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Michel Jeury

    Michel Jeury
    “L'”année du certif
    Au cabaret des oiseaux
    La grâce et le venin
    La classe du brevet
    La source au trésor
    L'année du certif
    • Jamais les écoliers cévenols ne travaillèrent autant qu'en 1935. Seule la voix des maîtres expliquant les règles de calcul ou d'orthographe interrompait la course des plumes sur les cahiers. C'était l'année du certificat. Les instituteurs s'affrontaient pour le prix cantonal. Cette année-là fut vraiment riche en événements et en péripéties ! Lorsqu'ils avaient un peu de liberté, les élèves battaient la campagne, tentant de débusquer les " amants " et " les femmes fatales ", héros de leurs lectures clandestines. Mais ce que personne n'a oublié, c'est le drame qui s'est noué le jour de la fête des écoles lorsqu'un candidat a affirmé que l'un de ses camarades avait été payé pour rater certaines épreuves... En annexe, des textes qui ont enchanté des générations d'écoliers, quelques épreuves de certificat d'études : problèmes de robinets - avec leurs solutions... De quoi raviver bien des souvenirs.

      L'année du certif
    • Dans les caves de Mauval coule une source mystérieuse que émet une souffle régulier, l'éxpir. Une sorte de halètement monte du tréfonds de la bâtisse, traverse les étages, fait vaciller la lumière des lampes. La maison respire, elle vit. Mauval recèle aussi un trésor, dissimulé par un ancien révolutionnaire devenu bandit de grand chemin. De la Restauration à nous jours, ce tas d'or maudit manquera la lignée des occupants du domaine. De géneration en géneration, le magot sera tantôt maléfique, tantôt consacré à des causes patriotiques. Par l'eau et par le feu, la destinée de Mauval s'accomplira, par une dramatique journée de juin 1944 où la légende rejoint l'Histoire.

      La source au trésor
    • La classe du brevet

      • 361pages
      • 13 heures de lecture

      L'après-guerre, l'école publique contre l'école privé la peinture juste et pleine de sensibilité d'un univers cher à la mémoire collective.1948, c'est l'année du nouveau brevet : le BEPC... À Réverac-du-Périgord, le cours complémentaire libre est une institution. Mais il y a aussi une école catholique. Une quinzaine d'élèves, la plupart refoulés du cours public, y suivent, sans trop d'espoir de réussir leur brevet, un enseignement inégal. Parmi eux, Rémi Lagrange.Rémi est le fils du facteur. C'est un rêveur, il parle peu et ses résultats sont médiocres... Ça ne l'empêche pas d'être l'ami du meilleur de la classe, Tommy, un fils d'industriel. Chez les parents de Tommy, les deux inséparables passent des heures à refaire le monde, à parler de leur avenir, des filles et d'Emma Bovary... Souvent la mère de Tommy, Zoé, se mêle à leurs discussions. Elle est belle et élégante. Rémi en est tombé amoureux.Malgré cela, sur les bancs de l'école, il se laisse circonvenir par une élève fraîche, rose et bien en chair, la jolie Gilberte. Elle n'est pas son genre. Mais elle dégourdie. Et elle l'initie aux jeux amoureux...Au cours libre, le professeur de français a donné à ses élèves un sujet de rédaction qui va chambouler la vie de Rémi. Celui que tous prennent pour un gentil benêt écrit (en pensant à Zoé) un si bon devoir que le professeur décide, avant de le noter et de le lui rendre, de s'assurer que Rémi en est bien l'auteur... La copie circule de main en main et finit par attiser la curiosité du cours public, qui n'a pas de très bons élèves en rédaction. Mais le prof de français l'égare... Qui a subtilisé cette copie? "Le mystère de la rédaction" est le sujet de discussion préféré de Zoé, Tommy et Rémi. Le reste du temps, ils parlent littérature. C'est pourquoi Rémi suggère à Zoé de remplacer le prof de français qui vient de démissionner... Elle accepte. Et c'est le moment que choisit le cours public pour proposer à Rémi, à sa grande horreur, de le reprendre dans ses rangs...

      La classe du brevet
    • « Tu seras leveuse de maux, ma belette, quand tu seras grande. Je t'apprendrai mes secrets. Et tu diras aussi de bonnes prières de missel : ça ne peut rien gâter. »Le missel, c'était tout ce que la mère d'Aline avait laissé en héritage à sa fille, et les pauvres secrets de la Segonde, tout ce que la vieille guérisseuse, qui l'avait recueillie, pouvait transmettre à l'enfant, avec le don. Ôter le feu, tirer les échardes, soulager toutes sortes de misères, cher des champs les rats et les limaces, ce pouvoir mystérieux, la petite fille de douze ans le possédait et l'exerçait déjà, avec l'aide des saints du paradis, quand elle se retrouva seule dans la vie. C'était vers 1850, en Limousin, dans des temps si anciens qu'on en a perdu le souvenir, dans un monde si pauvre et si terrible qu'on se serait cru au Moyen Âge.Soixante-quinze ans plus tard, vers 1925, Aline Colin, connue sous le nom de veuve Colin, décide de raconter sa vie - un vrai roman, dit-elle - au notaire de son village. Quelle vie! Et quel roman, en effet! Que de passions, que de déchirements et de drames (jusqu'au crime), que de personnages hors du commun, frustes, violents ou lumineux animent ces pages! Jusqu'à la tragédie finale. Grâce à Dieu, Aline Colin aura su, avant de mourir, à qui transmettre le don…

      La grâce et le venin
    • Les métayers du sud-ouest, dans les années 20, ça vit d'errances et de pauvreté, comme des bohémiens. Pourtant, Marie Taradel voudrait bien se fixer enfin, mais son mari, Victor, trop fier et trop têtu, se heurte toujours aux différents propriétaires, si bien qu'à la fin du bail, on les chasse. Comment dans ces conditions, élever Pierrot et Suzie, leurs enfants, si doués en apparence pour le bonheur ? Et pourquoi Victor refuse-t-il de reprendre à leur compte les terres de leur marraine ? La petite Suzie, si fine et si intelligente, devine que derrière ces disputes incessantes, se cache un secret. Mais comment ce secret vieux de quinze ans pourrait-il encore menacer deux êtres qui s'adorent ?

      La charrette au clair de lune
    • Que peut bien représenter la guerre, pour un garçon de dix ans reclus dans un village du Périgord où l'on entend parler des Allemands sans les voir et où l'on attend les Américains sans trop y croire ? Où les uns se révèlent " collabos " et les autres résistants convaincus ? C'est un terrain d'incompréhensibles batailles, à la fois inquiétant et excitant. Mais dans cette terrible période, si propice à réveiller les petites histoires et à mettre à nu les vieilles rancœurs, c'est aussi, pour le petit Vincent, le moment de redécouvrir une femme mystérieuse : sa mère.

      Le vrai goût de la vie
    • Les Grandes Filles

      • 352pages
      • 13 heures de lecture

      A l'âge du "certif", en ces années 50, les filles sont presque des jeunes filles et le travail scolaire les ennuie. Elles préfèrent chantonner les refrains à la mode et rêver à leur avenir. Dans la classe de Mademoiselle Agnès, Ninon, jolie blonde délurée, règne sur ses camarades et sur bien des garçons.Agnès Vincent, institutrice de 22 ans, passionnée et pleine d'illusions sur la vie et son métier, vient d'être nommée dans ce petit village des Cévennes. Tout de suite, elle s'est attachée à ce vrai diable en jupon de Ninon qui cache un secret derrière son allure effrontée.

      Les Grandes Filles