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Martin Heidegger

    26 septembre 1889 – 26 mai 1976
    Martin Heidegger
    Les concepts fondamentaux de la métaphysique
    Héraclite
    Pensées directrices
    Introduction à la recherche phénoménologique
    Platon: le Sophiste
    Parménide
    • 2019

      Heidegger a consacré de nombreux développements, réflexions, notes, projets, ébauches à des questions sur lesquelles sa pensée a marqué la philosophie du XXe siècle : l’essence de la technique moderne, son rapport à la métaphysique de la puissance et au programme d’objectivation de l’être par la science. On y découvre Heidegger au travail, documentant certains processus techniques concrets en s’appuyant sur des écrits d’ingénieurs, élaborant la différence entre science et méditation au fil d’une relecture de Descartes, interrogeant le rapport de l’humanité au processus technique. Inscrits pour la plupart dans la période critique des années trente – le volume regroupe vingt-quatre textes inédits en français publiés entre 1935 et 1945 –, ces écrits font signe vers les essais les plus fameux d’après guerre, La Question de la technique ou Science et Méditation . La pensée de Martin Heidegger (1889-1976), dont l’oeuvre publiée traverse le XXe siècle, a profondément marqué la philosophie des dernières décennies tout en étant régulièrement l’objet de vifs débats en raison de l’engagement, un temps, du philosophe en faveur du parti national-socialiste. Traduit de l’allemand sous la responsabilité de Dominique Pradelle.

      Pensées directrices
    • 2019

      "L'intérêt de cet ouvrage qui a précédé immédiatement la méditation de Sein und Zeit est aujourd'hui, de l'avis même de son auteur, d'illustrer la constance dans son oeuvre d'une double préoccupation : le problème de la langue et le problème de l'être. Jeune philosophe, il a déjà publié une thèse de doctorat concernant la logique. Mais sa thèse d'habilitation, que voici, le montre aux prises avec le projet d'une instauration radicale de la philosophie". Bulletin Gallimard n°239, hiver 1970.

      Traité des catégories et de la signification chez Duns Scot
    • 2019

      "Rédigé à la suite des Apports à la philosophie à la fin des années 1930, le texte publié sous le titre Méditation est une pièce maîtresse du chemin sur lequel Heidegger s'est engagé après ce qu'il est convenu d'appeler le « tournant ». La question de l'Être reste la question centrale, mais elle est abordée ici dans une perspective originale, celle de l'histoire de l'Être. Méditation met au jour les présupposés philosophiques de la modernité, qui sont aussi et plus généralement ceux de la pensée occidentale depuis son commencement grec, et au premier rang desquels figure la Machenschaft, la fabrication. On voit en même temps se mettre en place les thèmes qui prendront une importance de plus en plus grande dans l'œuvre heideggerienne, comme la question de la technique ou de la structure quadripartite du monde où se croisent le ciel et la terre, les divins et les mortels. À travers toutes ces analyses, Heidegger entend œuvrer au dépassement de la métaphysique et préparer l'avènement de l'autre commencement, un commencement promis à la pensée depuis son premier matin mais qu'elle a manqué sans le savoir ni le vouloir. Cette préparation est en même temps celle de la décision de se mettre à l'écoute de l'Être. Cette décision cependant ne peut pas être entièrement la nôtre, elle est d'abord et avant tout celle de l'Être lui-même qui peut seul nous permettre d'entrer en possession de notre propre Être."--Page 4 de la couverture

      Méditation
    • 2018

      "Ce volume comprend les cinq premiers des trente-quatre Cahiers rédigés par Heidegger depuis le début des années 1930 jusqu'à la fin de sa vie (la série commence en fait au deuxième de ces Cahiers, le premier ayant été perdu). Les "Cahiers noirs" ou "Cahiers de travail" (ainsi Heidegger les dénommait-il lui-même d'après leur fonction ou la couleur de leur reliure) occupent une place singulière dans l'ensemble de ce qu'a écrit l'auteur. Son souhait de les voir publiés après que fut achevée l'édition intégrale de ses oeuvres signifie qu'il a voulu laisser aux lecteurs soucieux de comprendre sa pensée un moyen d'en appréhender le travail au plus près de son élaboration. La publication de ces Cahiers permet-elle de mieux connaître Heidegger ? Certainement pas, si l'on entend par "connaître" le fait d'entrer dans l'intimité d'une personne. On ne trouvera pas trace d'une quelconque confidence dans ces pages. En revanche, on y verra à l'oeuvre l'effort sans relâche d'un philosophe pour reprendre et préciser sa pensée. Les Cahiers commencent au moment où Heidegger entreprend d'approfondir la position conquise avec Etre et Temps (1927). Ils permettent de suivre l'aventure intellectuelle qu'allait représenter pour lui la découverte déconcertante de ce qu'il finirait par appeler "l'histoire de l'être"".--Page 4 de la couverture

      Réflexions 2/6
    • 2018

      "Réflexions VII-XICahiers noirs (1938-1939)Les Cahiers repris dans ce volume, rédigés en 1938-1939, tournent principalement autour du thème de « l'autre commencement » que, selon Heidegger, la philosophie a pour tâche de préparer, à l'heure de « l'achèvement des Temps nouveaux », où le règne de la métaphysique de la subjectivité porte le « premier commencement », le commencement grec, à sa complète expression. Cela se manifeste en particulier dans « la réduction de l'homme à lui-même », à son animalité et à sa rationalité qui non seulement se conjuguent, mais se renforcent l'une l'autre. Les débordements politiques de l'âge des masses, à commencer par le national-socialisme, en procèdent en ligne directe.Là est l'enjeu « historial » de l'époque pour la pensée, enjeu que Heidegger s'emploie à faire ressortir contre l'aplatissement de « l'histoire historisante ». Au-delà du déploiement de l'efficience généralisée, il y va de la « Décision » ouvrant sur la vérité de l'essence de l'homme dans sa relation à l'être."--Page 4 de la couverture

      Réflexions 7/11
    • 2017

      On sait l'importance de la réflexion sur les penseurs présocratiques dans la philosophie de Heidegger. Le cours traduit ici, datant de 1932, s'il n'est pas le premier à en faire mention, est le premier, en revanche, à les aborder sous l'angle du Commencement qui s'y joue. Cest ce motif du commencement qui oriente la lecture que Heidegger entreprend de la très courte et dense "parole d'Anaximandre" et des fragments qui nous sont parvenus du poème de Parménide d'Elée. Cette explication avec le commencement de la philosophie occidentale ne cessera plus, dès lors, d'accompagner le cheminement de la pensée de Heidegger. Elle constituera un second foyer de l'oeuvre heideggerienne, après Être et temps : la recherche d'un autre commencement.

      Le commencement de la philosophie occidentale
    • 2017

      II ne s'agit pas ici d'une succession d'exposés dogmatiques, mais d'un véritable dialogue dont la tension est assurée par la divergence des perspectives d'interprétation de Heidegger et de Fink. L'interrogation de Heidegger reste axée sur le logos et l'aléthéia, qui donnaient déjà leur titre et leur thème aux deux célèbres études sur Héraclite recueillies dans Essais et conférences. Fink, de son côté, propose un point de départ "cosmologique" et élucide la pensée héraclitéenne de l'"un-tout" à travers une approche du "feu" et des antagonismes au centre desquels se trouve le "feu". Mais cette divergence se produit au sein d'une communauté d'horizon : la reconnaissance de l'"achèvement" de la métaphysique. Cette reconnaissance donne leur plein sens aux pages qui, dans ce livre, entament un débat critique avec la dialectique de Hegel et la phénoménologie de Husserl et s'efforcent de relever le "prodigieux défi" que constitue l'emprise initiale de la pensée grecque.

      Héraclite
    • 2017

      Qu'est-ce que philosopher en temps de crise ? Suffit-il de recourir aux "valeurs" pour échapper à la détresse du présent ? Ces questions sont au cœur des premiers cours de Martin Heidegger à l'université de Fribourg en 1919, après la défaite allemande. Ces leçons représentent la première expression publique d'une pensée en quête de mots et de méthode. Le jeune Heidegger débat avec ses contemporains, notamment les philosophes néokantiens, de la notion de « culture », devenue problématique après quatre années de violence. Cela amorce une réflexion sur l'essence de l'Université, qui culminera tragiquement dans le Discours du rectorat de 1933. Derrière la critique de la culture et des "valeurs" se dessine déjà une volonté de relier la philosophie à l'expérience quotidienne, souvent occultée par la théorie de la connaissance. Au-delà du contexte historique, ces cours annoncent de manière claire et pédagogique les gestes théoriques déployés dans Être et Temps (1927) : déconstruction de la tradition philosophique, interrogation sur le sens de l'historicité, analyse de la vie facticielle, et retour aux « choses mêmes » au-delà des objectivations scientifiques. En ce sens, ces cours constituent un document exceptionnel pour appréhender une œuvre aussi essentielle que controversée.

      Vers une définition de la philosophie