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Paul Veyne

    13 juin 1930 – 29 septembre 2022

    Paul Veyne est un historien français et l'un des plus grands spécialistes de l'Antiquité romaine. Ses nombreuses publications, qui explorent la sociologie romaine et les mythes grecs, sont rédigées d'une plume alerte et joyeuse, le faisant connaître du grand public. Son travail est célébré pour son style captivant et ses perspectives analytiques profondes sur le monde antique, rendant des sujets historiques complexes accessibles à tous.

    Paul Veyne
    Seneca
    Comment on écrit l'histoire
    L'élégie érotique romaine
    Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes?
    Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas
    Palmyre, l'irremplaçable trésor
    • 2015

      Palmyre, l'irremplaçable trésor

      • 144pages
      • 6 heures de lecture
      4,0(1)Évaluer

      « Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. » C'est cette histoire de la « Venise du désert » que nous peint Paul Veyne ; avec lui, nous découvrons cet immense vestige d'un monde aboli.

      Palmyre, l'irremplaçable trésor
    • 2014

      Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas

      • 259pages
      • 10 heures de lecture
      3,7(43)Évaluer

      "Né en 1930 dans le Midi de la France, dans un milieu presque populaire, je suis professeur honoraire d'histoire romaine au Collège de France. Je me suis marié trois fois, comme Cicéron, César et Ovide. J'ai été membre du Parti communiste dans ma jeunesse et j'ai écrit des livres sur des sujets divers. Je vis depuis longtemps dans un village de Provence, au pied du mont Ventoux." Souvenirs d'une traversée du siècle, promenade dans l'Antiquité, réflexions profondes et anecdotes savoureuses, souvent émouvantes, récits d'expériences personnelles parfois douloureuses émaillent ce beau livre qui est comme l'aboutissement d'une vie hors norme. Paul Veyne, le grand historien de Rome qui a bousculé tant d'idées reçues, s'y montre tour à tour facétieux, grave, indifférent à l'opinion d'autrui. Avide de culture et de poésie, détaché du monde académique, il préfère à la société des hommes la contemplation des nuages.

      Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas
    • 2003

      L'élégie érotique romaine

      L'amour, la poésie et l'Occident

      • 308pages
      • 11 heures de lecture

      L'Elégie érotique romaine : Qui sont ces Lesbie ou ces Corinne, les héroïnes dont nous parlent les élégies de la Rome antique ? Quel est le monde qu'elles nous décrivent ? D'où vient ce sentiment d'étrangeté que l'on éprouve à les lire ? Comment un écrivain peut-il faire entendre un accent de sincérité tout en nous infligeant de longs morceaux conventionnels - mythologiques notamment ? Devant ces apparentes incongruités, Paul Veyne pose aux textes une question essentielle et pourtant absente de la critique : Comment étaient-ils lus, reçus ? Quel contrat proposaient-ils au lecteur ? De quelle esthétique, aujourd'hui disparue, relèvent-ils ? La réponse consiste à rapprocher l'élégie de la bucolique, qui met en scène avec le même artifice des bergers imaginaires jouant du pipeau. Véritable " pastorale en costume de ville ", l'élégie se révèle être un monde où l'on fait semblant, avec humour, d'être amoureux, un peu comme dans une baraque foraine, on joue à se faire peur.

      L'élégie érotique romaine
    • 1983

      L'objet réel de ce texte est de montrer que la question qu'il pose, en dernière instance, n'a pas de sens. C'est que la poser est implicitement se ranger dans la descendance de Fontenelle et des hommes du siècle des Lumières, confrontant les dits avec les faits. Mais, précisément, cette question-là n'a pas de sens pour un ancien ; et, comme l'a montré Foucault, la vérité elle-même est historique. Autrement dit, l'idée de vérité a évolué. Paul Veyne compare volontiers la vérité d'un moment à un récipient ou, plus abstraitement, à un programme : c'est dans le cadre du programme que la question : est-ce vrai ? est-ce faux ? se pose. Quant au récipient-programme, il est lui-même le fait d'une création. Enfin, il ne serait pas juste de penser qu'en un même moment, tous ont le même programme de vérité, voire que chez un même sujet n'est mis en œuvre qu'un programme (on peut ne pas croire au fantôme et néanmoins en avoir horriblement peur). Telle est l'arête intellectuelle de ce livre, donnée par approches successives au long d'une investigation sur les textes les plus divers : d'Aristote et Pausanias à Cicéron et Eusèbe.

      Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes?
    • 1979