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Paul Auster

  • Paul Benjaminn
3 février 1947 – 30 avril 2024
Paul Auster
Le livre des illusions
Mister Vertigo
Trilogie New-Yorklaise
Léviathan
Moon palace
Le diable par la queue
  • 2015
  • 2013

    Chronique d'hiver

    • 256pages
    • 9 heures de lecture
    3,8(739)Évaluer

    Trente ans après L'Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son parcours le regard du sexagénaire qu'il est devenu en convoquant la mémoire de son corps et des multiples sensations qui n'ont cessé de l'habiter et de nourrir son imaginaire tout au long de son existence au sein de la matière du monde. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l'heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd'hui comblé, de cet héritier d'une lointaine Europe, grand amateur de base-ball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra s'élever la voix profonde, au fil de ce subtil autoportrait qui s'affranchit des règles du récit autobiographique classique pour mieux inviter à une rencontre aussi intime que loyale sous le signe d'une humanité partagée.

    Chronique d'hiver
  • 2012

    Invisible

    • 291pages
    • 11 heures de lecture
    3,8(16764)Évaluer

    New York, 1967: un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur les thèmes de la disparition et de la fuite.

    Invisible
  • 2011

    Sunset Park

    • 316pages
    • 12 heures de lecture
    3,7(321)Évaluer

    Parce qu’il s’est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère, Miles s’est banni de sa propre histoire. Il a quitté sa famille, abandonné ses études, et travaille, en Floride, à débarrasser les maisons désertées par les victimes des subprimes. Amoureux d’une fille trop jeune, passible de détournement de mineure, Miles fait bientôt l’objet d’un chantage et est obligé – encore une fois – de partir. Il trouve alors refuge à Brooklyn où son fidèle ami Bing Nathan squatte une maison délabrée, en compagnie de deux jeunes femmes, elles aussi condamnées à la marge par l’impossibilité d’exprimer ou de faire valoir leurs talents respectifs. Désormais Miles se trouve géographiquement plus proche de son père, éditeur indépendant qui tente de traverser la crise financière, de sauver sa maison d’édition et de préserver son couple. Confronté à l’écroulement des certitudes de toute une génération, il n’attend qu’une occasion pour renouer avec son fils afin de panser des blessures dont il ignore qu’elles sont inguérissables… Avec ce roman sur l’extinction des possibles dans une société aussi pathétiquement désorientée qu’elle est démissionnaire, Paul Auster rend hommage à une humanité blessée en quête de sa place dans un monde interdit de mémoire et qui a substitué la violence à l’espoir.

    Sunset Park
  • 2007

    La Nuit de l'oracle

    • 280pages
    • 10 heures de lecture
    3,7(263)Évaluer

    Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie, bien qu'il soit accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de la page blanche. Un matin, il découvre une papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une histoire captivante, sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve de dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au cœur des obsessions austériennes, comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou, pire encore, son origine.

    La Nuit de l'oracle
  • 2005

    Brooklyn follies

    • 363pages
    • 13 heures de lecture
    3,9(22689)Évaluer

    Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d'assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l'empêche pas d'aborder le dernier versant de son existence avec sérénité. Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d'une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu'il a croisés, rencontrés ou aimés. Un matin de printemps, le 23 mai de l'an 2000, ce livre intitulé Brooklyn Follies prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le cœur de son oncle. Et c'est ensemble qu'ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d'une vie meilleure à l'hôtel Existence... Un livre sur le désir d'aimer. Un roman chaleureux, à travers lequel tous les grands thèmes austériens se répondent, où les personnages reprennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses - mais pour combien de temps encore, en Amérique ?....

    Brooklyn follies
  • 2003

    Le livre des illusions

    • 382pages
    • 14 heures de lecture
    3,9(18837)Évaluer

    Après la mort de sa femme et de ses enfants, David Zimmer était anéanti. Il échappe au désespoir en s'attelant à l'écriture d'un livre consacré à Hector Mann, virtuose du cinéma muet porté disparu depuis 1929. Un soir, une jeune femme arrive chez lui et annonce que Hector Mann lui-même le réclame de toute urgence, qu'il est sur son lit de mort. David se laisse entraîner dans un très long voyage... En racontant l'histoire de l'extraordinaire et mystérieux Hector Mann, Paul Auster nous emmène bien au-delà de la magie du cinéma muet, jusqu'au cœur de l'univers envoûtant où la création artistique semble faire écho aux sentiments amoureux dans ce qu'ils ont de plus éphémère et de plus fragile, où la douleur de la perte et le besoin de filiation se répondent pour remettre en question l'idée même de mémoire.

    Le livre des illusions
  • 2000

    Avant de connaître la consécration, Paul Auster a connu des années de " galère ", comme tout écrivain qui se refuse à exercer un autre métier. De ses mésaventures, de ses tentatives, de ses véritables paniques devant les soucis matériels, il fait ici la chronique allègre. Elle commence aux querelles budgétaires qui minent le couple de ses parents, et s'achève à la parution de son premier livre. Les admirateurs de l'écrivain apprendront comment il a traduit en direct un discours de Jean Genet, inventé un jeu de cartes qui aurait assuré sa fortune sans l'arrivée de l'informatique, écrit un polar noir dans l'espérance d'un gros tirage... Mais au-delà de l'anecdote, cette réflexion sincère sur l'argent et la création éclaire d'un jour nouveau, de même que les souvenirs réunis sous le titre Pourquoi écrire ?, bien des pages d'une œuvre romanesque déjà classique.

    Le diable par la queue
  • 1995

    La Musique du hasard

    • 224pages
    • 8 heures de lecture
    3,9(955)Évaluer

    Séparé de sa femme et de sa petite fille, Nashe se retrouve libre, et riche de 200 000 dollars. Il choisit l'espace - l'espace américain des road movies, immense et vide. Jusqu'au jour où la musique du hasard lui suggère une autre aventure : tout miser sur une seule carte... A une liberté vertigineuse va alors succéder, par la grâce de deux milliardaires fous, Flower et Stone, la plus absurde des contraintes. C'est encore de personnages fascinés par leur propre anéantissement que nous entretient l'auteur de L'Invention de la solitude, dans ce roman où l'on retrouve son goût d'une écriture rigoureuse, clinique, et son univers à la fois prosaïque et mystérieusement irréel, décalé.

    La Musique du hasard
  • 1995

    Le prodigieux destin d'un enfant pas comme les autres dans une Amérique aux étranges facettes.

    Mister Vertigo