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Paul Bowles

    30 décembre 1910 – 18 novembre 1999

    Paul Bowles, romancier connu pour ses explorations naturalistes de la vie en marge de la société, s'est penché sur les thèmes de l'aliénation, de l'identité et des chocs culturels. Ses années de formation à New York et son séjour à Paris, où il a rejoint le cercle artistique de Gertrude Stein, ont façonné sa voix littéraire. Il était profondément investi dans le réalisme psychologique, offrant des représentations crues de ses personnages et de leurs environnements souvent inhospitaliers. Son œuvre se caractérise par une diction froide et objective et une fascination pour des lieux lointains et exotiques qui servent de toile de fond à des drames humains universels.

    Paul Bowles
    Call at Corazón and Other Stories
    National Currencies and Globalization
    The Stories of Paul Bowles
    Un thé au Sahara
    Le scorpion. L'écho.Un thé sur la montagne
    Leurs mains sont bleues
    • 1995

      Leurs mains sont bleues

      • 301pages
      • 11 heures de lecture

      Les voyages seraient-ils une tentative de comprendre le monde en même temps qu'une quête de soi ? Pour Paul Bowles, qui épuisa la planète dans les années cinquante avant de s'installer définitivement à Tanger, il s'agissait aussi d'aller à la rencontre de la diversité des hommes et des cultures avant que l'Occident ne les ronge. De Ceylan à Tanger, en Turquie, dans les souks de la Corne d'Or, au cœur de l'absolu saharien, Paul Bowles a redigé ce Carnet de voyages comme un itinéraire géographique et littéraire, un ensemble de relevés fragmentaires baignés de lumière et de musique. On ne saurait trouver plus bel " état des lieux " de notre Terre.

      Leurs mains sont bleues
    • 1990

      Un thé au Sahara

      • 289pages
      • 11 heures de lecture
      3,9(22477)Évaluer

      Un couple d'Américains, Port et Kit Moresly, en compagnie de leur ami Tuner, parcourent l'Afrique du nord, de la côte au Sahara. Les Moresly, bien que mariés depuis onze ans, est loin de s'entendre. Au cours du voyage, Kit a une brève aventure avec Tuner ; mais cette femme tourmentée n'en retire qu'un complexe de culpabilité supplémentaire. Port ;Sur ces entrefaites, meurt de la fièvre typhoïde. Kit se sent responsable de cette mort. Elle fuit devant son passé. Une caravane l'emporte vers Dakar. La jeune femme, saisie d'une espèce de délire sensuel, découvre l'amour charnel avec un jeune Arabe, puis avec un Noir qu'elle se met à aimer éperdument. Peu à peu, son esprit se détraque. Elle est fascinée par l'Afrique, sa prodigalité et son pourrissement, sa vitalité et sa décadence. C'est ce qu'exprime la dérision du titre qui parodie Fromentin.Il y a chez Paul Boyle quelque chose de D.H. Lawrence dans l'humanité des personnages, leur parfaite solitude, leur malaise intérieur. Avec, en plus, une compréhension aiguë de l'Afrique

      Un thé au Sahara