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John Fante

    8 avril 1909 – 8 mai 1983

    John Fante fut parmi les premiers écrivains à dépeindre les moments difficiles rencontrés par beaucoup à Los Angeles. Son œuvre et son style ont influencé des auteurs tels que Charles Bukowski et Jack Kerouac. L'écriture de Fante est reconnue comme une voix « criminellement négligée », offrant une perspective brute sur la vie et la lutte de l'artiste.

    John Fante
    The Brotherhood of the Grape
    The Bandini Quartet
    Le vin de la jeunesse
    L'orgie
    Grosse Faim
    Demande à la poussière
    • 2006

      Fils d'immigrés italiens et double déguisé de John Fante, Dominic Molise voit son père tomber du piédestal sur lequel il l'avait placé. Lors d'un week-end fatidique dans une mine, le jeune homme devra affronter la face cachée insoupçonnée de celui qu'il voyait comme un humble et honnête poseur de briques.On retrouve dans L'orgie les thèmes chers à l'auteur : le mensonge du père, la piété d'une mère, le rêve américain du fils. Entre humour et désespoir, Fante dynamite allègrement les relations familiales, la fin de l'enfance et les illusions perdues." Pour écrire L'orgie , comme son Vin de la jeunesse , Fante a pressé, furiosissimo , Les Raisins de la colère . De la vendange, le père Steinbeck tirait une morale ; malgré l'adversité, Fante en rapporte d'abord une extraordinaire énergie. Du désespoir ? "Michel Grisolia, L'ExpressTraduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent

      L'orgie
    • 2002

      " Personne ne sait mieux que Fante dire les humiliations de l'enfance, les espoirs insensés et déçus, les rages au cœur et au ventre, les tendresses frustrées, les désirs impétueux. Personne ne sait dire aussi bien cette enfance-là, avec ses drames et ses rêves. Sans eau de rose, sans trémolos, avec une émotion vibrante et sèche, Le Vin de la jeunesse est à coup sûr un grand classique de la littérature sur l'enfance. " Michèle Gazier, Télérama.

      Le vin de la jeunesse
    • 2001

      Grosse Faim

      • 383pages
      • 14 heures de lecture
      3,0(3)Évaluer

      Ecrites entre 1932 et 1959, ces dix-sept nouvelles inédites de John Fante nous rappellent, si besoin était, ce que l'œuvre tout entière du fils d'immigrés des Abruzzes doit à l'autobiographie. Les aventures d'Arturo Bandini, le double romanesque de l'écrivain, reprennent ici parmi une kyrielle d'Italiens exilés en Amérique pour le meilleur comme pour le pire, défendant bec et ongles la Très Sainte Eglise catholique, apostolique et romaine ainsi que l'intouchable familia menacée, entre autres, par les amours illicites. Dans " l'opéra du moi " composé par le grand Fante, ces nouvelles sont de splendides intermezzi où grandes espérances et amères désillusions tissent le contrepoint tragi-comique de l'existence. On découvrira aussi la violente indignation de Fante confronté au racisme des Américains, mais aussi des Japonais ou des Philippins dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Bref, Grosse Faim est un grand cru du " vin de la jeunesse " ainsi que de l'âge mûr et, cerise sur le gâteau, on y lira aussi la préface intégrale et fiévreuse de Demande à la poussière.

      Grosse Faim
    • 1986

      Demande à la poussière

      • 280pages
      • 10 heures de lecture
      4,2(24935)Évaluer

      " Un jour j'ai sorti un livre, je l'ai ouvert et c'était ça. Je restais planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l'or à la décharge publique. J'ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre énergie et était suivie d'une semblable et la vraie substance de chaque ligne donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose sculptée dans le texte. Voilà enfin un homme qui n'avait pas peur de l'émotion. L'humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi. J'avais une carte de la Bibliothèque. Je sortis le livre et l'emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu'il y avait là un homme qui avait changé l'écriture. Le livre était Ask the Dust et l'auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m'influencer dans mon travail. " Charles Bukowski, 1979.

      Demande à la poussière