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B. Traven

    9 octobre 1882 – 26 mars 1969

    B. Traven, dont la véritable identité demeure un mystère, fut un romancier allemand aux penchants anarchistes. Il passa une grande partie de sa vie au Mexique, cadre de la plupart de ses œuvres, y compris le célèbre Le Trésor de la Sierra Madre. Ses écrits mêlent habilement l'aventure à des critiques acerbes du capitalisme et de l'injustice sociale. Les romans de Traven, souvent situés au sein des communautés indigènes mexicaines, ont acquis une popularité mondiale pour leur style distinctif et leur profond message humaniste.

    B. Traven
    Trozas
    The carreta
    Death Ship
    March to the Montería
    Dans l'état le plus libre du monde
    L' armée des pauvres
    • 2013

      Mexique, début du XXe siècle. Juan Mendez, un jeune chef indien, révolté par les conditions de vie inhumaines des péons qui travaillent dans les plantations d'acajou pour de riches propriétaires terriens, décide de lever une armée. Une armée de pauvres, de paysans illettrés, en haillons, affamés, qui, en dépit de leur faiblesse, vont aller de petites victoires en petites victoires, prenant d'abord quelques fermes avant de marcher, toujours plus nombreux, sur des villes de plus en plus importantes. Cette révolte inquiète bientôt le pouvoir central du dictateur Porfirio Diaz, qui va envoyer les troupes gouvernementales à l'assaut du "général de la jungle" et de son armée de péons. On retrouve dans ce roman inédit de Traven, écrit en 1937, tout l'humanisme et le talent de l'auteur. Jamais manichéen, il restitue avec une grâce inouïe toute la complexité de son sujet, n'ignorant aucun aspect de cette révolte, profondément inspirée de l'aventure d'Emiliano Zapata : sens de l'histoire, mouvements sociaux, culture indienne, dictature, racisme, esclavage par dettes, corruption du pouvoir, etc. Surtout, Traven montre la même compassion pour les opprimés et pour les oppresseurs, tous victimes finalement des mêmes mécanismes de domination, au-delà desquels l'auteur excelle à mettre en relief l'humanité meurtrie.

      L' armée des pauvres
    • 1999

      Dans l'état le plus libre du monde

      • 128pages
      • 5 heures de lecture

      Actuellement, la liberté de la presse n'existe pas. Les journalistes sont des crapules, manipulateurs de l'opinion qui trompent le peuple de crainte de se retrouver sans "revenu garanti". Ils ont peur d'avoir faim, de tomber dans la dèche. Etre ou ne pas être sujet à cette peur est affaire de personnalité. Tout homme n'a pas la capacité de rester droit, honnête et ferme dans ses convictions face à l'éventualité de ne pas manger à sa faim. Le journaliste, en tout cas, ne l'a pas. J'exige son indépendance économique immédiate à l'égard de son employeur. J'exige qu'on lui donne l'occasion de prouver qu'il peut être un brave type lorsqu'il n'est plus menacé de licenciement, et donc de faim. La presse doit être assumée par des hommes libres. 15 janvier 1919.

      Dans l'état le plus libre du monde