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Raymond Queneau

    21 février 1903 – 25 octobre 1976
    Raymond Queneau
    Le dimanche de la vie
    Le chien à la mandoline
    Le chiendent
    Exercices de style
    Journaux, 1914-1965
    Œuvres complètes
    • Mézalor, mézalor, késkon nobtyin ?On obtient cent mille milliards de poèmes (mais pas les vies pour les lire), et les autres, qu'on connaissait déjà et qu'on va pouvoir relire avec ce qui nous reste de vie, et aussi trois cents poèmes inédits - que, forcément, on ignorait - et puis des chansons, et aussi des souvenirs, avec - pour couronner le tout - quelques étonnants textes surréalistes. On le peut dire autrement : ce volume procure l'ensemble de la poésie publiée par Raymond Queneau, à quoi on a ajouté tous les poèmes épars publiés en revues et ceux que - les jugeant, pour diverses raisons, impropres à la publication - il avait conservés dans ses cartons. À cet ensemble, on a adjoint quelques textes - difficilement classables - qui, à un titre ou à un autre, relèvent de la fonction poétique. Ajoutons qu'on trouvera dans l'appareil critique de nombreux extraits du Journal, en grande partie inédit, de Raymond Queneau.

      Œuvres complètes
    • Exercices de style

      • 154pages
      • 6 heures de lecture
      4,1(5630)Évaluer

      The plot of Exercises in Style is simple: a man gets into an argument with another passenger on a bus. However, this anecdote is told 99 more times, each in a radically different style, as a sonnet, an opera, in slang, and with many more permutations. This virtuoso set of variations is a linguistic rust-remover, and a guide to literary forms.

      Exercices de style
    • «Depuis qu'elle avait vu un homme écrasé, vers les cinq heures de l'après-midi, devant la gare du Nord, Mme Cloche était enchantée. Naturellement elle disait qu'elle n'avait jamais vu une chose plus horrible que ça ; et il devait en être ainsi, car le pauvre Potice avait été soigneusement laminé par un autobus. Par une série de hasards soigneusement préparés, elle se trouva assise, vers la même heure, en face du même endroit, à la terrasse d'un café qu'une bienheureuse coïncidence avait justement placé là. Elle commanda-t-une camomille, et patiemment, attendit que la chose se renouvelât.»

      Le chiendent
    • Le chien à la mandoline

      • 243pages
      • 9 heures de lecture
      3,0(4)Évaluer

      "Ce recueil contient les poèmes écrits par Raymond Queneau depuis l'Instant fatal paru en 1948 ; la plupart sont inédits. Ils sont présentés dans leur ordre chronologique formant ainsi une sorte de journal intime : on y trouvera des allusions à l'histoire des quinze dernières années, on reconnaît des faits divers qui intéressèrent les gazettes. À ces échos du temps qui passe pour tous, se mêlent les menus incidents de la vie privée de l'auteur. Le livre comprend deux parties, les sonnets étant réunis dans la seconde." Bulletin NRF, janvier 1965.

      Le chien à la mandoline
    • «Ce silence, cette nuit, ces rues étroites, tout disposait Pierrot à ne penser à rien de précis. Il regardait à droite, à gauche, comme pour accrocher quelque part ses petites curiosités, mais ne trouvait rien - tout au plus les enseignes, et qui ne valaient pas les billes de l'avenue de Chaillot. Il songea un instant à visiter le bobinard de cette sous-préfecture, mais il ne rencontrait personne pour le renseigner. Finalement il se perdit. Il traversait maintenant une petite banlieue ouvrière, avec des manufactures ici et là. Plus loin, Pierrot atteignit une route assez large, avec un double liséré d'arbres, peut-être nationale ? peut-être départementale ? Il marcha encore quelques instants. Il entendit tout près de lui un grand cri, un cri de femme, un cri de peur.»

      Pierrot mon ami
    • Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes ? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette !

      Zazie dans le métro
    • Contes et propos

      • 279pages
      • 10 heures de lecture
      3,6(56)Évaluer

      Un chien qui engage la conversation avec un client dans un bistrot de province? Un cheval, de surcroît troyen, qui prend un drink au comptoir d'un bar de luxe? Rien d'étonnant à cela - dans les textes ici rassemblés, tous marqués d'une touche d'absurdité, le fantastique est comme naturel. Jeux de mots, spéculations ironiques, faux rêves, délires logiques, usage subversif de la rhétorique, tout concourt au divertissement du lecteur, à son ravissement, mais aussi, en filigrane, à cette entreprise de démystification de la littérature chère à Raymond Queneau.

      Contes et propos