Où l'on retrouve Birahima, l'enfant-soldat desguerres tribales de Sierra Leone et du Liberia.Maintenant démobilisé, il se débrouille à Daloa,une ville du Sud de la Côte-d'Ivoire où il exerce lafonction d'aboyeur pour une compagnie de gbagas,les taxis-brousse locaux. Mais il rêve toujours derichesse et de gloire. Surtout, il n'a d'yeux que pourFanta, belle comme un masque gouro. Lorsque lafille décide de fuir vers le Nord, Birahima se proposecomme garde du corps. Chemin faisant. Fantaentreprend de faire l'éducation de son jeune compagnon.Elle lui raconte l'histoire de leur pays, desorigines à nos jours, que le gamin interprète à safaçon naïve et malicieuse. Et puis que ne donnerait-ilpas pour boire ainsi les paroles de Fanta ?
Ahmadou Kourouma Ordre des livres
Ahmadou Kourouma, romancier ivoirien de premier plan, offre une critique acerbe de l'Afrique postcoloniale, explorant la trahison des aspirations à l'indépendance. Profondément ancrée dans les traditions orales malinké, sa voix narrative est à la fois puissante et ironique, disséquant la descente du chasseur tribal au dictateur. Kourouma dépeint sans ambages l'absurdité du nationalisme et les conséquences tragiques de la guerre civile. Son œuvre constitue un examen essentiel de l'identité et de la résilience africaines face à d'immenses bouleversements sociaux.







- 2004
- 2002
Allah n'est pas obligé : roman
- 223pages
- 8 heures de lecture
Birahima, le narrateur de ce roman, a une douzaine d'années et il retrace son itinéraire d'enfant-soldat de l'Afrique contemporaine, entre le Liberia et la Sierra Leone. Orphelin, jeté sur les routes en compagnie d'un marabout mi-philosophe mi-escroc, Birahima se fait enrôler dans une bande de pillards. Kalachnikov en bandoulière, pour gagner sa solde, il va bientôt participer aux pires exactions : " De camp retranché en ville investie, /.../ j'ai tué pas mal de gens. /.../ beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d'être juste avec toutes les choses qu'il a créées ici-bas. " Après En attendant le vote des bêtes sauvages (Prix du Livre Inter 1999), Ahmadou Kourouma nous livre un récit picaresque et terrifiant sur une époque de massacres dont les enfants sont les tristes héros.
- 2000
En Afrique aujourd'hui, six veillées retracent toute l'histoire du général Koyaga et dressent le portrait féroce de ce despote qui assit son pouvoir sur des traditions liées à la magie et la peur des autochtones. Entre conte fantastique et chronique historique et politique.
- 2000
Allah n'est pas obligé
- 223pages
- 8 heures de lecture
Birahima, le narrateur de ce roman, a une douzaine d'années et il retrace son itinéraire d'enfant-soldat de l'Afrique contemporaine, entre le Liberia et la Sierra Leone. Orphelin, jeté sur les routes en compagnie d'un marabout mi-philosophe mi-escroc, Birahima se fait enrôler dans une bande de pillards. Kalachnikov en bandoulière, pour gagner sa solde, il va bientôt participer aux pires exactions : " De camp retranché en ville investie, /.../ j'ai tué pas mal de gens. /.../ beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d'être juste avec toutes les choses qu'il a créées ici-bas. " Après En attendant le vote des bêtes sauvages (Prix du Livre Inter 1999), Ahmadou Kourouma nous livre un récit picaresque et terrifiant sur une époque de massacres dont les enfants sont les tristes héros.
- 1995
Quel sera le sort de Fama, authentique prince malinké, aux temps de l'indépendance et du parti unique ? L'ancien et le nouveau s'affrontent en un duel tout à la fois tragique et dérisoire tandis que passe l'histoire, avec son cortège de joies et de souffrances. Au-delà de la fable politique, Ahmadou Kourouma restitue comme nul autre toute la profondeur de la vie africaine, mêlant le quotidien et le mythe dans une langue réinventée au plus près de la condition humaine. Dès sa parution en 1970, ce livre s'est imposé comme un des grands classiques de la littérature africaine
- 1990
Monnè, outrages et défis : roman
- 277pages
- 10 heures de lecture
Désobéissant à Samory, empereur de tout le pays mandingue, le roi de Soba, Djigui Kéfta, n'a pas rasé sa ville à l'arrivée des troupes coloniales - sûr que la magie des ancêtres, la protection d'Allah et la muraille édifiée à la hâte suffiraient à repousser les " Nazaréens". Ceux-ci prennent donc Soba sans coup férir. Mais tandis que les griots chantent la gloire de Djigui Keita et de ses cent vingt années de règne, le roi déchu s'enfonce dans une colla boration de plus en plus meurtrière avec l'occupant. Sous l'épopée tragique et dérisoire d'un peuple livré à la colonisation, perce la satire des Etats africains modernes livrés à leurs démons, et un réquisitoire aussi drôle que violent contre ces conformismes qui mènent parfois aux pires compromissions.