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Joyce Carol Oates

    16 juin 1938

    Joyce Carol Oates est une auteure prolifique dont les œuvres explorent fréquemment les aspects plus sombres de la vie américaine. Son écriture est reconnue pour son intensité et son exploration pénétrante de la psyché humaine. À travers ses récits, elle examine sans relâche les thèmes de la violence, de l'identité et des complexités des relations humaines. Oates se distingue par sa capacité à capturer la réalité brute et la profondeur émotionnelle de ses personnages.

    Joyce Carol Oates
    Le ravin
    Zarbie les yeux verts
    Les Chutes
    Délicieuses pourritures
    Nous étions les Mulvaney
    Amours profanes
    • Amours profanes

      • 346pages
      • 13 heures de lecture
      3,5(2)Évaluer

      D'abord il y a le cadre : l'univers fadasse et gris d'une petite université américaine. Un espace où la routine, les espoirs déçus et les rivalités mesquines tiennent lieu de gloire et de dérivatifs à l'ennui. Ensuite il y a les êtres qui hantent les lieux : une petite cohorte étriquée d'universitaires aux rêves rabougris. Enfin, il y a l'événement... St Dennis, le plus grand poète anglais contemporain, va séjourner dans les lieux, une année durant. Chacun alors de s'empresser, de se disputer l'honneur de recevoir l'inspiré des Muses et, qui sait, de devenir son ami. Hélas, l'homme qui arrive est un vieillard usé, sans ressort, dont la présence ne va rien changer au naufrage de la petite communauté. Même Brigit, ex-romancière à succès, ne pourra échapper à l'atmosphère ambiante qui, peu à peu, la ronge. Joyce Carol Oates jette un regard ironique et impitoyable sur cette petite société en dérive. Tableau tendre et acide, Amours profanes campe une nouvelle Babylone attachante et poignante, dont les ombres fascinent autant qu'elles répugnent.

      Amours profanes
    • À Mont-Ephraim, petite ville de l’État de New York, tout le monde connaît les Mulvaney, et leur envie de bonheur et de réussite. Michael, le père, d’origine modeste, a su, à force de travail, obtenir sa place au soleil et se faire accepter par la bonne société de la ville. Grâce à sa femme, qu’il adore, la ferme qu’ils habitent est un coin de paradis, une maison de conte de fées où, au milieu d’une nature splendide, entourés de chiens, de chats, d’oiseaux, de chevaux et immensément d’amour, leurs trois fils et leur fille Marianne vivent une enfance inoubliable. Mais, le jour de la St-Valentin 1976, un drame survient qui met un terme à cette existence idyllique, fait voler la famille en éclats et marque de manière indélébile chacun de ses membres… C’est Judd Mulvaney, le benjamin qui, devenu journaliste, retrace l’histoire des siens, avec humilité parce qu’il sait que « rien de ce qui se passe entre des êtres humains n’est simple et qu’il est impossible de parler d’eux sans les simplifier ou en donner une image déformée. » Il évoque avec nostalgie le bonheur lumineux qui était le leur avant la « chute », puis raconte la désagrégation de la famille, la dureté de la société à l’égard des « perdants », et le parcours long, douloureux, émouvant, que suivront les Mulvaney avant de parvenir, chacun à sa façon, à retrouver l’amour et la sérénité.

      Nous étions les Mulvaney
    • Délicieuses pourritures

      • 125pages
      • 5 heures de lecture
      3,7(3459)Évaluer

      Une prestigieuse université féminine de la Nouvelle-Angleterre dans les années 75. On conteste plus que jamais les valeurs bourgeoises sur fond de drogues, de cigarettes, d'art et de poésie. Gillian Brauer, 20 ans, brillante étudiante de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui a décidé de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime. Il n'octroie ses compliments qu'aux confessions les plus osées ce qui génère surenchères malsaines et incidents ravageurs parmi des filles survoltées, avides de retenir l'attention - et plus - du maître. Tentatives de suicide, incendies inexpliqués, anorexie, somnifères, tous les éléments d'un drame annoncé sont réunis avec, dans un rôle d'une épaisseur glauque, la mystérieuse Dorcas, l'épouse - française - d'Andre, sculptrice, collectionneuse d'affreux totems. Et grande prêtresse de ces amours vénéneuses dont Joyce Carol Oates nous offre ici le récit haletant, à la morale superbement perverse.

      Délicieuses pourritures
    • Les Chutes

      • 576pages
      • 21 heures de lecture
      3,6(112)Évaluer

      Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange. Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille. Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique : les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 1950 et 1960, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place. Un roman aussi beau et tumultueux que ces chutes au charme maléfique.

      Les Chutes
    • Franky a tout pour être heureuse: un père riche et célèbre, une mère artiste et adorable, une somptueuse maison. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Sous ses airs de jeune fille sage ne cache-t-elle pas, elle-même, une adolescente rebelle, assoiffée de justice qu'elle surnomme Zarbie? En fait, Franky sent bien que quelque chose ne va pas. De là à imaginer le drame puise prépare sous son toit... Il faudra beaucoup de courage à Franky pour laisser Zarbie lui ouvrir les yeux sur la vérité. Un irrésistible suspens psychologique et bouleversant, que l'on garde en soi . Le second roman pour adolescents de ce grand auteur américain après Nulle et grande gueule.

      Zarbie les yeux verts
    • Weymouth, New Jersey. Agent immobilier le jour et photographe la nuit, Matt McBride semble heureux. Qui se douterait qu'il n'a pas oublié le cadavre atrocement mutilé de Marcey Mason, découvert jadis dans un ravin ? Aujourd'hui encore, il est certain c ce meurtre aurait pu être évité s'il avait été moins indifférent au charme de la jeune fille. Aussi, quand il apprend que son amie Diana Zwolle a récemment disparu, impossible ne pas lier les deux affaires. A croire que Matt porte malheur et qu'il a raison de se sentir coupable. Même s'il est innocent. Ce qui n'est pas évident à prouver. Surtout à la police, qui le soupçonne d'être le tueur qu'elle recherche. Comme expliquer que culpabilité et innocence sont parfois affaire de nuances ?

      Le ravin
    • Mère disparue

      • 513pages
      • 18 heures de lecture
      3,4(47)Évaluer

      Elle est allongée sur le sol du garage. Inerte. Ses jolis vêtements sont imprégnés de sang. Épouvantée, Nikki secoue sa mère. En vain. Devant ce corps déjà froid, elle doit se rendre à l'évidence : on l'a assassinée. Pour la retenir encore un peu, Nikki enquête auprès de ses proches, ose les questions qu'elle n'a pas eu le temps de poser. Les réponses ont un parfum de révélations...

      Mère disparue
    • Etouffée par la boue : voilà comment aurait du finir la petite "Mudgirl", si un couple de Quakers ne l'avait pas sauvée in extremis des griffes de sa mère démente. Pendant des années, ses parents adoptifs la protégeront des conséquences de son ignoble passé. Adulte, devenue présidente d'une université de renom, elle doit retourner sur les lieux de son enfance. Confrontée à ses origines et à des angoisses professionnelles qui la rongent de manière imprévisible, elle sombre peu à peu dans la folie...

      Mudwoman
    • Ce n'était pas comme si elle ne nous avait pas prévenues. Ce n'était pas comme si elle ne nous y avait pas préparées. Nous savions que quelque chose n'allait pas ces derniers mois. Mais Tink n'a pas vraiment disparu. Tink est partie et pourtant – elle est là quelque part, même si nous ne pouvons la voir.

      Ce que j'ai oublié de te dire