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Patrick Rambaud

    21 avril 1946

    Patrick Rambaud est un écrivain français dont l'œuvre littéraire se distingue par une fine observation de la narration et du style. Il explore souvent des thèmes à travers des parodies, faisant preuve d'une compréhension sophistiquée des conventions littéraires et d'un esprit vif. La prose de Rambaud se caractérise par sa richesse et sa construction méticuleuse, créant des récits à la fois captivants et stimulants. Ses contributions significatives à la littérature française contemporaine offrent aux lecteurs un mélange unique de divertissement et de profondeur intellectuelle.

    Patrick Rambaud
    Le Roland-Barthes sans peine
    Il neigeait
    La bataille
    La Bataille, Tome 1
    La Bataille, Tome 2
    L'absent
    • L'absent

      • 354pages
      • 13 heures de lecture
      4,0(7)Évaluer

      « Après La Bataille, après Il neigeait, voici le troisième volet de ma fin d'Empire. Cette fois, je vous emmène en 1814. L'Europe envahit la France pour abattre Napoléon. Paris est assiégée, ses habitants voient apparaître des Cosaques entre les moulins de Montmartre. Nous suivons Octave, un agent impérial qui infiltre les milieux royalistes : réunis dans un Comité, des conjurés préparent en effet le retour des Bourbons. La capitale est bientôt investie, les armées étrangères défilent sur les Grands boulevards, et Octave se retrouve dans une situation trouble : les royalistes l'envoient espionner Napoléon, reclus à Fontainebleau, quand à Paris il espionnait les royalistes pour Napoléon. Il restera cependant fidèle à l'Empire, profitant de son rôle pour intoxiquer le nouveau gouvernement de Louis XVIII. Après bien des péripéties, ce témoin privilégié va assister à l'abandon des maréchaux, à la tentative de suicide de l'Empereur, à son abdication forcée, et il le suivra en exil à l'Ile d'Elbe, un rocher au large de la Toscane. Comment un homme qui a gouverné un continent peut-il supporter de régenter une sous-préfecture ? Il est entouré d'agents secrets et d'assassins, on vient le visiter de toute l'Europe comme un animal de zoo, il a peur, il joue, il déprime, il rêve, se maquille en arlequin pour un bal masqué que donne sa soeur Pauline, organise une Cour de pacotille. Pour la première fois, la seule de son aventure, l'Empereur devient humain. Cet épisode de l'île d'Elbe nous permet de le voir de près. En France, le soir dans les casernes, ses anciens soldats souhaitent son retour. Ils trinquent à l'Absent. » P.R.

      L'absent
    • Ce deuxieme volet du récit épique et tumultueux de La Bataille s'ouvre sur la bataille d'Essling proprement dite, qui voit se jeter les uns contre les autres soldats de Napoléon et soldats autrichiens. Les personnages historiques sont légion : Napoléon, bien sur, mais aussi Masséna ou Stendhal, et meme le colonel Lejeune, héros de ce récit, dont Rambaud a trouvé la trace dans les archives de l'époque.

      La Bataille, Tome 2
    • Mai 1809 : La Grande Armée de Napoléon s'apprete a traverser le Danube sur l'immense pont flottant construit en une nuit par le génie français. De l'autre côté du fleuve, l'Archiduc Charles et les armées autrichiennes les attendent, bien décidés a venger l'humiliation d'Austerlitz. L'horreur est en marche. La bataille d'Essling, c'est la premiere grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés. Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derriere vous toute espérance. Bienvenue au coeur de La Bataille !

      La Bataille, Tome 1
    • " J'entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d'un champ de bataille ; ma bataille, c'est Essling. " Ce roman, Balzac fait semblant d'y travailler, il y pense, il visite les lieux, rencontre des témoins, prend des notes. Il l'annonce dans une longue lettre à Madame Hanska mais, bousculé par mille projets, il ne nous donnera jamais ce livre qui l'obsède. Pourquoi Balzac voulait-il raconter Essling ? Pourquoi nous emmener aux portes de Vienne en 1809 avec Napoléon? Pourquoi pas Marengo, Aboukir, Austerlitz ou Wagram ? Pourquoi ces deux journées féroces où personne n'a envie de se battre, qui laissent quarante mille morts dans les blés ? Pour le comprendre, je ne voyais qu'une solution : franchir à mon tour le Danube, chevaucher avec Lannes et Masséna, sentir la chaleur des incendies, risquer les boulets autrichiens. Ce fut d'abord une interrogation, puis une curiosité, ensuite une envie, enfin une nécessité. A cheval !

      La bataille
    • Il neigeait

      • 286pages
      • 11 heures de lecture
      3,7(53)Évaluer

      Les grands échecs napoléoniens l'inspirent ! Après La Bataille, qui relatait Essling (1809), l'une des premières défaites de l'Empereur que Balzac rêva (mais rêva seulement) de mettre en mots, Patrick Rambaud s'intéresse à la célèbre retraite de Russie (1812). Des centaines de milliers d'hommes périrent dans les déserts, les forêts, la boue et le froid du territoire russe. Certains y révélèrent leur courage, leur ténacité, d'autres leur lâcheté et leur vulnérabilité. Patrick Rambaud fait revivre ces hommes et ces femmes qui participèrent à la débâcle de la Grande Armée. Il souffle un tel vent de réalisme dans cette nouvelle épopée napoléonienne que le vœu de Balzac s'en trouve une fois de plus réalisé : "Le livre fermé, vous devez avoir tout vu intuitivement et vous rappeler la bataille comme si vous y aviez assisté." Patrick Rambaud est polygraphe ! Outre ses romans, dont La Bataille, prix Goncourt et Grand Prix du roman de l'Académie française en 1997 , il est l'auteur de parodies, de sketches (dits par Bernard Haller), de scénarios (pour Jean-Pierre Mocky) et d'un spectacle monté par Jérôme Savary. --Laure Anciel

      Il neigeait
    • "Que cent mille grâces vous soient rendus, Sire, pour avoir suivi le conseil que j'osai vous prodiguer à l'issue de ma dernière chronique : vous avez finalement dégagé. J'avoue, je n'avais pas le courage d'en reprendre pour cinq ans, tant ce travail de soutier épuise le style et le moral. La fin joyeuse de votre règne électrique, ô Désopilante Majesté, me permet d'entamer avec sérénité cet ultime volume de vos prousesse, lequel va relater par le menu l'affreuseté de votre dernière année sur le trône, matamoresque et dangereuse."Dans ce dernier volume de la Chronique du règne de Nicolas ier, Patrick Rambaud fait ses adieux irrévérencieux au Prince sortant, non sans observer les premiers pas, bien normaux et chahutés, de François IV et de la Marquise de Pompatweet

      Tombeau de Nicolas Ier et avènement de François IV
    • L'histoire du Canard enchaîné par Patrick RambaudAdaptée du livre culteNé en pleine tourmente de la première Guerre mondiale, le Canard Enchaîné demeure depuis plus d'un siècle la référence d'une presse libre, réfractaire à tout ordre, à tout enrôlement et à toute censure.Quatre directions seulement en cent ans : une équipe soudée et une stabilité nécessaire pour affronter les nom breuses personnalités et crises politiques qui secouent l'ordre mondial et national.L'histoire atypique d'un volatile haut en couleur, faite de personnages saillants et truculents.Compagnon de route et proche ami du journal, Patrick Rambaud est journaliste et écrivain. Il est notamment l'auteur de La Bataille (1997, prix Goncourt et Grand Prix du roman de l'Académie fran çaise), et plus récemment d' Emmanuel Le Magnifique . En 2008 il est élu membre de l'Académie Goncourt.

      Le roman du Canard
    • Chronique du règne de Nicolas Ier

      • 180pages
      • 7 heures de lecture

      « Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l’a vu fixe et arrêté ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades comme s’il était engoncé dans un costume que lui taillait pourtant à sa mesure un artiste italien de renom. (…) Quand il parlait en public, plusieurs fois dans une même journée, il se rengorgeait ainsi qu’un pigeon et se livrait à de curieuses contorsions pour animer ses dires… » P.R. Amusé, atterré, ébloui, agacé par la passion, l’amour et l’attention que suscite notre nouveau président – notre nouvel empereur, devrait-on dire –, Patrick Rambaud s’est lancé dans une chronique un peu particulière : conter, au jour le jour, l’éclosion de ce nouveau monarque, se fondant sur des faits vrais, mais dans l’esprit, avec la drôlerie et la cruauté de Saint-Simon… Dans cette chronique irrévérencieuse, on croise ainsi un souverain trépidant, une impératrice pincée qui règne sur son empereur, un dauphin de dix ans, des ministres empoudrés et fébriles, un duc de Bordeaux tragique, des barons à genoux… Rien n’échappe à la plume de notre chroniqueur, ni le short, ni le renouveau de la lampe Empire, ni les flagorneries des princes, ni les courbettes des petits marquis… ni, enfin, la folie amoureuse d’autres chroniqueurs et portraitistes un peu moins agacés&hellip.

      Chronique du règne de Nicolas Ier