Partie de la petite ville de Tamarin, en Irlande, Izzie a gagné New York ou elle a monté sa propre agence de mannequins. Une vraie success story ! Ou presque : côté coeur, Izzie a eu la mauvaise idée de tomber amoureuse d'un homme marié... À Tamarin, sa tante Anneliese, elle, découvre qu'elle joue, à son insu, le rôle de la femme trompée. Réunie au chevet de Lily, la grand-mère d'Izzie gravement malade, les deux femmes puiseront dans sa sagesse le remède à leur coeur brisé.
Voici Rose, toujours pimpante, et son mari Hugh, homme de loi important. Ils s'apprêtent à fêter leurs quarante ans de mariage. Leurs filles mènent une existence agréable, de Stella, l'aînée, qui élève seule son enfant en menant une belle carrière, à Holly, la benjamine, toujours entre deux fêtes, en passant par Tara, l'excentrique, qui vient d'épouser son grand amour. Une famille idéale ? Rien n'est moins sûr...
Pendant des siècles, les moulins qui se succédaient au fil des rivières ont modelé le paysage du nord du Finistère. Sur le Kanol, un des affluents de l'Aber Benoît, Moulin Vieux est, depuis plusieurs générations, aux mains d'une même famille. Après la guerre de 1914-1918, Jean Salaün confie à sa petite-fille Marie la charge de poursuivre l'œuvre de leurs ancêtres. Il lui transmet son savoir-faire et la passion de son métier. De 1910 à nos jours, trois femmes vivent au quotidien l'évolution de la meunerie : Rose, sa fille Anne-Marie puis sa petite-fille Marie font face aux grands événements de l'histoire et aux accidents de l'existence sans perdre de vue l'essentiel : la qualité de la farine sortie de leurs meules. Avec Le Blé noir, Colette Vlérick signe un superbe tableau de la vie rurale en Bretagne.
Après La Fille du goémonier (Prix Bretagne 1998) et Le Brodeur de Pont-l'Abbé, Colette Vlérick nous donne avec La Marée du soir une nouvelle évocation de la Bretagne, de ses coutumes et de son histoire. La Marée du soir s'ouvre sur le geste immémorial du pêcheur qui met son filet à l'eau et le ramène chargé de sa moisson vivante. A Quiberon et à Belle-Ile dans les années trente, la pêche à la sardine et sa mise en conserve font vivre une communauté très active et très gaie. Emile est l'un de ces pêcheurs à forte personnalité, respecté de tous, qui n'a pas volé son surnom de " Mon cousin le Roi de la Sardine ". De son mariage avec la " Belle Angèle " est née Jeanne-Yvonne dont le rêve est de devenir institutrice. A la suite d'une violente dispute avec sa femme, Emile, dévoré par la jalousie, quitte brusquement le domicile conjugal. Angèle lui inflige une vengeance humiliante en travaillant dans la conserverie de sardines gérée par un ancien soupirant. En 1937, la tempête jette à la côte des réfugiés espagnols, Jeanne-Yvonne se prend de passion pour l'un d'eux, passion sans avenir possible mais qui renforce la jeune fille dans son idéal. Après le retour inattendu d'Emile, cette famille déchirée va peu à peu se réconcilier pour mieux résister aux événements. Contre vents et marées, Jeanne-Yvonne accomplira son destin.
Une peinture de la société bigoudène en pleine mutation sociale, à travers l'histoire de ces brodeurs sur drap qui firent du célèbre habit traditionnel une véritable oeuvre d'art
La vie d'une Bretonne, née dans un village de goémoniers à la fin du XIXe siècle. Dans ce milieu très pauvre, souvent à la limite de la misère, il faut savoir tout faire, tirer parti de tout, ne pas laisser la moindre épave au lendemain d'un naufrage