Bookbot

Alain Robbe Grillet

    18 août 1922 – 18 février 2008
    Alain Robbe Grillet
    L'immortelle
    La Jalousie
    La reprise
    Souvenirs du triangle d'or
    Le voyageur
    La maison de rendez-vous
    • La maison de rendez-vous

      • 185pages
      • 7 heures de lecture
      4,2(18)Évaluer

      "Dans l'œuvre de Robbe-Grillet, la parution de "La maison de rendez-vous" marque sans doute un nouveau tournant, c'est-à-dire que ce livre non seulement permet de définir de nouveaux critères de lecture, mais incite encore à relire tous les premiers romans a la lumière de ces citerez là, donc a remettre en question encore une fois tout ce qui avait été dit sur eux, et peut-être meme a voir dans cette remise en question permanente à quoi l'auteur nous oblige, un des sens possibles de son œuvre, un de ses plus subtils enseignements." - Franklin J.Matthews

      La maison de rendez-vous
    • Le voyageur

      • 624pages
      • 22 heures de lecture
      3,9(60)Évaluer

      De la défense et illustration du Nouveau Roman au cinéma et à l'art, du sado-érotisme à l'engagement, ce livre rassemble des articles, conférences et entretiens publiés par Alain Robbe-Grillet pendant plus de cinquante ans d'existence littéraire. Nombre d'entre eux sont aujourd'hui introuvables ou méconnus. Faisant une large place à ses contemporains (Roland Barthes, Albert Camus, Alain Resnais, Nathalie Sarraute, Jean-Paul Sartre, Claude Simon...), ils constituent une somme qui permet de retrouver l'écho des débats et critiques suscités par son œuvre et par le Nouveau Roman en général, dont il a été le représentant le plus voyageur, en même temps que le plus soucieux d'en faire partager les exigences et l'évolution permanente.

      Le voyageur
    • Souvenirs du triangle d'or

      • 236pages
      • 9 heures de lecture
      3,8(150)Évaluer

      Dans une ville ravagée par des bandes d'adolescents pillards, on assiste à un nettoyage systématique, quartier après quartier, par la police. Les plus belles filles ont été épargnées et sont livrées au docteur Morgan qui poursuit des expériences sur les fantasmes féminins. Le narrateur est lui-même policier. Emprisonné à son tour, il entreprend de décrire par le détail sa cellule et la salle où il est interrogé. Peu à peu, il se prend à penser qu'il est aussi soumis à des expériences, manipulé et déformé jusque dans sa pensée. Assassinats et supplices, rêvés ou réels, mêlent les deux récits, celui qui concerne la ville, et celui qui touche à l'homme seul.

      Souvenirs du triangle d'or
    • La reprise

      Roman

      • 256pages
      • 9 heures de lecture
      3,5(241)Évaluer

      Nous sommes à Berlin, en novembre 1949. HR, agent subalterne d'un service français de renseignement et d'interventions hors normes, arrive dans l'ancienne capitale en ruine, à laquelle il se croit lié par un souvenir confus, remontant par bouffées de sa très jeune enfance. Il y est aujourd'hui chargé d'une mission dont ses chefs n'ont pas cru bon de lui dévoiler la signification réelle, préférant n'en fournir que les éléments indispensables pour l'action qu'on attend de son aveugle fidélité. Mais les choses ne se passent pas comme prévu...

      La reprise
    • La Jalousie

      • 217pages
      • 8 heures de lecture
      3,3(484)Évaluer

      Le narrateur de ce récit, un mari qui surveille sa femme, est au centre de l'intrigue. Il reste d'ailleurs en scène de la première phrase à la dernière, quelquefois légèrement à l'écart d'un côté ou de l'autre, mais toujours au premier plan. Souvent même il s'y trouve seul. Ce personnage n'a pas de nom, pas de visage. Il est un vide au coeur du monde, un creux au milieu des objets. Mais, comme toute ligne part de lui ou s'y termine, ce creux finit par être lui-même aussi concret, aussi solide, sinon plus. L'autre point de résistance, c'est la femme du narrateur, A..., celle dont les yeux font se détourner le regard. Elle constitue l'autre pôle de l'aimant. La jalousie est une sorte de contrevent qui permet de regarder au dehors et, pour certaines inclinaisons, du dehors vers l'intérieur ; mais, lorsque les lames sont closes, on ne voit plus rien, dans aucun sens. La jalousie est une passion pour qui rien jamais ne s'efface : chaque vision, même la plus innocente, y demeure inscrite une fois pour toutes.

      La Jalousie