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Consuelo de Saint Exupéry

    10 avril 1901 – 28 mai 1979
    Consuelo de Saint Exupéry
    Mémoires de la rose
    Lettres du dimanche
    Correspondance - (1931-1944)
    • Correspondance - (1931-1944)

      • 319pages
      • 12 heures de lecture
      4,0(6)Évaluer

      "Buenos Aires, septembre 1930. Antoine de Saint-Exupéry, chef d'exploitation de l'Aeroposta Argentina, fait la connaissance de Consuelo Suncin Sandoval, la jeune veuve salvadorienne de l'écrivain Enrique Gómez Carrillo. Après quelques semaines de vie commune en Argentine, ils choisissent de se marier en France auprès de la famille de l'aviateur. Mais la vie conjugale du couple sera un parcours bien chaotique, malgré tout ce qui les réunit - et en premier lieu leur imaginaire commun, peuplé d'étoiles, de petits animaux et de toutes sortes de trésors. L'aventureux "Tonio" attend de son épouse une attention et un réconfort de tous les instants que le tempérament de celle-ci, éprise de liberté et douée d'une irréductible fantaisie, ne peut lui apporter continûment. Mais Antoine et Consuelo ne se délieront jamais de leur alliance, pourtant soumise à des polarités contradictoires. Sacrée à leurs yeux, elle les réunira dans les moments les plus difficiles, jusqu'à New York où l'écrivain se trouve exilé entre 1941 et 1943. Et la promesse réciproque d'un amour inconditionnel leur permettra de supporter, non sans souffrance, l'éloignement et l'inquiétude, lorsque l'engagement militaire de l'écrivain les rendra inévitables - jusqu'à la fin tragique de juillet 1944. Ces années sont aussi celles de l'écriture du Petit Prince - une fable qui illumine, en leur donnant son sens le plus profond, ces lettres souvent déchirantes d'émotion, où alternent la grâce et le désarroi, la défiance et la lumière. Un jeune prince voyageur, une rose et son globe : nous y sommes ! "Il était une fois un enfant qui avait découvert un trésor", écrit Antoine de Saint-Exupéry dans sa première lettre à Consuelo. "Mais ce trésor était trop beau pour un enfant dont les yeux ne savaient pas bien le comprendre ni les bras le contenir. Alors l'enfant devint mélancolique.""--Page 4 de la couverture

      Correspondance - (1931-1944)
    • Les fameuses malles de l'exil new-yorkais qui contenaient toutes les archives du couple Saint-Exupéry et particulièrement Les Mémoires de la Rose, dont la publication fut un immense succès, n'ont pas fini de révéler tous leurs secrets. Elles détenaient, entre autres trésors, un petit joyau intitulé par Consuelo de Saint-Exupéry elle-même : Lettres du dimanche. Au printemps 1944, Consuelo ignore encore qu'elle ne reverra jamais plus son mari. La guerre a relié passionnément les époux déchirés et Saint-Exupéry, en Afrique du Nord puis en Corse, ne pense qu'à Consuelo, le " petit oiseau des îles ", en exil à New York. Dans le désir d'entretenir une sorte de dialogue virtuel avec Saint-Exupéry, elle lui écrira, sur le mode de la confidence amoureuse, de longues lettres qu'elle ne lui enverra pas. Rituellement, chaque dimanche, - avant et après la mort de " Tonio " -, elle racontera ses peines et ses joies, ses souvenirs, ses rêves et ses espoirs, comme une sorte de journal intime... Les Lettres furent abandonnées quelques mois après que Saint-Exupéry fut officiellement déclaré mort. Mais Consuelo les reprend en 1951 et, tous les dimanches, elle va renouer le dialogue avec son mari, raviver la mémoire, sauver de l'oubli, comme elle le dit, une histoire d'amour légendaire.

      Lettres du dimanche
    • Mémoires de la rose

      • 300pages
      • 11 heures de lecture
      3,9(47)Évaluer

      Cinquante-cinq ans après leur retour de New York, les malles-cabines qui conservaient jalousement toute la vie commune de Saint-Exupéry et de son épouse Consuelo livrent enfin leur mystère. Leur long exil avait laissé le champ libre aux légendes, aux mensonges, aux reniements. Le manuscrit retrouvé révèle enfin au quotidien l'existence poétique et bohème des enfants terribles que furent Antoine et Consuelo. Emouvant document écrit sur papier pelure, relié maladroitement d'un gros carton noir, et qui retrace la passion fatale qui unissait le couple. De retrouvailles fiévreuses en séparations cruelles, d'appartements loués en chambres d'hôtel, de nuits d'attente solitaires en instants de bonheur absolu, de trahisons en réconciliations, Consuelo témoigne d'un amour de légende. La petite Salvadorienne, la rose maltraitée et adorée du Petit Prince, savait raconter, dit-on, comme Schéhérazade. Du coup, elle nous invite à la relecture de Saint-Exupéry. Il apparaît, sous sa plume et dans ses souvenirs, dégagé de son auréole d'écrivain moraliste et rigide. Rendu à sa faiblesse et à sa grandeur d'homme.

      Mémoires de la rose