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Franz Kafka

    3 juillet 1883 – 3 juin 1924
    Franz Kafka
    La Colonie Pénitentiaire
    Le château
    Le verdict
    Le procés
    Lettre au père
    Journal Intime
    • Lettre au père

      • 98pages
      • 4 heures de lecture
      4,1(2388)Évaluer

      " Très cher père, Tu m'as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d'habitude, je n'ai rien su te répondre... " Réel et fiction ne font qu'un dans la lettre désespérée que Kafka adresse à son père. Il tente, en vain, de comprendre leur relation qui mêle admiration et répulsion, peur et amour, respect et mépris. Réquisitoire jamais remis à son destinataire, tentative obstinée pour comprendre, la Lettre au père est au centre de l'œuvre de Kafka.

      Lettre au père
    • Le procés

      • 311pages
      • 11 heures de lecture
      4,1(18470)Évaluer

      Le jour de son arrestation, K. ouvre la porte de sa chambre pour s'informer de son petit-déjeuner et amorce ainsi une dynamique du questionnement qui s'appuie, tout au long du roman, sur cette métaphore de la porte. Accusé d'une faute qu'il ignore par des juges qu'il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner, il va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation. À mesure que le procès prend de l'ampleur dans sa vie, chaque porte ouverte constitue une fermeture plus aliénante sur le monde de la procédure judiciaire, véritable source d'enfermement et de claustrophobie. L'instruction suit son cours sur environ un an durant lequel l'absence d'événements est vue uniquement à travers les yeux de K. Sa lucidité, dérisoire et inutile jusqu'à la fin, contrairement à celle du héros de "La Métamorphose", n'apporte aucun soulagement. Le Procès, pièce charnière dans l'oeuvre de ce génie de l'absurde, renonce au ressort du surnaturel pour évoquer l'angoisse de l'obsession. --Sana Tang-Léopold Wauters

      Le procés
    • Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1912, Kafka a écrit "Le Verdict". De la première ligne à la dernière, ce texte est empreint de vertige. Kafka nous propose la traversée périlleuse d'un pont qui mène d'une rive - l'enfance - à une auter, qui n'a pas de nom. Le père est le gardien royal de ce pont et il convient, malgré l'amour et la piété, de monter sur ses épaules pour voir plus loin, mieux et ailleurs, quelle que puisse être la douleur éprouvée.

      Le verdict
    • " C'était le soir tard, lorsque K. arriva. Le village était sous la neige. La colline du Château restait invisible, le brouillard et l'obscurité l'entouraient, il n'y avait pas même une lueur qui indiquât la présence du grand Château. K. s'arrêta longuement sur le pont de bois qui mène de la route au village, et resta les yeux levés vers ce qui semblait être le vide... " K. entame là un long et harassant combat avec ce mystérieux Château, comme dans Le Procès un autre K. luttait contre un Tribunal omniprésent et pourtant insaisissable. Le fondé de pouvoir Joseph K. rêvait de se justifier. Le géomètre K. désire être reconnu et accepté. Parviendra-t-il même à prendre la mesure de son impuissance et de son ignorance ?

      Le château
    • Aphorismes

      • 87pages
      • 4 heures de lecture
      3,9(179)Évaluer

      À côté des rares volumes de nouvelles qu'il publia, Kafka songea, à partir de 1917, faire paraître un recueil d'aphorismes. On trouvera ici les deux grandes séries collationnées par lui de ses “pensées” éparses, délimitées par Brod et Schoeps, et conformes à l'édition allemande. Comme en marge de la visée littéraire de Kafka, mais l'éclairant singulièrement, l'enjeu et la nature de ces aphorismes ne laisseront pas de surprendre. Et on pourrait dire, avec Claude David qui attira l'attention sur leur extrême importance, que c'est en effet, pour une réelle connaissance de Kafka, là sans doute «le fond permanent de sa pensée qui apparaît».

      Aphorismes
    • Lettres à Milena

      • 350pages
      • 13 heures de lecture
      3,9(753)Évaluer

      Franz Kafka connut d'abord Milena comme traductrice : elle établissait la version tchèque de quelques-unes de ses proses courtes. Ces relations se transformèrent en une liaison passionnée dont les lettres permettent de suivre le progrès. Cette passion ne dura q'un instant, elle tient en quelques mois à peine. Les lettres racontent d'un bout à l'autre ce roman d'amour, orgie de désespoir et de félicité, de mortification et d'humiliation. Car quelle qu'ait pu être la fréquence de leurs rencontres, leurs amours restent essentiellement épistolaires comme celles de Werther ou de Kierkegaard. Milena est morte vingt ans après Kafka, dans le camp de concentration de Ravensbrück.

      Lettres à Milena
    • L'intéret que l'on porte aux jeuneurs professionnels a beaucoup baissé au cours des dernieres décennies. Alors qu'il était avantageux autrefois d'organiser pour son propre compte des spectacles de cette nature, cela est devenu aujourd'hui tout a fait impossible. C'étaient d'autres temps. A'cette époque, toute la ville s'occupait du jeuneur ; l'intéret croissait de jour de jeune en jour de jeune ; chacun voulait voir le jeuneur au moins une fois par jour ; vers la fin, il y avait des abonnés qui restaient toute la journée assis devant la petite cage grillagée...

      Un Artiste de la faim: A la colonie pénitenciaire et autres récits
    • Lorsque Gregor Samsa s'éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites... Les siens. Père, mère, soeur, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application... Dans la colonie pénitentiaire, c'est l'expérimentation en direct. Une machine infernale s'acharne sur un soldat soumis. Une machinerie hors pair, digne d'un inventeur à l'imagination torturée ! Kalka, maître de l'humour noir, de l'absurde et du grotesque, un auteur à redécouvrir !

      La métamorphose