Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. Elle tenait à se suicider comme elle avait vécu. Avec efficacité. " Qui a poussé Sarah Debussy à finir consciencieusement sa boîte de somnifères ? Pour sa famille, peu importe : il est avant tout extrêmement indécent de mettre fin à ses jours quand on appartient à la bourgeoisie. D'autant que la petite effrontée, pourtant morte et enterrée, semble envoyer post mortem des lettres sibyllines signées de sa main. Alors qu'on accuse la défunte de ne pas vouloir taire comme tout le monde, Agathe, sa nièce, décide de suivre ce jeu de piste et les méandres du passé de cette famille pas comme les autres. " (...) un grand livre. (...) Le lecteur va de surprise en révélation. L'intrigue est parfaite, sans temps mort ni facilité.
Valérie Saubade Ordre des livres


- 2004
- 2001
Happy birthday, Grand Mère
- 256pages
- 9 heures de lecture
" J'ai décidé hier après-midi de tuer ma fille. A quatre-vingts ans, cela ne va pas être facile. D'autant que je me déplace en fauteuil roulant. ". mais cette octogénaire hémiplégique est bien déterminée à parvenir à ses fins. Car entre mère et fille, la haine est réciproque et implacable. Ancienne pianiste, adulée par les hommes, despotique, Eleonore ne s'est jamais préoccupée de personne sauf d'elle-même. Terne et aigrie, sa fille Elisabeth attend de pied ferme l'héritage. Et soigne sa mère indigne de façon très personnelle...