Christian Oster élabore des romans qui plongent dans l'ordinaire en apparence, trouvant profondeur et nuances dans la vie de tous les jours. Son style distinctif utilise un humour subtil pour révéler l'absurdité inhérente aux situations courantes, offrant une perspective unique sur l'interaction humaine. À travers son œuvre, Oster explore les complexités des relations et découvre la poésie dans le banal. Sa prose offre un aperçu précieux de la psyché humaine et constitue une réflexion remarquable sur l'existence moderne.
Après Constance, c'était devenu invivable, chez moi. J'ai donc engagé une femme de ménage, mais elle ne prenait pas au sérieux la poussière. Quand elle m'a demandé de l'héberger, j'ai hésité, mais je ne détestais pas l'idée d'avoir une femme à demeure. La cohabitation a créé des liens, entre nous. Puis Constance est revenue, j'ai pris peur. J'ai décidé de m'enfuir. J'ai emmené avec moi ma femme de ménage. C'est elle qui a voulu.
Un soir comme les autres, en rentrant chez lui, Simon découvre dans son salon le cadavre d'un homme inconnu. Sa femme Diane, qui l'a très probablement poussé par-dessus la balustrade, lui annonce qu'elle le quitte. Et le voilà seul avec le corps. Que faire ? Appeler la police ? Cela reviendrait à accuser sa femme... Il décide de se rendre à la gendarmerie pour signaler la disparition de Diane et fait en chemin la connaissance d'Henri, gendarme retraité avec qui il sympathise. Mais Simon doit rester vigilant, car lorsque l'on garde un tel secret, un faux pas est si vite arrivé...
Le prince prudent portait bien son nom. Il était bien prudent en toutes choses craignant à chaque instant de manger un croissant empoisonné, d'attraper un rhume, ou bien d'être attaqué par derrière lorsqu'il partait à la guerre. Le prince prudent craignait aussi de se marier, mais comme ses parents insistaient beaucoup, il accepta de rencontrer quelques princesses, à condition de pouvoir leur faire passer des tests. Il ignorait que le danger ne vient pas toujours de là où on l'attend. Il ignorait que tester une princesse peut aller très loin. Et que l'on peut combattre un géant et tomber amoureux en restant prudent. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.(4ème de couverture).
Cinq amis voient leurs projets de vacances en Grèce perturbés par des événements imprévus : Georges tombe amoureux, William souffre d'une embolie, et Paul et Louise envisagent de se séparer.
Les contes ont souvent pour heros des princes qui cherchent l'amour. Mais aucun, jusqu'a ce livre, ne leur avait impose comme epreuve de retrouver les verres de contact de la princesse, perdus dans une clairiere. Les contes commencent souvent par " Il etait une fois ". Mais aucun, jusqu'a ce livre, n'avait raconte la veritable histoire d'une fois, d'une toute petite fois, qui etait seule et s'ennuyait et ne savait pas comment continuer. Dans les contes, on dit souvent que le soleil se couche ou que le soleil se leve, mais aucun, jusqu'a ce livre, n'avait precise qu'il porte un pyjama, et que s'il reste parfois longtemps au lit, c'est qu'il est puni pour ses terribles betises. Avec les contes, on apprend souvent a se debrouiller dans la vie et a faire face aux imprevus, mais aucun, jusqu'a ce livre, ne nous avait explique pourquoi il ne faut pas s'asseoir dans les magnifiques fauteuils des bords de champs de ble, ni ce qu'il convient de dire a une carotte qui veut voir la mer et qui est sourde. Il etait temps que ce soit chose faite. [payot.ch]
Un prince n'est jamais parvenu à compter jusqu'à dix, aussi est-il persuadé de n'avoir que sept doigts. Lorsque son père lui présente huit princesses pour qu'il choisisse sa future épouse parmi elles, il tombe sous le charme de la huitième. Malheureusement pour lui, il n'a pas pu la compter et c'est comme si elle n'existait pas. Un conte absurde et décalé.
Jean, acteur de second plan, assiste tétanisé à l'incendie de sa maison. Sans
domicile, il rejoint Paris et y mène une vie errante jusqu'à sa rencontre avec
France Rivière, une célébrité. Elle le recueille chez elle et lui demande de
veiller sur son fils, Charles, sorti depuis peu de l'hôpital psychiatrique.
Assez, assez, le cochon en a assez. Lui qui aime tant quitter la ferme pour aller se promener dans la forêt, il n’en peut plus que le loup passe son temps à lui courir après. D’autant que cela ne sert à rien. Le loup ne l’attrape jamais, car le cochon court toujours plus vite. Alors, pour que ce petit jeu s’arrête, le cochon propose un marché au loup. Le loup devra venir à la ferme et se soumettre à une épreuve. Une épreuve d’intelligence. Mais pour cela, le cochon a besoin du concours de tous ses amis de la ferme…
Pour le bûcheron : des betteraves. Pour la poule : de la pizza. Et pour le rat : de la raclette. Dans cette forêt, les habitants ne peuvent manger que les aliments qui correspondent à la première lettre de leur nom. Mais Gérard le géant, lui, n'en peut plus de manger du gigot. Il demande alors à Fionelle la fée de l'aider à découvrir enfin le goût du lapin, des langoustines... et du loup. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.