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Hans Belting

    7 juillet 1935 – 9 janvier 2023

    Hans Belting est un historien et théoricien de l'art allemand dont l'œuvre couvre l'art médiéval, de la Renaissance et contemporain. Il est réputé pour ses contributions à la théorie de l'image, explorant la relation complexe entre l'art, la culture et la perception. Les travaux de Belting explorent les fondements théoriques de la représentation visuelle et leur impact sur notre compréhension du monde.

    Hans Belting
    Hieronymus Bosch, Le jardin des délices
    Florence et Bagdad
    Faces
    Pour une anthropologie des images
    Le chef-d'oeuvre invisible
    Image et culte
    • 2017

      "L'homme n'est nulle part aussi présent que dans son visage. C'est pourquoi l'humanité s'est toujours efforcée d'en décrypter le mystère et de le fixer en image. La grande histoire du visage qu'entreprend ici Hans Belting, la première du genre, est un voyage à travers l'histoire de la civilisation européenne. Cette histoire montre la course éperdue des images, leurs tentatives sans cesse renouvelées pour capturer le visage animé et leur échec permanent à le saisir comme Moi humain. Lorsque l'homme paraît sur un tableau, c'est toujours le visage qui en occupe le centre. En même temps, ce visage, dans son caractère vivant, se dérobe à toutes les tentatives de le fixer en image ..." [Source : 4e de couv.]

      Faces
    • 2012

      Florence et Bagdad

      • 384pages
      • 14 heures de lecture
      4,0(54)Évaluer

      Né dans la Florence de la Renaissance, le regard occidental a suscité un genre d'images absolument neuf, dont Hans Belting montre ici le caractère inédit, en le comparant au regard du monde islamique tel qu'il s'exprime dans son art et son rapport aux images. Il expose comment, à l'époque moderne, l'image occidentale dominante s'est constituée à travers un échange intensif avec la science et la culture arabes. Le regard perspectif, une des inventions majeures de la Renaissance, est à l'origine d'une rupture sans précédent dans l'histoire de l'art occidental. Le regard qu'exprime l'art islamique est tout différent ; il n'est pas lié à un spectateur et à la place qu'il occupe dans le monde, mais il vise à se rapprocher du non-représentable en soi. Hans Belting ne se contente pas d'expliquer l'attitude critique de l'islam envers les images par l'interdit religieux, mais il fait intervenir les spécificités esthétiques, sociales et scientifiques de cette culture. Il parvient à proposer une interprétation neuve et fascinante de leurs arts respectifs en déplaçant continuellement son regard entre les mondes occidental et islamique. Sa comparaison magistrale place sous un jour nouveau, et surprenant, les parentés et les différences entre les modes de pensée occidental et oriental. Une iconographie remarquable illustre ces propos.

      Florence et Bagdad
    • 2007

      Monte Carlo method

      • 202pages
      • 8 heures de lecture

      Und wären die Gesetze der Wahrscheinlichkeit nur ein wenig gelockert, wären Einhorn und der Gewinn in Monte Carlo auch nur ein wenig weniger unwahrscheinlicher, wäre Glück gefügiger und Zufall manipulierbarer, d. h. eine menschliche Kategorie: nicht nur diese Welt, dieses Universum, unser Kosmos hätte ein anderes Gesicht. Ecke Bonk stellte 2005 beim Steirischen Herbst zwei Rauminterventionen vor, die er „Modelle einer einzigen Werkidee“ nannte. Sinn der Installation war es, den Zufall als Ordnungsprinzip wahrnehmbar zu machen. Das vorliegende Künstlerbuch dokumentiert und beschreibt die Spiel- bzw. Versuchsanordnung der Grazer Installation, um sich dann zu einer Art Werkübersicht über das bisherige Schaffen von Ecke Bonk zu erweitern. Den philosophischen Haupttext zum Buch hat der Kunsthistoriker Hans Belting unter dem Titel „Monte Carlo Methode - Zu einer Archäologie des Zufalls“ geschrieben. Ecke Bonk (geb. 1953 in Kairo) lebt und arbeitet als Konzeptkünstler in Karlsruhe, Fontainebleau und Whangaroa (Neuseeland). Er studierte Wissenschaftsgeschichte und Philosophie in Wien, München und Heidelberg, Malerei bei Raimer Jochims und Typographie bei Herbert Bayer in Aspen, Colorado (USA). Ecke Bonk beschäftigt sich mit Zeichensystemen als interdisziplinärem Ausdruck von Kunst, Naturwissenschaft, Typographie und Philosophie, um damit die Bedingungen und Zusammenhänge kultureller Leistungen zu reflektieren.

      Monte Carlo method
    • 2006

      Les images énigmatique de Jérôme Bosch aiguillonnent l'imagination du spectateur et figurent depuis longtemps parmi les joyaux des principaux musées du monde. On y voit se côtoyer le plaisir et le bonheur, la douleur et le tourment. Aux paysages merveilleux, où les humains cohabitent dans une édénique harmonie avec les animaux et les créatures fabuleuses, s'opposent des visions d'apocalypse traversées de machines volantes qui s'affrontent à la lueur des explosions. Certains chercheurs ont vu dans de telles scènes une anticipation visionnaire des guerre à venir ; d'autres supposent que le peintre a surtout voulu prendre position contre l'Eglise catholique. Hans Belting, quant à lui, n'interprète le triptyque du Jardin des délices ni comme un chefs-d'œuvre hérétique, ni comme un règlement de comptes personnel avec les dogmes de l'Eglise, ni comme une somptueuse illustration du récit de la création. Il voit dans ces panneaux une utopie peinte, enracinée dans l'" esprit du temps ", une utopie qu'il met en relation avec les théories humanistes de Thomas More et Wilibald Pirckheimer. La question de Bosch était : " A quoi ressemblerait le monde, si le péché originel n'avait pas eu lieu ? " L'auteur, en outre, est parvenu à identifier le commanditaire laïc de l'œuvre et l'usage auquel elle était destinée.

      Hieronymus Bosch, Le jardin des délices
    • 2004

      Dans l'histoire humaine, la fabrication des images atteste une persistance et une continuité au moins égales à celles de la "question de soi", que l'homme n'a jamais cessé de se poser. Pourtant, une science générale de l'image nous fait encore défaut, qui saurait rendre compte de cette unité symbolique fondamentale de l'activité humaine.Parallèlement à l'histoire de l'art et aux disciplines intéressées par les dispositifs techniques de production et de transmission des images, la perspective anthropologique en est une vision ouverte, qui met au jour des correspondances dans le temps et l'espace, révèle des affinités inaperçues entre les productions iconiques les plus anciennes du genre humain et celles qu'on s'est peut-être empressé trop vite de dire "nouvelles", images numériques ou représentations élaborées par l'imagerie scientifique.Hans Belting met ici ses réflexions à l'épreuve de divers types d'images, prélevées au fil de l'histoire humaine, depuis les images du culte des morts de l'Antiquité jusqu'aux images "virtuelles" contemporaines, en passant par la photographie, la théorie de l'ombre chez Dante ou l'analyse de la rivalité qui opposa quelque temps, à l'aube de l'humanisme et de l'émergence du sujet, blason et portrait.

      Pour une anthropologie des images
    • 2003

      Jusqu'à la naissance du romantisme, les oeuvres d'art imitent la nature ou racontent l'Histoire. Quand se forme l'idée d'un art moderne, l'œuvre d'art devient le témoignage de la quête d'un Art absolu et dernier. Cette révolution dans l'idée et le projet de l'art est indissociable de l'apparition des premiers musées. Dans les tentatives répétées des artistes pour dépasser le passé, s'enracine le rêve d'une oeuvre qui serait à elle seule tout l'art - ce chef-d'œuvre absolu qui va se révéler en fait... invisible. Le chef-d'œuvre invisible est une reconstruction/déconstruction passionnante de l'histoire de l'art depuis le début du XIXe siècle. Belting y explore les rêves, les triomphes et les échecs des peintres et des sculpteurs face au projet absolu de l'art. Il nous montre comment graduellement se défont l'idée de l'œuvre d'art individuelle et sacrée et le concept associé du " chef-d'œuvre " points cardinaux d'une modernité désormais morte. Ce faisant... Hans Belting nous donne son chef-d'œuvre à lui. Yves Michaud.

      Le chef-d'oeuvre invisible
    • 1998

      Avant la Renaissance, ce que nous appelons aujourd'hui " art " n'était pas regardé comme tel mais comme " image " de caractère sacré. En quoi la place accordée à ces images est-elle révélatrice des idéaux et des problèmes spécifiques aux civilisations qui se sont succédé, depuis la Rome impériale jusqu'à la Réforme ? Comment est-on passé du statut de symbole de la religion chrétienne au statut de bel objet ? C'est à ces questions, et à bien d'autres, que répond cet ouvrage, première histoire méthodique de l'image sacrée. Cette synthèse, rigoureuse et fort bien documentée, accompagnée d'une iconographie abondante et d'une bibliothèque de textes clés, couvre plus d'un millénaire. Un ouvrage de référence en matière d'histoire de l'art. L'auteur, Hans Belting, a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire de l'art européen et sur la théorie de l'art. Membre de l'Académie des sciences de Heidelberg, il a été professeur d'histoire de l'art à l'Université de Munich et enseigne actuellement à la Staatliche Hochschule für Gestaltung de Karlsruhe.

      Image et culte