Traduit de l'Anglais par Léo Lack Agé de seize ans, Hans Schwarz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuggart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un' garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence. C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer de sa vie et d'oublier l'enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.
Fred Uhlman Livres
Fred Uhlman était un écrivain, peintre et avocat d'origine juive, né en Allemagne et devenu citoyen britannique.







Ce jour de printemps, Fred Uhlman, jeune avocat plein d'avenir, se rendit comme d'habitude à son cabinet pour y étudier les dossiers en cours. Mais on était en 1933, à Stuttgart, et Fred Uhlman était juif. Le coup de téléphone fut très bref : " Il fait beau à Paris aujourd'hui. Aujourd'hui. " Uhlman avait compris. Il rassembla quelques vêtements, un peu d'argent, sauta dans sa voiture et quitta pour toujours sa ville, sa famille, son pays... Ce bref récit est, dans sa sobriété et sa concision, un écho bouleversant de la plus affreuse tragédie de l'histoire humaine. Arthur Koestler ne s'y était pas trompé, qui avait le premier fait l'éloge de la " qualité musicale obsédante et lyrique à la fois " du talent de Fred Uhlman, " comme si Mozart avait écrit Le Crépuscule des Dieux "...
Qu'ont en commun Jules et Jim, Montaigne et La Boétie, le Petit Prince et le renard, si ce n'est d'avoir rencontré un véritable ami ? Complicité, fidélité et solidarité caractérisent ce lien étonnant qui unit les hommes par-delà les pays, les années et les guerres. Les grands écrivains de la littérature mondiale - La Fontaine, Zola, Molière, Camus ou encore Fred Uhlman - ont exploré les multiples facettes de l'amitié et décrit avec sensibilité des moments de bonheur partagé.
The making of an Englishman
- 368pages
- 13 heures de lecture
Stationen eines jüdischen Lebens im 20. Jahrhundert: Kindheit in Stuttgart · Erster Weltkrieg · Schlagende Verbindung in Freiburg · Eintritt in die SPD und Bekanntschaft mit Kurt Schumacher · Flucht vor den Nazis nach Frankreich · Pariser Künstlerkreise · Ausstellungen · Reise nach Spanien · England · Begegnung mit Kokoschka · Internierungslager · Freundschaft mit Kurt Schwitters
Opětné spojení
- 69pages
- 3 heures de lecture
Příběh mladého přátelství německého aristokrata a židovského chlapce v době vzestupu nacismu.
Trilogia del ritorno
L'amico ritrovato. Un'anima non vile. Niente resurrezioni, per favore
- 222pages
- 8 heures de lecture
"Mi sentivo prima tedesco, poi ebreo". In questa frase piena di rimpianto è racchiuso il fascino dei tre romanzi brevi di Fred Uhlman, nati dalla tragedia di chi, disperatamente innamorato della Germania e della sua cultura, nel 1933 se ne vide improvvisamente allontanato in nome di una motivazione aberrante come quella razziale. Nella "Trilogia del ritorno", con una scrittura di grande sobrietà, Fred Uhlman ha dettato la condanna di una delle pagine più agghiaccianti della nostra storia, creando tre gioielli di prosa che si illuminano vicendevolmente e riuscendo a trarre una musica semplice e malinconica dalla tragedia di un'intera civiltà.
Feltrinelli Ragazzi: L’amico ritrovato
- 112pages
- 4 heures de lecture
I romanzi di questa "Trilogia" nascono dalla tragedia di chi fu allontanato dal proprio paese in nome di una motivazione aberrante come quella razziale. In "L'amico ritrovato" questa lacerazione coincide con la fine dell'amicizia tra due compagni di liceo, Hans Schwarz, ebreo figlio di borghesi, e il nobile Konradin von Hohenfels. Il nazismo travolge questo legame come un contagio che sembra colpire anche l'amico di un tempo e portarlo al tradimento. La smentita verrà solo trent'anni anni dopo, imprevista e commovente, nell'ultima lettera scritta da Konradin in "Un'anima non vile". Così l'amicizia è al centro dell'esperienza di Simon Elsas che, tornato dall'esilio, lenirà le ferite dell'anima confrontandosi con i suoi amici di un tempo.