1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d'une chronique familiale. Une fresque sociale où l'aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l'ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois. 1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l'intrigue psychologique, prend une dimension d'épopée historique et se change en récit d'une époque. La "Guerre" selon Tolstoï, c'est celle menée contre Napoléon par l'armée d'Alexandre, c'est la bataille d'Austerlitz, l'invasion de la Russie, l'incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes. Entre les deux romans de sa fresque, le portrait d'une classe sociale et le récit historique, Tolstoï tend une passerelle, livrant une réflexion philosophique sur le décalage de la volonté humaine aliénée à l'inéluctable marche de l'Histoire ou lorsque le destin façonne les hommes malgré eux. --Lénaïc Gravis et Jocelyn Blériot
Léon Tolstoï Livres
- Л. Н.
- Л. Н. Т.







Publié en feuilleton entre 1865 et 1869 dans Le Messager russe, ce livre narre l'histoire de la Russie à l'époque de Napoléon Ier, notamment la campagne de Russie en 1812. Léon Tolstoï y développe une théorie fataliste de l'histoire, où le libre arbitre n'a qu'une importance mineure et où tous les événements n'obéissent qu'à un déterminisme historique inéluctable.
Paru en 1877, ANNA KARENINE est un roman de Léon Tolstoï qui se divise en deux tomes et comprend huit parties dont trois appartiennent au premier tome et cinq au second. Se déroulant en Russie, l'histoire est centrée sur l'amour, ses diverses formes et les conséquences dans la vie. Connaissant un grand succès, ce chef d'oeuvre marque également l'entrée triomphante de la littérature russe dans la culture européenne. Résumé: Stépan Arkadiévitch Oblonskï, surnommé Stiva est marié avec la princesse Daria Alexandrovna, surnommée Dolly, depuis huit ans. Ce dernier entretient une liaison avec une française, Mademoiselle Roland, qui avait été l'institutrice des ses enfants. Lorsque Dolly apprend cette liaison, elle envisage de le quitter, et celui-ci se demande comment s'y prendre pour rompre avec l'institutrice. Il invite à Moscou sa soeur ANNA, que sa femme apprécie pour essayer de la convaincre de rester..... Bonne lecture......
" Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille "... Hélas ! Ivan Ilitch répéterait-il ce vers de Baudelaire à l'infini qu'il n'obtiendrait ni réconfort ni répit. Car elle est là... D'abord sourde puis lancinante. Une douleur au flanc l'a précipité dans le gouffre. Une douleur pas " comme il faut ". La honte pour ce procureur qui n'aimait que les bonnes manières Et maintenant qu'elle est installée ? Question de vie ou de mort ? Comme c'est affreux et bête ! Parce que... sa vie, qu'en a-t-il fait ? Et sa mort ? N'est-ce pas un fâcheux contretemps ? Alors, à quoi se rattacher sinon à la douleur ? Mais est-ce une vie ? Et mourir dans la souffrance, est-ce une fin ? La paix est encore loin...
Ce livre numérique présente « Ma religion » de Léon Tolstoï, avec un accès direct aux différentes sections grâce à une table des matières dynamique. Il comprend une présentation, une préface et douze chapitres.
Katia de Léon Tolstoï est un roman court et poignant qui explore l'amour, le désir et la moralité dans la Russie du XIXe siècle. À travers un style simple, Tolstoï révèle les conflits intérieurs des personnages, offrant une réflexion sur la nature humaine et les dilemmes moraux. Une œuvre recommandée pour les amateurs de psychologie et de prose réaliste.
Dans le premier volet de son roman autobiographique, Tolstoï se penche sur ses jeunes années. Il peint dans un même temps la noblesse russe du XIXe siècle avec les grâces et les disgrâces de l'âge tendre.
Voici, réunis pour la première fois dans un même ouvrage, des écrits brûlants de l'un des plus grands écrivains de tous les temps, Léon Tolstoï. Ils sont chargés d'une telle intensité spirituelle qu'ils peuvent changer le regard porté sur le message de Jésus-Christ. Complètement inconnue du public français et longtemps interdite par la censure, Confession, parue en 1881, est une œuvre bouleversante à consonnances très largement autobiographiques et totalement originale. Tolstoï y déploie le paysage d'une âme désespérement séparée de Dieu, désertée par la grâce, seule face à l'obsession de la mort. Aveu d'une puissance rare, même chez un écrivain aussi considérable, précisément parce qu'il abandonne tout artifice littéraire, inévitablement entaché de péché dans sa nouvelle vision du monde, pour conférer aux mots une sorte d'énergie primitive, une signification transparente libérée de toute médiation. Nous sommes ici au cœur de la vérité tolstoïenne si proche de la sainteté, témoins fascinés d'une expérience unique, relatée dans une langue limpide et par-là même universelle.
Hadji Mourat est un chef caucasien dont Tolstoï a fait le héros d'une ultime grande œuvre. Malgré ses dimensions modestes, elle nous présente un vaste et saisissant tableau de la " guerre de pacification " du Caucase, à laquelle le romancier avait lui-même pris part un demi-siècle plus tôt et dont il avait rapporté Les Cosaques. Le choix d'un tel personnage est profondément révélateur : sa mort héroïque en fait un symbole de la vie même dans ce qu'elle a de plus irréductible. Ce récit, que Tolstoï n'a cessé de récrire pour le rendre parfait, n'a rien perdu de son actualité : il permet de déchiffrer la cruelle histoire contemporaine.
