norm. Jbara lebt mit ihren Eltern und Geschwistern in einem winzigen, ärmlichen Dorf und rechtet mit Allah, ihrem zugleich einzigen Vertrauten. Die Freiheit fährt zweimal pro Woche im Bus vorbei, doch eines Tages fällt – Allah sei Dank – ein rosa Koffer mit Rollen vom Gepäckdach herunter. Jbaras Aussteuer für ein neues Leben, das sie sich unter vielen Opfern und mit Einsatz ihres Körpers erkämpfen wird. Aus Jbara wird Scheherazade, aus Scheherazade schließlich Khadija. Sie verliert ihre Unschuld, ihre Heimat und zwei Zähne, doch nie ihren derben Humor und den Glauben an Gott. Azzeddines Debüt ist ein tabuloser Monolog, das zornig- zärtliche Gebet einer jungen Frau im Maghreb, ein außergewöhnlicher Bildungsroman.
Mein Vater ist Putzfrau
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Eigentlich gibt es nichts zu lachen in der Pariser Banlieue. Paul, genannt Polo, ist ziemlich klein, hässlich, weiß und arm. Seine Mutter klebt krank und bewegungslos vor dem Fernseher, die ältere Schwester sorgt sich um ihre Fingernägel und träumt davon, einen Schönheitswettbewerb zu gewinnen. In der Schule sind alle cooler als Paul und wenn schon nicht reich, dann wenigstens arabisch, jüdisch oder schwarz. Mit dem Vater, der sich nie beklagt und alle Demütigungen mit geradem Rücken wegsteckt, kann Paul gut reden – und schweigen. Von Priscilla erzählt er lieber nichts und auch nicht von Sylvie, die seinen Kopf und seine Hände beschäftigen … Auch dass er sich längst nicht mehr um den Staub auf den Büchern kümmert, sondern begonnen hat, sie zu lesen, behält Paul vorerst für sich. Saphia Azzeddines erzählt leichthändig und schnell eine liebevolle Vater-Sohn- Geschichte voller Situationskomik und Galgenhumor. Ein unterhaltsamer, ironischer Bildungsroman über das bittere Leben am gesellschaftlichen Rand, der fest daran glaubt, dass nichts verloren ist, solange man Bücher hat.