Miguel de Cervantes était un romancier, poète et dramaturge espagnol dont l'œuvre est célébrée pour son exploration profonde de l'idéalisme humain et des complexités de la réalité. Il est réputé pour avoir créé ce qui est souvent considéré comme le premier roman moderne, une œuvre qui mêle magistralement satire, humour et profonde empathie. Le style d'écriture de Cervantes se distingue par ses techniques narratives innovantes et son acuité psychologique de ses personnages. Son héritage durable réside dans sa voix unique qui continue de captiver les lecteurs par son examen intemporel de la condition humaine.
Exploring the lesser-known works of Miguel de Cervantes, this collection presents eight interludes that showcase his wit and mastery of dialogue. Each piece reflects various themes, including love, social commentary, and human folly, while highlighting Cervantes's unique narrative style. The interludes serve as a bridge between his more famous works and the broader context of Spanish literature, offering readers a glimpse into the author's creative range and the cultural landscape of his time.
Là-dessus ils découvrirent trente ou quarante moulins à vent, et, dès que don Quichotte les vit, il dit à son écuyer : "La fortune conduit nos affaires mieux que nous n'eussions su désirer, car voilà, ami Sancho Pança, où se découvrent trente ou quelque peu plus de démesurés géants, avec lesquels je pense avoir combat et leur ôter la vie à tous. - Quels géants ? dit Sancho. - Ceux que tu vois là, répondit son maître, aux longs bras, et d'aucuns les ont quelquefois de deux lieues. - Regardez, monsieur, répondit Sancho, que ceux qui paraissent là ne sont pas des géants, mais des moulins à vent et ce qui semble des bras sont les ailes, lesquelles, tournées par le vent, font mouvoir la pierre du moulin. - Il paraît bien, répondit don Quichotte, que tu n'es pas fort versé en ce qui est des aventures : ce sont des géants, et, si tu as peur, ôte-toi de là et te mets en oraison, tandis que je vais entrer avec eux en une furieuse et inégale bataille." Et, disant cela, il donna des éperons à son cheval Rossinante. [Source : 4e de couv.]
