Markus Witzel Ordre des livres

Berlin-Est, 1989. Mirco est dans le pétrin. Cet élève modèle a des ennuis avec les grosses brutes du collège, et le seul qui pourrait l’aider est le nouveau de la classe technique, un garçon solitaire et inquiétant qu’il a rencontré près de l’arrêt de bus. À moins qu’il ne trouve son salut grâce au service qui tue, lors du tournoi de ping-pong de l’école... Avec verve et humour, Mawil raconte l’Allemagne de l’Est de son enfance à la veille de la chute du Mur.

La musique pop rock des lycéens berlinois du groupe Tine Melk est fraîche comme du yoghourt à boire ! Après être allé à l'un de leurs concerts, on sait ce qu'est le vrai rock ! Ils se défoncent jusqu'à l'évanouissement et nous avec. Les nanas hurlent et les mecs sont en transe. The band, c'est le guitariste virtuose Vic Vegas, la trop sexy Lala to Linda, le batteur nonchalant Chris Navratilova et Mawil, le bassiste le plus chaud de la scène des groupes de bahut. Leur repaire est situé dans un étrange local, au sous-sol d'une vieille église du centre de Berlin, où il n'est pas rare que le saint-esprit vienne transpirer à grosses gouttes.

Autour d'une tablée amicale, Markus raconte à ses amis sa quête désespérée sur le grand chemin de l'Amour. En quatre chapitres autobiographiques d'une drôlerie et d'une sincérité à toutes épreuves, Mawil livre le parcours amoureux de ses années timides, du catéchismes aux boums paroissiales, des premières vacances entre copains en mer du Nord, aux squatts berlinois de la jeune scène artistique européenne. On peut toujours rester amis est le premier ouvrage en français de Mawil, jeune prodige de la bande dessinée allemande, surnommé à Berlin le " Woody Allen de la BD ".