Photographe et cinéaste, le romancier fait "voir" ce qu'il a écrit et décrit. Autobiographique, de l'aveu même de l'auteur, ce récit initiatique se passe à Londres où, garçon de treize ans, il fait un séjour d'un mois en 1957. Comme le note avec humour un critique, il passe des Grandes espérances à L'amant de Lady Chatterley. Yvon Allard
Alain Fleischer Livres






Fiction & Cie: Les trapézistes et le rat
- 380pages
- 14 heures de lecture
Vers 1933, dans une petite ville d'Europe centrale, un professeur de violon assiste à sa fenêtre aux premiers évènements de ce qui pourrait bien être la fin du monde : à l'issue d'un concert, un fléau meurtrier et invisible, qui entretient un rapport de forces mystérieux avec la musique, foudroie plusieurs victimes en pleine rue.
Au Lido, à Venise, le narrateur réfléchit à l'écriture d'un roman. Dans le hall de son hôtel, il croise une sublime nageuse tchèque dont il décide de faire le personnage principal de son livre. Il l'appelle Stella, mais elle lui rappelle Vera, une femme qu'il a connue autrefois et qui s'est noyée. Lui-même va entrer dans ce jeu de dédoublement par le biais de son double en fiction, David Fischer
L'art de vivre en Hongrie
- 224pages
- 8 heures de lecture
L'art de vivre en Hongrie, c'est d'abord une capitale, Budapest, avec ses palais baroques, ses immeubles Art nouveau, ses cafés de charme, institution budapestoise s'il en est, et ses bains. Mais la beauté du pays magyar se découvre de mille manières. Suivant le Danube et la Tisza, surgissent des paysages de lacs et de steppes, des villes bâties au cœur des forêts, des pays de pêcheurs et de dresseurs de chevaux. Les Carpates sont dédiées à la culture du vin et gardent les souvenirs vivaces de l'empire austro-hongrois. Quant au lac Balaton, véritable mer intérieure, ses maisons aux toits de chaume sont désormais le refuge prisé par les intellectuels et les artistes. Enfin l'admirable patrimoine de la Transdanubie baroque attire toujours davantage les visiteurs. La Hongrie, pays de traditions populaires amoureusement préservées, se découvre à travers une nature restée sauvage, la richesse de ses métiers d'art et l'âme de ses architectures fascinantes.
Revenant sur l'origine du cinématographe comme expérience et comme technique, cet essai se penche sur le rapport à l'obscurité pour réfléchir à la dimension rituelle du spectacle cinématographique. Cinéaste et photographe, l'auteur évoque son itinéraire et ses rencontres et propose une étude sur le cinéma en tant qu'art de la durée, art du temps et de l'histoire, image par image