Virginie Despentes est une autrice française dont l'œuvre plonge souvent dans les aspects les plus sombres de la société, explorant des thèmes tels que la sexualité féminine, la violence et la marginalisation sociale. Son écriture se caractérise par une honnêteté brute et un style provocateur, remettant en question les récits conventionnels et exposant les complexités de l'expérience humaine. À travers ses romans et ses films, Despentes offre un regard sans concession sur le monde, obligeant les lecteurs à confronter des vérités inconfortables et à réexaminer leurs propres idées préconçues. Son travail s'impose comme une voix audacieuse dans la littérature contemporaine, n'hésitant pas à aborder des sujets tabous et à remettre en question les structures patriarcales.
Réflexions de l'auteure de Baise-moi sur sa vie de femme et les évènements qui ont guidé ses choix de vie, sur la place laissée dans les sociétés modernes à chacun des deux sexes, sur l'ordre établi, sur son expérience de la prostitution occasionnelle, sur la sexualité féminine, sur les rapports entre sexes, etc.
- Une fille qu on rencontre en HP n est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les evidences, il pensait que c etait ca l amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu ils arrivent sur l autre rive, sains et saufs. Mais ils reussissent juste a s entrainer au fond. Il est temps de renoncer -Gloria a ete internee en hopital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette - prolo - y a rencontre Eric, un fils de bourgeois aussi infrequentable qu elle; ils se sont aimes comme on s aime a seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a separes. Vingt ans apres, a nouveau, leurs chemins se croisent.Portrait d une femme blessee aux prises avec ses demons, traversee des annees punk, chronique d un amour naufrage, "Bye Bye Blondie" est sans doute le livre le plus emouvant de Virginie Despentes."
QUI EST VERNON SUBUTEX? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d'un secret. Le dernier témoin d'un monde disparu. L'ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous
La 4e de couv. indique : "Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d'un secret. Le dernier témoin d'un monde disparu. L'ultime visage de notre comédie inhumain. Notre fantôme à tous."
Valentine disparue... Qui la cherche vraiment ?Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se recontrer, et finissent par composer, sur ton ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.
D'un côté Bruno, un écrivain raté, paresseux, pique-assiette et parasite, consommateur insatiable de pétards et d'antidépresseurs, créchant chez une amie à Barbès. De l'autre Alice, une fille de notable, "bizness woman", stressée, encline à la dépression, obsédée par la Bourse, l'immobilier, les magasins de luxe et les grands restaurants, buvant une tisane au thym dans une théière japonaise "qui devait coûter un RMI". Entre ces deux êtres "déjantés", une jeune fille de treize ans, Nancy, collégienne perturbée, sans confiance mais dégourdie, qui s'apprête à entrer dans sa période rebelle. Elle danse lascivement en écoutant Britney Spears, pense Joey Starr, rêve d'aller en boîte de nuit, de se teindre les cheveux en bleu et de se percer la langue… Une jeune fille qui découvre, à treize ans, que cet écrivain raté et minable est son père, jusque-là toujours caché par sa mère. Rude coup pour la fille, rude coup également pour ce "nouveau père" ! L'un et l'autre vont devoir se connaître brusquement, à une période difficile et délicate de leur existence. Ce dernier opus drolatique de Virginie Despentes, entamé sur les chapeaux de roues, ne déroule pas une histoire avec un début et une fin mais une tranche de vie, pleinement inscrite dans la réalité d'un quotidien tragi-comique, à la fois âpre et déroutant. Virginie Despentes n'avait pas été avare de provocations avec Baise-moi ; Teen spirit, ou l'esprit adolescent, garde de cette provocation un certain vocabulaire, juste et sans apprêt, qui veut par exemple que l'auteur appelle un chat un chat et une queue une queue. Elle ajoute encore, au détour de cette tranche de vie, une critique de la société qui passe à côté de l'essentiel : les rapports humains. --Céline Darner
" La cabine n° 1 avait quelque chose du confessionnal, version luciférienne. Granules épais rouge sombre le long des murs, comme repeint d'un vomi de viande saignante. C'était une pièce étroite et haute de plafond, séparée en son milieu par un gros grillage noir. Le client était assis en contrebas... " Louise travaille dans un peep-show et elle fait ça bien. Sans se forcer. Elle se renverse contre le mur, ferme les yeux et se met au boulot... Elle officie patiemment avec parfois cette envie d'être ailleurs, d'échapper à son histoire... mais le jour où on découvre deux filles sur le carreau, gorges et visages bien nettoyés, écorchés... ça rigole plus pareil, d'un coup... et Louise d'en apprendre, des choses, sur ce que les garçons font aux filles.
Rebecca est actrice, elle est toujours aussi séduisante. Oscar est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d'écrire un nouveau livre. Zoé est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protégerIls ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu'à ce que l'amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes
C’est l’histoire d’une amitié passionnelle : deux filles sans repères dont les chemins se croisent par hasard, et qui vont découvrir qu’elles n’ont plus rien à perdre. Paru en 1993 et traduit dans plus de vingt langues, Baise-moi est une déclaration de guerre au bon goût, aux beaux sentiments et à l’élégance. A la croisée du roman « hard boiled » et de la culture hard core, un roman nihiliste et trash, que sauve un humour grinçant. Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi l’ont adapté à l’écran en 2000, avec Karene Bach et Rafaella Anderson dans les rôles titres. Censuré en France, le film a connu un succès durable à l’international.