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Nina Bouraoui

    31 juillet 1967

    Les romans de Nina Bouraoui sont principalement écrits à la première personne, l'auteure elle-même les décrivant comme des œuvres d'autofiction. Cette approche narrative s'étend même aux pièces mettant en scène un narrateur masculin. Depuis ses débuts littéraires, Bouraoui a constamment reconnu l'influence de Marguerite Duras, bien que son écriture puise également dans les œuvres et les récits de vie de nombreux autres artistes. Ses explorations abordent des thèmes tels que l'identité, le désir, la mémoire, l'acte d'écrire, les expériences d'enfance et l'influence omniprésente de la culture des célébrités.

    La vie heureuse
    Beaux rivages
    Nos baisers sont des adieux
    Standard
    Sauvage
    Otages
    • Otages

      • 170pages
      • 6 heures de lecture
      4,8(5)Évaluer

      « Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai 53 ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire. » Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle. Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît. Un portrait de femme magnifique, bouleversant : chaque douleur et chaque mot de Sylvie deviennent les nôtres et font écho à notre vie, à notre part de pardon, à nos espoirs de liberté et de paix.

      Otages
    • À la fin des années 1970, Sami disparaît dans la campagne algéroise. Pour se souvenir de lui, Alya, son amie d'enfance, écrit chaque jour leur histoire, réinventant le passé et fixant le présent. Un roman sur les émotions de l'adolescence et du monde.

      Sauvage
    • Bruno Kerjen avait la certitude que "le monde réel était fait d'hommes et de femmes à son image, qui pouvaient être remplacés sans que personne remarque la différence de l'un, l'absence de l'autre". Employé d'une entreprise de composants électroniques, cet homme de 35 ans n'attendait rien de la vie. A l'occasion d'un week-end passé chez sa mère près de Saint-Malo, il recroise Marlène. La toxique Marlène de ses années de lycée. Bruno Kerjen, qui s'était comme protégé jusque-là d'éprouver tout sentiment, a désormais un rêve : Marlène. Portrait d'un antihéros de notre temps, d'un homme sans qualités replié sur lui-même, mû uniquement par la peur, Standard est aussi un roman tragique : un homme va chuter, inéluctablement et sous nos yeux, parce qu'il s'est décidé à aimer.

      Standard
    • Nos baisers sont des adieux

      • 160pages
      • 6 heures de lecture
      3,7(3)Évaluer

      Alger-Paris : le journal intime de Nina Bouraoui nous invite au voyage de sa mémoire. Elle compose les surimpressions de ses souvenirs algériens a sa vie parisienne. Un objet, un mail, un tableau, un corps, un reve sont prétextes a la réminiscence. Elle se révele tour a tour enfant étrange, amazone séductrice ou poétesse charnelle. Une confidence sans pudeur, et pourtant si pudique.

      Nos baisers sont des adieux
    • Beaux rivages

      • 224pages
      • 8 heures de lecture
      3,6(13)Évaluer

      C'est une histoire simple, universelle. Après huit ans d'amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation. Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d'amour. Les larmes rassemblent davantage que les baisers. J'ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu'ils ne sauront plus vivre sans l'autre et qu'ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l'amour triomphera toujours. En cela, c'est un roman de résistance. N. B. Une nouvelle preuve du talent éclatant de Nina Bouraoui. Alexandre Fillon, Lire. Personne ne décrit comme elle le goût salé du bonheur retrouvé. Olivia de Lamberterie, Elle.

      Beaux rivages
    • "Il n'y a aucun choix à aimer une fille. C'est violent. C'est l'instinct. C'est la peau qui parle. C'est le sang qui s'exprime. Je n'ai pas choisi d'aimer Diane. C'est une loi physique. C'est une attraction. C'est comme la Lune et le Soleil. C'est comme la pierre dans l'eau. C'est comme l'été et la neige. C'est de l'histoire naturelle. Ça reste longtemps dans le corps. C'est inoubliable. C'est la grande vie. J'aime Diane, je suis milliardaire." N. B.

      La vie heureuse
    • Avant Les Hommes

      • 96pages
      • 4 heures de lecture
      3,4(16)Évaluer

      Jérémie vit seul avec sa mère dans une maison près d'une grande résidence. En été, il est agacé par l'attraction étrange qu'exerce Sami. Nina Bouraoui aborde avec sensibilité l'ambivalence et la fragilité de l'adolescence.

      Avant Les Hommes
    • "Tous les hommes désirent naturellement savoir" est l'histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements. C'est l'histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat. J'avais dix-huit ans. J'étais une flèche lancée vers sa cible, que nul ne pouvait faire dévier de sa trajectoire. J'avais la fièvre.Quatre fois par semaine, je me rendais au Kat, un club réservé aux femmes, rue du Vieux-Colombier. Deux cœurs battaient alors, le mien et celui des années quatre-vingt.Je cherchais l'amour. J'y ai appris la violence et la soumission. Cette violence me reliait au pays de mon enfance et de mon adolescence, l'Algérie, ainsi qu'à sa poésie, à sa nature, sauvage, vierge, brutale.Ce livre est l'espace, sans limite, de ces deux territoires.

      Tous les hommes désirent naturellement savoir
    • " Je deviens Brio. Etre la première en tout. Etre un garçon avec la grâce d'une fille. Brio pour toute l'Algérie. Brio contre toute la France. Brio contre mon corps qui me fait de la peine. Brio contre la femme qui dit : Quelle jolie petite fille. Tu t'appelles comment ? Ahmed. Sa surprise. Mon défi. Sa gêne. Ma victoire. Je fais honte au monde entier. Je salis l'enfance. C'est un jeu pervers. C'est un jeu d'enfant. Non, je ne veux pas me marier. Non, je ne laisserai pas mes cheveux longs. Non, je ne marcherai pas comme une fille. Non, je ne suis pas française. "

      Garcon Manque
    • La voyeuse interdite

      • 143pages
      • 6 heures de lecture
      3,4(120)Évaluer

      Dans les rues d'Alger, les hommes s'étreignent. Derrière leurs portes closes, les femmes s'ennuient. Séparée de la ville par un rectangle de verre, une jeune fille observe. Un mur sale, un trolley bondé, une enfant imprudente lui donnent les mots d'une nouvelle histoire. Elle invente. Elle s'invente. Elle est pubère, son père ne lui parle pas depuis deux ans. La mère prépare l'intrigue, les sœurs se taisent. L'ennui ronge la capitale. Personne n'y échappe. Pas même le soleil !Les hommes attendent. Ils l'attendent. L'amour et l'espoir n'existent pas. Les pensées se cognent contre un espace amputé de son temps.Cachée derrière sa fenêtre, avide de savoir, la voyeuse force sur la réalité. Un voile s'éloigne, une petite fille meurt sous les pneus d'un camion. Les trous de serrure s'élargissent, la voyeuse dérobe la vie des autres. Le rêve s'impose. La mort guette. Toutes deux se convoitent, s'invitent, se rejettent. Le sang se faufile entre les mots et les maux.

      La voyeuse interdite