Goliarda Sapienza fut une actrice et écrivaine italienne dont l'œuvre explore la sexualité féminine libérée et la rébellion contre les normes sociétales. Ses récits puisent souvent dans des expériences autobiographiques, reflétant un intérêt profond pour la libération personnelle. Le style de Sapienza est cru, passionné et audacieux, n'hésitant pas à explorer des émotions et des désirs humains complexes. Elle a créé un univers littéraire unique qui célèbre la vie dans toutes ses dimensions multifacettes.
Rendez-vous à Positano est un roman d'amour, un texte dédié à une femme et un lieu. Dans l'après-guerre, Goliarda Sapienza découvre un modeste village hors du temps, niché tout près de Naples : Positano. Elle y fait la connaissance d'Erica, une jeune femme qui allait devenir pendant près d'une vingtaine d'années une soeur d'âme. Longtemps après la disparition de son amie, en 1985, l'écrivaine décide de revenir sur cette histoire pour sauver de l'oubli ce qui fut balayé par le destin.
Il était une fois une enfant, Modesta, née le 1er janvier 1900, dans un monde frustre et rapidement englouti... Non, L'Art de la joie résiste à toute présentation. Roman d'apprentissage, il foisonne d'une multitude de vies. Roman des sens et de la sensualité, il ressuscite les élans politiques qui ont crevé le XXe siècle. Ancré dans une Sicile à la fois sombre et solaire, il se tend vers l'horizon des mers et des grandes villes européennes... « Pourquoi faut-il lire ce livre ? Parce qu'il est un hymne à la joie. A la joie la plus simple qui soit, celle qui émane de la conscience et de l'acceptation sereine de sa propre existence et de celle des autres, personnes et choses, sans lesquelles le bonheur serait absolument impossible. Le XXe siècle, époque de tragédies horribles et d'esprits brillantissimes, se révèle sous un angle différent et les événements qui le caractérisent - guerres et révolutions, sciences et techniques, art et philosophie - portent les stigmates d'une seule femme, Modesta, qui assume les espoirs et la volonté de toutes les autres. » Luca Orsenigo, Corriere della sera.