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Christian Bobin

    24 avril 1951 – 24 novembre 2022

    Christian Bobin était un auteur et poète français dont les œuvres se caractérisaient par une profonde perspicacité poétique et une observation sensible du monde. Son écriture explorait souvent des thèmes tels que la foi, l'amour et la recherche de sens dans la vie quotidienne. Le style de Bobin se distingue par sa subtilité et sa capacité à trouver la beauté dans les choses ordinaires. Les lecteurs apprécient son talent pour évoquer de fortes émotions et des expériences spirituelles à travers un langage simple mais évocateur.

    Christian Bobin
    La folle allure
    Noireclaire
    Le huitième jour de la semaine
    Autoportrait au radiateur
    L’epuisement
    Les différentes régions du ciel
    • "Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit.C'est pour rejoindre en silence cet amourqui manque à tout amour.Je m'assieds devant la table d'écritureet je laisse venir à moiles différentes régions du ciel."Né en 1951, Christian Bobin bâtit depuis près d'un demi-siècle une oeuvre poétique inclassable qui au cours du temps réinvente ses formes. En privilégiant une écriture concentrée, tantôt faite de notes brèves prises sur le vif comme dans un carnet de peintre, tantôt de visions poétiques très denses, creusant au plus profond de la psyché humaine, il aborde des thèmes universels comme l'amour, la mélancolie, l'absence. Touchant les âmes simples comme les érudits, son écriture lumineuse est un rempart contre le désenchantement, mais aussi contre l'irrésistible prolifération d'une "pensée" unique. Il nous parle des voix singulières, des pensées à contre-courant, de visages qui nous rendent vivants, des sourires "ces plus beaux exploits du monde".

      Les différentes régions du ciel
    • L’epuisement

      • 96pages
      • 4 heures de lecture
      4,1(9)Évaluer

      Je m’égare un peu, ce livre ressemble de plus en plus a ce que ma mere me disait en me voyant sortir : tu ressembles a l'orage. Ce livre ressemble a l’orage, mais, somme toute, une promenade sous la pluie n’est jamais mauvaise, la joie y vient avec la peur.

      L’epuisement
    • Autoportrait au radiateur

      • 169pages
      • 6 heures de lecture
      4,2(216)Évaluer

      "A la question toujours encombrante : qu'est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j'écris sur des fleurs, et qu'un autre jour je choisirai un sujet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir. Les aventures d'une feuille de cerisier. Mais pour l'heure, j'ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d'être sans défense, et j'écris cette phrase sous leur dictée : "Ce qui fait événement, c'est ce qui est vivant, et ce qui est vivant, c'est ce qui ne se protège pas de sa perte."

      Autoportrait au radiateur
    • Le narrateur rend hommage à une femme qu'il a aimée, disparue vingt ans auparavant. Evoquant tour à tour le visage de son père, la mort de Kafka et un poète chinois du IVe siècle, il décrit cet amour disparu.

      Noireclaire
    • La folle allure

      • 170pages
      • 6 heures de lecture
      4,0(481)Évaluer

      Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos cœurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.

      La folle allure
    • Derrière la porte fermée à clé de sa chambre, Emily écrit des textes dont la grâce saccadée n'a d'égale que celle des proses cristallines de Rimbaud. Comme une couturière céleste, elle regroupe ses poèmes par paquets de vingt, puis elle les coud et les rassemble en cahiers qu'elle enterre dans un tiroir. "Disparaître est un mieux." À la même époque où elle revêt sa robe blanche, Rimbaud, avec la négligence furieuse de la jeunesse, abandonne son livre féerique dans la cave d'un imprimeur et fuit vers l'Orient hébété. Sous le soleil clouté d'Arabie et dans la chambre interdite d'Amherst, les deux ascétiques amants de la beauté travaillent à se faire oublier.

      Dame Blanche
    • J'ai été seul pendant deux mille ans - le temps de l'enfance. De cette solitude, personne n'est responsable. Je buvais du silence, je mangeais du ciel bleu. J'attendais. Entre le monde et moi il y avait un rempart sur lequel un ange montait la garde, tenant dans sa main gauche une fleur d'hortensia - une sorte de boule de neige bleue. Peut-on imaginer cela ? C. B.

      Prisonnier au berceau
    • Une petite robe de fête

      • 90pages
      • 4 heures de lecture
      3,9(266)Évaluer

      " Celle qu'on aime, on la voit avancer toute nue. Elle est dans une robe claire, semblable à celles qui fleurissaient autrefois le dimanche sous le porche des églises, sur le parquet des bals. Et pourtant elle est nue -comme une étoile au point du jour. A vous de Voir, une clairière s'ouvrait dans mes yeux. A voir cette robe blanche, toute blanche comme du ciel bleu. Avec le regard simple, revient la force pure. "

      Une petite robe de fête
    • Ce roman débute avec la destruction de l'abbaye de Port-Royal et l'expulsion des religieuses par Louis XIV, tout en évoquant la démolition d'un hospice au Creusot. L'auteur met en lumière des figures marquantes pour soutenir son récit.

      Les ruines du ciel