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Georges Bataille

    10 septembre 1897 – 9 juillet 1962

    Essayiste, théoricien philosophique et romancier français, souvent qualifié de « métaphysicien du mal », Bataille s'est intéressé au sexe, à la mort, à la dégradation et au potentiel de l'obscène. Il a rejeté la littérature traditionnelle et a considéré que le but ultime de toute activité intellectuelle, artistique ou religieuse devrait être l'anéantissement de l'individu rationnel dans un acte violent et transcendant de communion. Roland Barthes, Julia Kristeva et Philippe Sollers ont tous écrit avec enthousiasme sur son œuvre.

    Georges Bataille
    Les larmes d'éros
    Poémes et nouvelles érotiques
    La part maudite: précédé de la notion de dépense
    L'expérience intérieure
    L'érotisme
    Le procès de Gilles de Rais
    • Du maréchal de Rais (1404-1440), l'abbé Bossard a écrit qu'il était " en toutes choses, le contre-pied de Jeanne d'Arc ", ajoutant que " tous deux composent les deux plus célèbres causes du Moyen Age et peut-être aussi des Temps Modernes ". A la lumière des textes de son procès, ici présentés, Georges Bataille, à son tour, a tenté de comprendre ce personnage hors norme et démontre dans une longue introduction que ses crimes sont ceux du monde où il les commit. Comme l'écrit Yves Florenne (Le Monde), " le monstre véritable, c'est donc ce temps même : un monde, une société, une classe. Cet élargissement du procès et de l'acte d'accusation, les analyses sociopsychologiques qu'il comporte forment la partie la plus neuve de l'étude, et celle qui provoquera le plus de remous ".

      Le procès de Gilles de Rais
    • "Expérience intérieure", paradoxalement nommée, puisqu'elle culmine dans une fusion de l'intérieur et de l'extérieur, du sujet et de l'objet, l'inconnu comme "objet" communiquant en elle avec un "sujet" abandonné au non-savoir, Bataille en décrit ainsi le mouvement : "c'est jouer l'homme ivre, titubant, qui, de fil en aiguille, prend sa bougie pour lui-même, la souffle, et criant de peur, à la fin, se prend pour la nuit". L'itinéraire profondément désordonné de Georges Bataille (1897-1962), qu'il soit spirituel, politique ou littéraire, répond, par-delà les limites du convenu, à la volonté de révéler une vue souveraine, dégagée des servitudes qu'impose la vie.

      L'expérience intérieure
    • «Toute la mise en œuvre de l'érotisme a pour fin d'atteindre l'être au plus intime, là où le cœur manque.»Georges Bataille.

      Poémes et nouvelles érotiques
    • Le sens de ce livre est, en un premier pas, d'ouvrir la conscience à l'identité de la " petite mort " et d'une mort définitive. De la volupté, du délire à l'horreur sans limites. C'est le premier pas nous menant à l'oubli des enfantillages de la raison ! De la raison qui jamais ne sut mesurer ses limites. Ces limites sont données dans le fait qu'inévitablement, la fin de la raison, qui excède la raison, n'est pas contraire au dépassement de la raison ! Par la violence du dépassement, je saisis, dans le désordre de mes rires et de mes sanglots, dans l'excès des transports qui me brisent, la similitude de l'horreur et d'une volupté qui m'excède, de la douleur finale et d'une insupportable joie !

      Les larmes d'éros
    • Menant une enfance religieuse, Pierre est amené par sa mère à l'age de dix sept ans vers une vie de débauche et de perversion. Partagé entre le plaisir et la honte, il respectera sa mère jusqu'à sa mort

      Ma mère