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Kamel Daoud

    17 juin 1970

    Kamel Daoud, auteur et journaliste algérien reconnu, explore les réalités postcoloniales et les rencontres culturelles dans son écriture. Ses œuvres, profondément influencées par des classiques littéraires, invitent à s'interroger sur l'aveuglement historique, la justice et la considération de l'altérité dans le paysage postcolonial. La voix distinctive de Daoud et sa liberté d'expression en font une figure essentielle de la littérature africaine contemporaine.

    Le peintre cannibale
    Zabor
    Meursault, contre-enquête. Der Fall Meursault - eine Gegendarstellung, französische Ausgabe
    La préface du nègre
    Le Minotaure 504
    Mes indépendances : chroniques 2010-2016
    • Mes indépendances : chroniques 2010-2016

      • 463pages
      • 17 heures de lecture
      4,4(24)Évaluer

      Des printemps arabes aux attentats de Paris, des élections présidentielles algériennes à la crise des réfugiés, cette sélection de chroniques de Kamel Daoud publiées ces six dernières années donne à entendre une voix libre, puissante et provocante dont l'audience ne cesse de s'étendre dans le monde.

      Mes indépendances : chroniques 2010-2016
    • Le Minotaure 504

      • 109pages
      • 4 heures de lecture
      4,1(8)Évaluer

      Extrait de Gibrïl au kérosène, une des quatre nouvelles de ce recueil qui chacune claque comme un uppercut, ce constat donne le ton de la prose de Kamel Daoud. Un chauffeur de taxi, dans un hallucinant soliloque, met en garde ses passagers contre Alger. Un militaire fou d'aviation attend en vain que quelqu'un, à la foire internationale où il l'expose, s'intéresse au prototype qu'il a quasiment construit de ses mains. Un marathonien court sans fin dans le stade des Jeux olympiques d'Athènes. Un écrivain fantôme outrepasse son rôle. Perdus dans le labyrinthe de leurs obsessions, ces héros abandonnés poursuivent inlassablement leur quête. Dans un pays qui leur échappe, leurs cheminements erratiques sonnent pourtant comme autant de promesses de révolte. Avec ce petit livre percutant et inspiré, Kamel Daoud, qui vit et écrit dans son pays, pose clairement la question de l'identité : qu'est-ce qu'être algérien aujourd'hui ?

      Le Minotaure 504
    • Un athlète algérien qui court le marathon des JO d'Athènes se sent investi des attentes de tout un peuple. Un chauffeur de taxi livre sa détestation d'Alger au long d'une logorrhée hallucinée. Un militaire expose à la Foire internationale un prototype d'avion qu'il a conçu seul ou presque, espérant susciter l'intérêt des habitants de la capitale. Un écrivain embauché pour faire le nègre se rebiffe et outrepasse son rôle. Un Arabe imaginaire s'identifie au sauvage, au nègre, à Vendredi, cherchant dans ces figures inventées par d'autres la place censée être la sienne. Toutes ces voix d'hommes perdus, dépossédés de leurs rêves, se confrontent à une même question : qu'est-ce qu'être algérien aujourd'hui ? Egarés dans le labyrinthe de leurs obsessions, entravés dans leurs tentatives de révolte, les personnages de ces nouvelles donnent à voir l'Algérie contemporaine dans sa violence refoulée et son absurdité.

      La préface du nègre
    • Cet homme qui soliloque dans un bar, nuit après nuit, c'est le frère de l'Arabe tuè par un certain Meursault dans un célèbre roman du XXe siécle. Soixante-dix ans après les faits, rage et frustration inentamées, le vieillard rend un nom et une histoire au mort resté 'l'Arabe' jusqu'ici. Ce roman sur les héritages qui conditionnent le présent et sur le pouvoir exceptionnel de la littérature pour dire le réel a rencontré un succès phénoménal; il est traduit dans une trentaine de langues.

      Meursault, contre-enquête. Der Fall Meursault - eine Gegendarstellung, französische Ausgabe
    • Orphelin de mère, mis à l’écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l’imaginaire. Ce soir, c’est auprès de son père moribond qu’il est appelé par un demi-frère honni... Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l’insolente liberté d’une langue choisie. -- Provided by publisher

      Zabor
    • K. Daoud propose un texte inspiré d'une nuit passée au musée Picasso. Il confronte les visions qu'ont chacun de leur côté P. Picasso et un djihadiste, concernant la femme, l'érotisme, le désir et le rapport à l'art.

      Le peintre cannibale
    • Zabor ou Les psaumes

      • 328pages
      • 12 heures de lecture
      3,1(182)Évaluer

      La 4e de couverture indique : "Orphelin de mère, indésirable chez son père remarié, élevé par une tante célibataire et un grand-père mutique, Zabor n'avait rien d'un enfant comme les autres. Il a grandi à l'écart de son village aux portes du désert, dormant le jour, errant la nuit, solitaire trouvant refuge dans la compagnie des quelques romans d'une bibliothèque poussiéreuse qui ont offert un sens à son existence. Très tôt en effet, il s'est découvert un don : s'il écrit, il repousse la mort ; celui ou celle qu'il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Ce soir, c'est un demi-frère haï qui vient frapper à sa porte : leur père est mourant et seul Zabor est en mesure, peut-être, de retarder la fatale échéance. Mais a-t-il des raisons de prolonger les jours d'un homme qui n'a pas su l'aimer ? Fable, parabole, confession vertigineuse, le deuxième roman de Kamel Daoud célèbre l'insolente nécessité de la fiction en confrontant les livres sacrés à la liberté de créer. Telle une Schéhérazade ultime et parfaite, Zabor échappe au vide en sauvant ses semblables par la puissance suprême de l'écriture, par l'iconoclaste vérité de l'imaginaire."

      Zabor ou Les psaumes
    • "Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant." Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.

      Houris