Tout juste sorti du collège, le chevalier Des Grieux rencontre Manon Lescaut et en tombe éperdument amoureux. Il se destine à l'ordre de Malte, elle doit rejoindre un couvent. Ils fuient. Mais Manon est volage et cruelle. Elle aime le luxe et les plaisirs. Pour elle, il triche, il tue et il mendie.
Jean Cocteau Livres
Jean Cocteau était un artiste français dont l'œuvre naviguait entre les sensibilités classiques et avant-gardistes. Il s'est confronté au langage du modernisme, explorant les codes verbaux et la mise en scène théâtrale pour forger une avant-garde classique paradoxale. Son approche polyvalente et non conventionnelle a laissé une marque significative au théâtre et au cinéma, lui valant une reconnaissance internationale.







Portraits souvenir
- 216pages
- 8 heures de lecture
Série d'articles étincelants parus dans le ##Figaro##, au début de 1935. Cocteau raconte sa vie et celle du monde des lettres et des arts, plus précisément du Paris littéraire, artistique et mondain (I. Duncan, S. Bernhardt, C. Mendès, L. Daudet, Gide, Colette, A. de Noailles, etc.) dans les années 1900-1914.
Parents Terribles
- 235pages
- 9 heures de lecture
Comporte une introduction sur Cocteau et cette pièce mystérieuse, un dossier qui retrace la création mouvementée de l'oeuvre, des attaques qu'elle a subies, une revue de presse incluant notamment des articles d'Aragon et de Kessel, et surtout une série de pages inédites ou l'auteur commente sa pièce, ainsi qu'un historique des mises en scène
Yvonne : La tête me tourne, j'ai fait une folie, une folie affreuse. J'ai fait... Michel : Parle-nous. Yvonne : Je ne peux pas. Je voudrais. Sauvez-moi ! Sauve-moi, Mik ! Pardonne-moi, Mik. Je vous ai vus ensemble, là-bas, dans le coin. Je me suis dit que je vous gênais, que je dérangeais les autres. Michel : Maman ! Yvonne : J'ai perdu la tête. Je voulais mourir. Mais je ne veux plus mourir. Je veux vivre. Je veux vivre avec vous ! Vous voir... heureux.
Obéissant à l'oracle, Oedipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. Oedipe se crève les yeux et sa mère se pend. S'inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : Oedipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe en virtuose. Non, l'homme n'est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. Ce grand texte dit tout sur l'homme avec infiniment d'humour et de poésie.
Pour Edith Giovanna Gassion, le destin prend la forme d'une rencontre avec Louis Leplée, l'homme qui lui donnera sa chance en la faisant débuter sur les planches de son cabaret et lui trouvera son premier nom de scène : la môme Piaf. Ainsi s'ouvre Au bal de la chance. Nous sommes en 1935, la jeune femme aura vingt ans dans quelques semaines. Mais laissons Edith nous conter la suite... L'unique autobiographie signée par Piaf fut publiée en 1958 à Genève, avec une préface de Jean Cocteau. Cette édition, augmentée d'une postface de Fred Mella, ancien soliste des Compagnons de la chanson, est présentée et annotée par le musicologue Marc Robine.
À la sortie du lycée Condorcet, Paul est terrassé par une boule de neige lancée par son idole, Dargelos, le coq du collège. Trop faible, il n'ira plus en classe, so sœur Élisabeth le soignera dans leur chambre, navire imaginaire qui, tous les soirs, appareille pour des contrées lointaines. Ni Gérard qui aime Élisabeth, ni Agathe qui aime Paul n'empêcheront le frère et la sœur de s'adorer et de se déchirer. Cette œuvre clef de Jean Cocteau est un conte fantastique, un roman de poète dont le récit devient chant. La chambre est un sanctuaire où l'on célèbre un culte à l'amour et à la mort. Il y a une prêtresse, il y a un trésor, il y a des victimes sacrifiées. Il y a envoûtement et malédiction.
«Antigone est ma sainte», disait Cocteau. C'est pourquoi il a traduit et «contracté» la pièce de Sophocle. «... Parce que je survole un texte célèbre, chacun croit l'entendre pour la première fois.»C'est dans Les mariés de la Tour Eiffel qu'on trouve la phrase célèbre : «Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur.» Sur la première plate-forme de la tour Eiffel évolue une noce bourgeoise, qui vient se faire photographier, tandis que deux phonographes commentent l'action. Une bouffonnerie qui exprime toute la déconcertante poésie du banal.



