On connaissait le mot de Cambronne... voici celui d'Arièle Butaux. Avec une férocité bienveillante, Connard ! s'immisce dans les alcôves de trois inséparables chipies : Caroline, cascadeuse de l'amour touchée par le syndrome Ikea; Florence, jeune divorcée radieuse; Elise, sage épouse et mère tentée par le démon de midi. Toutes trois sur le point de lui dire, à ce démon, le mot de sept lettres qui leur brûle les lèvres... Les déboires des un(e)s faisant bien souvent le bonheur des lecteurs(trices), on ne résistera pas à la curiosité de s'inviter à dîner chez d'ex-beaux-parents, au plaisir régressif d'aller chercher au pressing une robe de mariée périmée, au voyeurisme de partager une nuit d'amour entre une boîte de boules Quiès et une urne funéraire... Car rien ne marche comme il faut dans ces parades amoureuses boiteuses où, du prêtre au serial killer, le mâle déboussolé ressemble à une énigme pour cruciverbiste: "Condamné à vivre dans le noir" A-V-E-U-G-L-E ? Non: C-0-N-N-A-R-D !
Arièle Butaux Livres


La Samouraï
- 240pages
- 9 heures de lecture
De notre correspondant en Italie, Riccardo Landini : " Arrivés vendredi soir à Venise pour une semaine de repos après leur tournée triomphale en Europe, Eric et Hisako Berney ont été retrouvés morts dimanche matin à leur hôtel. Les premiers éléments de l'enquête semblent indiquer un double suicide, mais aucune information n'a encore filtré sur la manière dont le couple se serait donné la mort. Ce geste inexplicable, de la part d'artistes qui semblaient aussi heureux à la scène qu'à la ville, suscite une vive émotion dans le monde musical... " " Avec La Samouraï, Arièle Butaux confirme une justesse de ton et un sens mélodique qui n'appartient qu'à elle. Elle nous convie à un bal funèbre, où les vertiges du mensonge, les secrets en labyrinthe et la musique comme rite de possession mènent une danse de mort. Un roman bouleversant, aussi charnel, tendre et poignant qu'un baiser sur une plaie. " Nicolas d'Estienne d'Orves, du Figaro.