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Arthur Schnitzler

    15 mai 1862 – 21 octobre 1931

    Arthur Schnitzler fut un auteur et dramaturge autrichien dont l'œuvre explore en profondeur les thèmes de l'amour et de la mort. Il fut un pionnier dans l'utilisation de la technique du flux de conscience dans la fiction allemande, offrant aux lecteurs un aperçu intime de la vie intérieure de ses personnages. Les pièces et nouvelles de Schnitzler, souvent controversées pour leurs descriptions franches de la sexualité et leur position ferme contre l'antisémitisme, plongent dans les complexités de la psyché humaine et les dilemmes moraux. Son approche innovante et sa maîtrise des formes courtes en font une voix distinctive de la littérature moderne.

    Arthur Schnitzler
    Nouvelle de rêve
    Der grüne Kakadu
    Mademoiselle Else
    Les dernières cartes
    Gloire tardive
    La transparence impossible
    • 2017

      La vie du vieux fonctionnaire Edouard Saxberger bascule le jour où un inconnu frappe à sa porte. Un jeune poète vient lui dire son admiration et celle de ses camarades pour l'unique oeuvre lyrique qu'il a publiée jadis... Ramené au souvenir de ses lointaines ambitions, grisé par ce groupe qui l'adule et l'invite à rejoindre son cercle, Saxberger oscille entre le rêve de débuter une nouvelle carrière littéraire et la tentation de retrouver la "sourde et molle quiétude" de son existence bourgeoise. Dans ce texte inédit récemment découvert, Schnitzler fait le portrait d'un vieil homme tourmenté par l'impossible désir de rajeunir, en même temps qu'il brosse le tableau drôle et impitoyable d'un microcosme artistique plus actuel qu'il n'y paraît, où règnent la prétention, la vacuité, la mesquinerie et l'obsession de la publicité.

      Gloire tardive
    • 2016

      "De tout l'hiver je n'ai écrit qu'une suite de scènes qui est parfaitement impubliable et sans grande portée littéraire, mais qui, si on l'exhume dans quelques centaines d'années, jettera sans doute un jour singulier sur certains aspects de notre civilisation." ((lettre d'Arthur Schnitzler à Olga Waissnix du 24 février 1897). Depuis lors, et après maintes péripéties éditoriales et scéniques, ce "jour singulier" n'a plus cessé de nous réjouir, qui éclaire non seulement une époque mais l'essence même du désir et ce qui fait le charme et le mystère de la rencontre entre deux êtres. Freud ne s'y est pas trompé qui voyait en Schnitzler son frère par l'intuition et la subtile auto-observation des profondeurs psychologiques. De ce sentiment aigu de la confusion entre vie et comédie est née une machine théâtrale dont les rouages nous invitent à entrer sans plus tarder dans la danse spectaculaire et inépuisable du désir humain que constitue cette Ronde.

      La ronde
    • 2013

      Depuis longtemps déjà, ce n'est plus le goût des aventures qui pousse Casanova, à travers le monde, mais plutôt la menace de la vieillesse. Pourtant, il ne résistera pas à l'attrait de Marcolina, qui aime le beau Lorenzi. S'ensuit un drame, qui détermine le retour du légendaire chevalier dans Venise.--[Memento]

      Le retour de Casanova
    • 2009

      Ce Journal appartient pour l''essentiel aux années 1923-1926, durant lesquelles l''auteur travaille à ce petit chef-d''oeuvre qu''est La Nouvelle rêvée. Au premier plan, les problèmes du couple divorcé (Arthur Schnitzler et Olga se sont séparés en juin 1921), la relation aux enfants nés du mariage, les amitiés féminines de l''auteur sexagénaire. Soit une série de configurations psychologiques à caractère intime. En s''intéressant particulièrement au "demi-conscient", Arthur Schnitzler souligne sa différence avec un certain dogmatisme freudien, non sans rendre hommage, simultanément, à l''auteur de L''Interprétation des rêves. Le Journal lui-même porte les traces de la mélancolie, de la nervosité, du malaise dans la civilisation. Au-delà du noyau familial ou post-familial, il évoque, en pointillé, au fil des heures et des jours, la Vienne du défunt Empire et de la République naissante. C''est ce qui donne à l''ensemble sa gravité historique, l''histoire dont il s''agit là étant manifestement exposée, sous le regard de Schnitzler, à une incertitude combien moderne.

      Journal (1923 - 1926) suivi de Lettres
    • 2009

      Le lieutenant Wilhelm Kasda est sollicité par un ami en manque d'argent. Ils décident d'aller jouer aux cartes mais le lieutenant se trouve engagé dans une histoire dont il doit se sortir rapidement.

      Les dernières cartes
    • 2004

      " Votre déterminisme comme votre scepticisme - que les gens appellent pessimisme - votre sensibilité aux vérités de l'inconscient, de la nature pulsionnelle de l'homme, votre dissection de nos certitudes culturelles conventionnelles, l'arrêt de vos pensées sur la polarité de l'amour et de la mort, tout cela éveillait en moi un étrange sentiment de familiarité. (Dans un petit livre écrit en 1920, Au-delà du principe de plaisir, j'ai essayé de montrer qu'Eros et la Pulsion de mort sont les forces originaires dont le jeu opposé domine toutes les énigmes de l'existence.) J'ai ainsi eu l'impression que vous saviez intuitivement - ou plutôt par suite d'une auto-observation subtile - tout ce que j'ai découvert à l'aide d'un laborieux travail pratiqué sur autrui. " Sigmund Freud.

      Arthur Schnitzler
    • 2003

      Mademoiselle Else

      • 93pages
      • 4 heures de lecture
      3,8(279)Évaluer

      Mademoiselle Else ou le soliloque tragique d'une femme piégée par les oscillations de l'âme. A travers les mots et les errances désespérées de son personnage, Schnitzler brosse le tableau exemplaire des fascinants déchirements de la morale viennoise au tournant de la modernité, valse - hésitation entre désir et devoir, entre fantasmes de prostitution et rêves de continence. Publié en 1924, ce texte demeure l'un des plus beaux exercices de style de la littérature contemporaine.

      Mademoiselle Else
    • 2002

      Un voyage initiatique à travers la jalousie, l'inconscient et les désirs inavouables. À Berlin, de nos jours, un médecin établi, homme bien sous tous rapports, voit ses repères et certitudes bousculés au cours d une nuit où il est confronté au désir, à la tentation de l'infidélité, aux récits de rêves érotiques et à une nuit de débauche organisée par une société secrète au cours de laquelle il tombe amoureux d une femme masquée. À son retour chez lui, il se met à douter de sa femme et de la vie qu ils ont menée jusque-là. Cette nouvelle célébrissime, qui a été adaptée au cinéma par Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut, est ici transposée dans la Vienne contemporaine par Jakob Hinrichs, élève prodige de Henning Wagenbreth, qui dessine les corps avec une réelle fantaisie, tout en créant des typographies et en bousculant la mise en page avec un rare plaisir. Texte d Arthur Schnitzler adapté en BD par Jakob Hinrichs. Traduction de Jörg Stickan. Suivi du texte intégral de la nouvelle traduite par Pierre Deshusses

      Nouvelle de rêve
    • 1994

      " Avez-vous encore le temps, l'envie de lire des lettres ? J'espère que oui ! Avec les lettres, c'est un peu comme une courbe dans la vie, d'abord on les aime, on les oublie, et on les perd à cause de la plus grande force du mot imprimé, mais je crois qu'on y retourne toujours. " Stefan Zweig

      Correspondance
    • 1992

      La transparence impossible

      • 137pages
      • 5 heures de lecture
      3,7(3)Évaluer

      Ces aphorismes sont tirés du cinquième volume des oeuvres complètes d'Arthur Schnitzler et font suite au premier recueil déjà publié en français dans cette collection sous le titre Relations et Solitudes. Anatomiste du couple, pourfendeur des hypocrisies sociales, il ne se fait pas d'illusions sur la nature humaine. Se méfiant de tout, même de l'intelligence - qui n'est souvent qu'une forme de bêtise - il se méfie aussi de lui même, du rôle qu'il se sait jouer. Le point d'appui se dérobe. La morale vacille dans l'absurde du dédoublement chronique. Bien que la première personne du singulier soit bannie, on sent - et on sait - que l'observation des autres passe par l'observation maniaque de sa propre conscience, et c'est avec une joie sacrilège qu'il déterre les mânes de ses innombrables contradictions. Honnête homme et libertin, épris de liberté et possessif, tourmenté et frivole, il sait la transparence impossible.

      La transparence impossible