Robert Spaemann Livres

La notion de personne connaît de nos jours une vogue ambiguë dans les débats éthiques ou les discours politiques : on ne souligne parfois le respect dû à la personne que pour mieux suggérer que tous les hommes ne sont peut-être pas des personnes. Entre le point de vue purement intérieur du " sujet " et la perspective externe (celle du sociologue, par exemple) dans laquelle " les individus " sont saisis, les personnes, qui n'existent qu'au pluriel et dans une communauté de reconnaissance de l'unicité de chacune, sont le lieu fragile où s'atteste la dignité humaine. Spirituelles mais faites de chair et de sang, libres mais toujours ancrées dans un contexte, les personnes sont les êtres qui ont une nature. Déployant toute la richesse de cette expression, alternant, dans un style limpide, les exemples concrets et les références précises à l'histoire de la pensée, Robert Spaemann propose ici une synthèse magistrale entre l'engagement résolu et la profondeur philosophique.

Dans la philosophie morale d'aujourd'hui, y a-t-il encore une place pour ce que les Grecs nommaient l'eudaimonia, le bonheur ou la réussite de la vie ? Telle pourrait être la forme moderne de la question fondatrice de toute éthique : entre la dispersion des instants de plaisir et l'unité impersonnelle du devoir, quelle norme commune peut éclairer l'homme dans la conquête de son humanité ? Robert Spaemann, dans cet essai sur l'éthique, montre à la fois comment cette question s'enracine et se différencie à travers toute la tradition philosophique, et quels sont les problèmes sans précédent qui, aujourd'hui, appellent le philosophe à la reprendre à nouveaux frais. La réponse proposée par Robert Spaemann tient en deux éléments principaux : rappeler, contre les théories modernes réductionnistes, qu' "il n'y a pas d'éthique sans métaphysique " ; montrer que ce fondement métaphysique trouve son expression dans l'expérience de la " bienveillance ", par laquelle le sujet s'éveille à la raison et à la réalité d'autrui. C'est cet " éveil " qui peut motiver la structuration de l'amour par la responsabilité, et son aboutissement dans le pardon.

Considéré comme le penseur de la Réaction. Louis de Bonald est en fait un moderne qui s'ignore. Son projet intellectuel a consisté à subvertir la pensée et les concepts des Lumières pour construire un système qui refonde rationnellement la légitimité monarchique en reprenant à son compte toutes les grandes idées de la modernité politique tout en les réinterprétant dans un sens opposé à celui de la Révolution. La pensée bonaldienne dévoile le caractère élastique des concepts modernes. Robert Spaemann montre comment les efforts du vicomte de Bonald pour refonder une philosophie sociale l'amènent finalement à faire de la théorie de la société une forme de prima philosophia tellement englobante qu'elle envient à prendre la place de la métaphysique Père de la sociologie. Louis de Bonald annonce Comte et Maurras mais également Lamennais.

Exploring the essence of humanity, this book delves into various avenues for understanding our nature. It poses critical questions about whether to examine genetics and DNA, the history of human adaptation and evolution, or the significance of cultural achievements and social structures. By engaging with these diverse perspectives, the text invites readers to reflect on the complexities of what it means to be human.

What does it mean to love someone? What does the concept of human dignity mean, and what are its consequences? What marks the end of a person's life? Is personhood more than consciousness? These perplexing questions lurk beneath the surface of everyday life, surfacing only to demand urgent attention in crises. Renowned German philosopher Robert Spaemann addresses these and other foundational enigmas in three eloquent short essays. Speaking wisdom to controversy, he offers carefully considered, novel approaches to key philosophical and theological questions about the nature of human love (-The Paradoxes of Love-), dignity (-Human Dignity and Human Nature-), and death (-Is Brain Death the Death of a Human Person?-).

The German philosopher Robert Spaemann is one of the most important living thinkers in Europe today. This volume presents a selection of essays that span his career, from his first published academic essay on the origin of sociology (1953) to his more recent work in anthropology and thephilosophy of religion. Spaemann is best known for his work on topical questions in ethics, politics, and education, but the light he casts on these questions derives from his more fundamental studies in metaphysics, the philosophy of nature, anthropology, and the philosophy of religion.At the core of the essays contained in this book is the concept of nature and the notion of the human person. Both are best understood, according to Spaemann, in light of the metaphysics and anthropology found in the classical and Christian tradition, which provides an account of the intelligibilityand integrity of things and beings in the world that safeguards their value against the modern threat of reductionism and fragmentation. A Robert Spaemann Reader shows that Spaemann's profound intellectual formation in this tradition yields penetrating insights into a wide range of subjects,including God, education, art, human action, freedom, evolution, politics, and human dignity.

La publicación de este texto inédito hasta ahora en español, y traducido sólo al inglés y al alemán, supone un paso esencial en el conocimiento de la filosofía de Karol Wojtyla, Juan Pablo II. Con frecuencia encontramos llamadas de los medios de comunicación a una regeneración ética de la sociedad, pero es menos habitual que alguien proponga cómo realizarlas; pues bien, Karol Wojtyla muestra que sólo lo logrará aquella ética que intente mejorar intrínsecamente al hombre como persona. Este libro, primero de dos volúmenes, recoge los famosos cursos de Ética que impartió en la Universidad Católica de Lublin durante 1954 a 1956. En el primero, titulado "El acto y la vivencia ética", pone las bases de una ética de corte personalista; en el segundo, "El bien y el valor", hace un apasionante recorrido y valoración de los grandes éticos de la historia, desde Platón y Aristóteles, hasta Kant y Scheler.

Aller Streit um den »wahren« Rousseau ist vergeblich. Für jede Verirrung Rousseaus gibt es auch eine Kritik, die sich bei Rousseau selbst findet. Das spätmoderne Individuum wurde schon von Rousseau unnachsichtig entlarvt. Und dennoch stilisierte sich der »arme Jean-Jacques« wie kein Zweiter vor oder nach ihm als zerrissene Persönlichkeit. Diesen fundamentalen Widersprüchen im Denken Rousseaus und seiner Persönlichkeit geht Robert Spaemann auf den Grund. Rousseau wurde zum Vorläufer des modernen Menschen, der auch das 21. Jahrhundert bestimmen wird.

Gibt es Bedingungen für ein glückliches Leben? Und wenn es sie gibt, wie lauten sie? Gibt es grundvoraussetzungen und Maßstäbe guten Handelns? Diese Fragen stehen im Mittelpunkt dieses Lehr- und Lesebuchs zur Ethik, das sich an alle Philosophieinteressierten wendet - an Schüler und Lehrer der Oberstufe ebenso wie an Lehrende und Studierende an Universitäten. Das Buch vereint ausgewählte, zentrale Texte der praktischen Philosophie von Platon bis zur Gegenwart. Sie werden in ihrem je eigenen Argumentationszusammenhang möglichst vollständig wiedergegeben und durch allgemeinverständliche Einleitungen, Bearbeitungsfragen und Antworten eingehend erläutert. Die Texte können damit als Material eines anspruchsvollen Ethikunterrichts wie auch als Grundlage eines Selbststudiums dienen. Das Buch gliedert sich nach den Grundfragen und -themen der Ethik - Was heißt Ethik? - Tugend-, Pflicht- und Nutzenethik - Wert- und Diskursethik - Freiheit als Voraussetzung für Sittlichkeit - Recht und Gerechtigkeit - Was heißt Glück? - Freundschaft und Liebe - An den Grenzen der Ethik