Andreas Beyer Ordre des livres

Artistic production is always associated with repetition, whether in imitation of nature or in imitation of art itself. The spectrum of the phenomenon “repetition” in the visual arts varies from the (im-)possibility of reproducing of a work to its direct thematization, for instance in printed reproductions, or as prolific repetitions in terms of varying, appropriating, adapting or converting. The essays in this volume examine repetitions that are characterized by evocations of memory, changes in form, reproduction methods and avant-garde breaks with repetitive aesthetics.

Works of art and buildings inherently imply movement. Not only is the action represented in an image or the dynamic unfolding of a motif of movement in architecture implied, but also the behavior of the viewer before a work of art. The present volume devotes itself to various facets of movement in the fine arts, as well as to its emotional impact – in paintings and photographs, but it also crosses over to the genres of film and performance, which include a temporal dimension. In these interdisciplinary essays, dealing with diverse media and epochs, the phenomenon of movement is requestioned using current theoretical approaches.

Classic genres of the fine arts are characterized by not requiring any sounds or voice. However, this nonverbal quality allows works of art to become a challenge for art history, which is bound to language and writing. The expression „silent poetry“ used for painting or architecture is an eloquent indicator for the communicative effect of forms of expression, which are measured by language, but whose silent gestures nevertheless have to be judged using their own categories. The topos of the underlying non-describability of art refers to aspects like aura and atmosphere, opening the wide field of pictorial rhetoric, and leading up to the museum practices used to hang paintings.

Les procédés du montage activent des confrontations, des chocs mutuels, des conflits et des échos entre unités visuelles, en en faisant jaillir un sens nouveau. C'est ainsi que les espaces entre les images, loin de se limiter à un rôle inerte de séparation, deviennent les lieux d'une interposition capable d'activer la production visuelle du sens. Le procédé du collage est un exemple central de cette démarche. Cette technique spécifique n'est pourtant pas la seule à user de ce dispositif. Le concept de montage, tel qu'il a été développé dans la théorie du cinéma, constitue un modèle qui peut être étendu à d'autres domaines. Cet ouvrage contribue à la découverte de ces champs d'application, chaque contributeur explorant par divers biais le caractère productif de l'assemblage d'éléments visuels hétérogènes.

Tiré du site de l'éditeur: "L'oeuvre de Lessing a connu en France une fortune exceptionnellement précoce, et si elle a été marquée par un certain recul depuis la décennie 1970-1980, les toutes dernières années se signalent par un vif regain d'intérêt. Sans doute, les travaux d'érudition, les essais théologiques et philosophiques, très imbriqués dans les querelles de la seconde moitié du XVIIIe siècle, relèvent-ils d'une archéologie de l'histoire des idées - ils valent à yeux des auteurs comme témoignages mais leur contenu objectif a perdu une bonne part de son intérêt. Il n'en va pas de même de la réflexion critique ni du discours sur l'art. Lessing reconnaît la philologie déterminante et à travers elle, le discours sur l'oeuvre se fait discours sur la démarche rationalisante d'un savoir qui s'édifie dans et par la controverse. L'opposition et le conflit sont posés en condition préalable de l'exposé et c'est elle qui lie les contributions de cet ouvrage sur la poétique et l'esthétique"

Die von der Ästhetik und der Kunstgeschichte beschrittenen Pfade haben sich stets gekreuzt und doch immer wieder voneinander weggeführt. Gerade weil sich beide Disziplinen aber gleichermaßen des Begriffs 'Kunst' bedienen, stellt sich die Frage, wie sie jeweils der Herausforderung des Kunstwerks begegnen. Darf man davon ausgehen, dass die Kunst denkt? Wenn sich Kunstwerke als sinnliche Gedanken umschreiben lassen, ist es dann nicht Aufgabe von Kunstgeschichte wie von Ästhetik, uns in die Lage zu versetzen, das, was in den Künsten gedacht wird, zu begreifen? Die lebhaften, oft genug voneinander unabhängig geführten Debatten in Frankreich und Deutschland sind im Rah - men dieses Bandes zusammengeführt. Philosophen, Kunsthistoriker und Kritiker stellen ihre Denktraditionen sowie die miteinander verfl ochtenen Geschichten ihrer Positionen zur Diskussion.