L'Envol du héron met en scène une série de personnages liés sans le savoir par un douloureux secret. Marthe n'a jamais renoncé à retrouver son fils, disparu il y a dix-sept ans alors qu'il passait l'été dans le bourg de Grund. Ellen ne s'est jamais vraiment remise du départ inopiné de son amant alors qu'elle était enceinte de lui. Andreas, ami d'enfance d'Ellen, est devenu une sorte d'original privé de parole, qui arpente les rues de Grund à la recherche de papiers et de notes égarés. Autour de ces trois personnages hantés par la disparition gravitent amis, amants, proches qui, eux aussi, apportent leur lot de souffrances. Le personnage de Heidrun, la mère d'Ellen, plongée dans le sommeil trompeur du coma au terme d'une période de démence sénile, est comme l'image de cet impossible oubli qui sape les existences.
Katharina Hagena Livres
Katharina Hagena explore de profondes profondeurs psychologiques, dévoilant les complexités des relations humaines dans son œuvre. Son style d'écriture se caractérise par une précision linguistique et une musicalité qui créent de manière magistrale des atmosphères évocatrices. Les thèmes récurrents dans ses récits incluent la mémoire, l'identité et l'influence durable du passé sur le présent. Hagena écrit avec un sens aigu du détail, créant des personnages à la fois crédibles et émotionnellement résonnants.







À la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. À sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l'histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l'oubli.Si, entre les pages, on sent les odeurs « de pomme et vieilles pierres », c’est que, dans un style dont la sobriété touche toujours juste, elle sait à merveille donner vie au souvenir. Elvire Emptaz, Elle.Tout sauf anodin, dans une famille allemande, dont la « disposition à l’oubli » ne dupe personne. Jeanne de Ménibus, Figaro madame.
Une salle d'attente chez le médecin, cinq personnes, qui ne se connaissent pas. L'une d'elles commence à dérouler en pensée le fil imaginaire de leurs histoires. Naît ainsi un entrelacs d'existences fictives qui se font écho, comme autant de variations sur un même thème. Il est question d'attente, d'absence et de disparition, de recherche et de nostalgie. Et toutes ces histoires que la narratrice se raconte la mènent vers la sienne, tout aussi fictive peut-être. Les contrées désertes du Canada sont le décor de ces errances, qui finissent par se rejoindre dans la contemplation des aurores boréales, dans la quête plus ou moins consciente de la musique des sphères et de l'harmonia mundi. Un roman tout à la fois grave et léger, triste et ludique, drôle et extravagant, subtilement tissé d'échos, de résonances et de réminiscences. Le Bruit de la lumière est le troisième roman de Katharina Hagena, l'auteur du phénomène éditorial international Le Goût des pépins de pommes.
Seit ihre Mutter ihr das Schwimmen beigebracht hat, fährt Katharina Hagena fast jeden Sommer mit ihrer Familie nach Spiekeroog. Mit geschlossenen Augen kann sie noch immer die verschiedenen Wege zum Strand am Duft erkennen. Hagena erzählt vom Baden bei Meeresleuchten, vom Zeltplatzkiosk als Ort der Verheißung und von einem Sand, der beim Darübergehen aufschreit. Sie berichtet von vergeblichen Bernsteinsuchen, der Heilkraft von Strandkörben bei gebrochenem Herzen, von Schiffsunglücken, Seenebel und dem Verschwinden der Wellhornschnecke. Hagenas Erinnerungen und Gedanken schärfen die Sinne für die Zerbrechlichkeit der einzigartigen Insel und sind zugleich ein Nachdenken über Sprache, über das In-Worte-Fassen dessen, was nicht bleibt, seien es eine Sandbank, der Geruch von Strandwermut oder das möwenfarbene Haar ihrer Mutter.
Was die wilden Wellen sagen
Der Seeweg durch den Ulysses
'Ich würde gern mal was Kleines übers Meer schreiben', hat James Joyce gegen Ende seines Lebens einmal gesagt. Längst hatte er zu diesem Zeitpunkt mit dem Ulysses nicht nur den wichtigsten Roman des zwanzigsten Jahrhunderts vorgelegt, sondern auch ein Buch, das sich bei genauerem Hinsehen von der ersten bis zur letzten Seite als meerdurchrauscht und sturmumtost entpuppt. Im Ulysses erzählt Joyce einen Tag im Leben des Annoncenverkäufers Leopold Bloom, der sich auf eine Irrfahrt durch die Straßen und Kneipen Dublins begibt. Während das Wasser dabei auf der ersten Seite lediglich in einer Rasierschüssel schwappt, brandet schon bald Brecher um Brecher an, taumeln hungerschwere Möwen durch den Himmel, tanzen Sirenen in Seidenstrümpfen, spinnen Vollmatrosen Seemannsgarn, steigen, wirbeln, toben Sintfluten, Maelströme, Wasserhosen; kurz: Joyce zelebriert 'die skrotumzusammenziehende See' – und zwar mit allem, was dazugehört. Joyce-Expertin Katharina Hagena, die sich ganz der Ergründung des schier unergründlichen Ulysses verschrieben hat, eröffnet mit dem Seeweg eine ebenso abenteuerliche wie höchst vergnügliche Reiseroute durch das gewaltige Jahrhundertwerk – und erfüllt Joyce en passant einen sehnlichen Wunsch: 'Dass endlich mal jemand sagt, dass das Buch verdammt lustig ist.'
Herzkraft
Ein Buch über das Singen
Eine literarische Erkundung der Wirkmacht des Singens von der Bestsellerautorin Katharina Hagena. Singen macht stark und zugleich verletzlich. Singen stiftet Frieden und befeuert Kriege. Singen ist Schmerz und Freude, Widerstand und Wiegenlied, Bühne und Dusche, Willkommen und Abschied, Leben und Tod. Das Lied hat seinen Ursprung in der Liebe, und die Literatur hat ihren Ursprung im Lied. Denn im Schreiben wie im Gesang wird das Innerste nach außen getragen. Aber nicht nur diesen Zusammenhang erkundet die Autorin und Literaturwissenschaftlerin Katharina Hagena. Sie richtet den Blick auch auf die Musik, Physiologie, Soziologie, Kulturgeschichte und das, was mit uns geschieht, wenn wir anfangen zu singen. Dieser Band ist eine mitreißende Gesamtkomposition, die man liest, hört und fühlt.



